« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller
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11 avril 2016
Au cours du séminaire d’EIR le 23 mars à Francfort, le Consul général d’Éthiopie, Mehreteab Mulugeta Haile, a répondu à une question sur la ligne médiatique qui circule en Europe, selon laquelle la Chine lance des projets en Afrique uniquement en vue de s’approprier des matières premières et de créer des emplois pour les Chinois.
Sa réponse n’aurait pu être plus claire : Je peux affirmer que les Chinois ne sont pas en Éthiopie pour les matières premières, parce que nous n’avons pas de matières premières ! Nous n’avons pas de pétrole, ni aucune autre matière première dont on accuse les Chinois de convoiter.
Je peux affirmer que les Chinois ne sont pas en Éthiopie pour les matières premières, parce que nous n’avons pas de matières premières ! Nous n’avons pas de pétrole, ni aucune autre matière première dont on accuse les Chinois de convoiter.
En Éthiopie, les Chinois financent différents projets en coopération avec le gouvernement, notamment la construction de routes et la mise en place d’un réseau d’internet mobile et de plusieurs zones industrielles.
M. Mehreteab a conclu : Ainsi, en Éthiopie, les Chinois aident le gouvernement à sortir le pays de la pauvreté. (...) Les Chinois sont là comme partenaires pour le développement.
Ainsi, en Éthiopie, les Chinois aident le gouvernement à sortir le pays de la pauvreté. (...) Les Chinois sont là comme partenaires pour le développement.
Même la Banque mondiale dément la « ligne » selon laquelle la Chine n’est en Afrique que pour s’emparer des ressources. Elle vient d’ailleurs de publier un rapport prouvant que les investissements chinois aident vraiment à créer des emplois et à améliorer les infrastructures. Ce rapport, intitulé Deal or no deal : strictly business for China in Kenya ?, contient les résultats d’une enquête sur la présence d’entreprises chinoises au Kenya, menée par la Banque mondiale. Il conclut que « contrairement à la croyance répandue selon laquelle les entreprises chinoises n’emploient que des travailleurs chinois », 93 % de ces entreprises embauchent des Kényans. Plus précisément, dans les entreprises chinoises « les Kényans représentent 78 % des salariés à temps plein et 95 % de ceux à temps partiel ».