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D’anciens ambassadeurs grecs proposent un plan de paix pour l’Ukraine

8 avril 2022

Le 31 mars, trois anciens ambassadeurs de la République hellénique ont rendu publique une proposition visant à écarter « la menace de famine et d’annihilation nucléaire » que la crise ukrainienne fait peser sur le monde. Selon leur déclaration, « ce qui s’est passé le mois dernier en Ukraine est inconcevable pour nous et pour toute personne raisonnable. Nous pensions que le vieux monde ‘westphalien’, après avoir connu un ‘âge des extrêmes’, avait appris sa leçon et réalisé que la voie vers une paix et une prospérité durables ne passait pas par un ‘choc des civilisations’, mais plutôt par la mondialisation des valeurs, des marchés et des finances. »

Ils affirment cependant qu’il n’est pas trop tard pour agir, et appellent à des négociations à deux niveaux : d’abord entre la Russie et l’Ukraine pour négocier le retrait des forces armées russes, ainsi que les conflits territoriaux et autres questions bilatérales. Ils proposent également un cessez-le-feu garanti par des observateurs militaires d’Etats membres de l’OSCE n’appartenant pas à l’OTAN.

Le second niveau concernerait des pourparlers entre l’OTAN et la Russie en vue d’établir une coopération et une sécurité indivisible. Les mesures proposées prévoient, entre autres, l’interdiction d’utiliser l’arme nucléaire, la restriction du déploiement de missiles intermédiaires ou à longue portée basés à terre, la non expansion de l’OTAN et la levée des sanctions dès la mise en œuvre d’un accord entre l’Ukraine et la Russie.

Les signataires sont l’ambassadeur ad honorem Leonidas Chrysanthopoulos, ancien ambassadeur en Pologne, au Canada, en Arménie et membre de l’Institut Schiller, Alexandros K. Katranis, ancien ambassadeur au Kazakhstan et en République démocratique du Congo, et Nikos D. Kanellos, ancien ambassadeur en Slovaquie, en Azerbaïdjan et au Vietnam.

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