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Russiagate : l’angle britannique attire l’attention

28 octobre 2017

Les tentatives pour écarter du pouvoir le président Trump aurait dû être dès le début étiquetée « made in London ». Selon le dossier récemment publié par le LaRouchePAC, « Robert Mueller, assassin légal et immoral », le renseignement britannique, notamment par le biais du GCHQ (l’équivalent de la NSA américaine), a monté dès 2015 des coups fourrés pour torpiller la campagne de Trump. C’est la société britannique Orbis, en partenariat avec la firme américaine Fusion GPS, qui a confié à ses agents la tâche de rédiger le fameux dossier sur les escapades sexuelles présumées de Trump à Moscou. L’équipe était dirigée par un « ancien » agent du MI6, Christopher Steele, plus tard fondateur d’Orbis, qui collabora avec Sir Andrew Wood, un ancien ambassadeur britannique en Russie et collaborateur d’Orbis, pour produire le dossier prétendant que le président Poutine disposait de moyens de faire chanter Trump, tout en l’accusant d’ingérence dans la campagne américaine.
 
Alors qu’à Washington, nul n’ignore le rôle britannique pour déstabiliser Trump et que les dirigeants du Congrès admettent ne disposer d’aucune preuve contre lui, la tentative de renversement se poursuit avec la même virulence.
 
Un changement d’orientation se dessine toutefois nettement avec les efforts de Devin Nunes, le président de la Commission du renseignement de la Chambre, et du sénateur Charles Grassley, le président de la Commission judiciaire, qui tentent de comprendre le rôle de Fusion GPS et d’Orbis dans la diffusion des fausses informations à l’origine du Russiagate. Au cours de la semaine dernière, les avocats de Fusion GPS ont refusé de répondre aux mandats émis par Nunes, tandis que les cofondateurs de la société se sont bien présentés devant la Commission, mais ont évité de répondre aux questions en invoquant le Cinquième amendement, qui permet de taire des éléments susceptibles de se retourner contre vous. En outre, les avocats de Fusion GPS essaient d’empêcher la présentation aux élus de relevés bancaires susceptibles de révéler qui a financé les recherches pour monter le dossier.
 
Il est aujourd’hui admis que le FBI a offert 50 000 dollars à Fusion GPS pour poursuivre l’enquête sur Trump, ce qui jette de gros doutes quant à l’intégrité de son ancien directeur James Comey, certains n’hésitant pas à dire qu’il est complice de la campagne visant à destituer le Président des Etats-Unis.
 
Enfin, les pratiques de Robert Mueller en tant que procureur spécial sont de plus en plus ouvertement critiquées. A titre d’exemple, l’ancien avocat du département de la Justice Sidney Powell écrivait dans The Hill : « Ce qui était censé être une recherche d’intrusions de la Russie dans notre politique électorale via le cyber-espace s’est transformé en une mission malveillante prenant pour cible les amis, la famille et les collègues du Président. L’enquête de Mueller s’est transformée en assaut tous azimuts pour trouver des crimes à leur reprocher. Peu importe s’il n’en existe pas ; cette équipe est prête à en inventer. »

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