« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller

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Après l’OXI du peuple grec, ce que l’Europe doit faire pour se libérer

9 juillet 2015

Le référendum historique tenu le 5 juillet en Grèce, qui a vu une grande majorité des Grecs rejeter le plan d’austérité d’une Troïka méprisée, ouvre la possibilité prometteuse de briser une fois pour toutes la politique de l’Union européenne et le système de l’euro.

Dans ce contexte, l’Institut Schiller soutient la déclaration de Jacques Cheminade, président de Solidarité et Progrès :

« Alexis Tsipras a rejeté le chantage des faux-monnayeurs et des maîtres-chanteurs européens. Il a gagné. Il a gagné contre le fascisme financier. Il a gagné avec un courage qu’aucun autre dirigeant européen n’a manifesté, qu’il soit dans la majorité ou dans l’opposition. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour l’Europe vraie, celle des peuples et des patries.

« Maintenant, l’essentiel reste à faire et c’est à nous d’agir :

« 1) Annuler la politique européenne d’austérité financière et mettre en œuvre une stratégie des peuples, par les peuples et pour les peuples.

« 2) Organiser de toute urgence une conférence européenne sur les dettes, prévoyant l’annulation des dettes odieuses et illégitimes et un moratoire pour les autres desserrant le garrot infligé aux peuples.

« 3) Mettre en œuvre une vraie séparation bancaire, un Glass-Steagall global, constatant la faillite des méga-banques, les mettant hors d’état de nuire et réorganisant leurs comptes.

« 4) Organiser entre pays européens, en dehors du système de l’euro et d’une UE qui s’est détruite elle-même, de grands projets de développement financés par le crédit public pour rétablir la justice sociale, la croissance physique et l’essor de la création humaine.

« 5) Accorder nos pays européens aux membres des BRICS dans une stratégie internationale gagnant-gagnant contre l’oligarchie financière, en mettant nos grands projets en commun.

« 6) Lancer le défi aux États-Unis de se joindre à cette dynamique en rejetant le régime anglo-américain de Bush-Obama.

« Vive la Grèce libre ! Soyons dignes d’elle en nous engageant dans la brèche qu’elle nous a ouverte. »

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