« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller

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Sans développement de toutes les nations, pas de paix possible sur notre planète

Plus d’un an après le début de la guerre en Ukraine, nous ne devons pas nous laisser abuser par les apparences. Le véritable enjeu, derrière la guerre par procuration en Ukraine, se trouve dans les efforts des nations du Sud pour se débarrasser de l’ordre colonial.

Seule une « Nouvelle architecture mondiale de sécurité et de développement », prenant en compte les intérêts de chaque pays en matière de sécurité est de nature à résoudre la crise. Un point de vue largement partagé dans le monde.

Au travers de son cycle de conférences « Leaders politiques et de la société civile du monde : stoppons le danger de guerre nucléaire maintenant », l’Institut Schiller travaille d’ores et déjà à rassembler les personnalités de toute la planète autour de cet objectif. Dans un monde dont le centre de gravité c’est déplacé loin des pays occidentaux, il soutient notamment les propositions qui font écho à ses propres engagements : invitation du pape à ce que le Vatican accueille des négociations de paix sans préconditions, appel du président brésilien Lula pour créer un « Club de la paix » ou encore la proposition chinoise en 12 points pour une solution diplomatique, une initiative accueillie favorablement par Helga Zepp-LaRouche.

Celle-ci a d’ailleurs proposé un document de discussion dans lequel elle présente les dix principes qui devraient sous-tendre toute nouvelle architecture internationale de sécurité et de développement .

Il est significatif que chacune des propositions mentionnées ici aient été ignorées par les pays de l’OTAN global qui vivent aujourd’hui sous le couperet d’une faillite de leur système financier, gangrené par deux quadrillions [2 x 1024] de dollars d’actifs financiers impayables. Là est la véritable cause du danger d’une guerre mondiale.

C’est pourquoi la lutte contre le danger de guerre nucléaire et la lutte pour mettre fin au colonialisme une fois pour toutes sont le même combat. Ils seront gagnés ensemble, ou perdus ensemble.

Le 1er avril 2023—Le monde a urgemment besoin d’une nouvelle architecture de sécurité et de développement, qui représente l’intérêt de tous les pays de la planète. Helga Zepp-LaRouche, fondatrice et présidente de l’Institut Schiller, a proposé dix principes comme base de cette architecture. Les trois initiatives du président Xi Jinping, l’Initiative de sécurité globale (GSI), l’Initiative de développement global (GDI) et l’Initiative de civilisation globale (GCI) sont une représentation proche de ce concept.

SAMEDI 15 AVRIL


Une nouvelle architecture de sécurité pour stopper la dérive vers une nouvelle guerre mondiale

On craint de plus en plus que la confrontation actuelle entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’OTAN, d’une côté, et la Russie et la Chine, de l’autre, ne débouche sur une escalade vers une guerre mondiale, voire nucléaire. C’est ce qu’expriment divers plans de paix proposés pour mettre fin à la guerre en Ukraine, émanant du Chinois Xi Jinping, du Brésilien Lula da Silva, du Turc Recep Erdoğan et du pape François. Ce qu’il faut maintenant, c’est dépasser rapidement la géopolitique pour dessiner les contours d’une nouvelle architecture de sécurité et de développement qui prenne en compte les intérêts de tous les pays de la planète.

(Modérateur : Dennis Speed)

— Helga Zepp-LaRouche (Allemagne), Fondatrice de l’Institut Schiller « Grandes perspectives pour le développement de la majorité mondiale »

Connie Rahakundini Bakri (Indonésie), conférencière, analyste stratégique, « Les fondations quadruples pour reconstruire le monde ».

— Prof. Wen Yi (Chine), macroéconomiste, ancien chercheur principal à la Réserve fédérale de Saint-Louis, Etats-Unis, « Le secret de la réussite économique chinoise »

Questions-réponses

— Son Excellence Igor Romanchenko (Russie) Ambassadeur de la Fédération de Russie au Pérou "Salutations à la Conférence

— Major Général Sebald Daum (ret.) et Lieutenant Général Manfred Grätz (ret.) (Allemagne) : « On ne fait pas paix avec toujours plus d’armes »

— Scott Ritter (États-Unis), ancien inspecteur en désarmement de l’ONU en Irak, « Armes nucléaires, démocratie et État profond ».

— Adolfo Pérez Esquivel, écrivain argentin et Prix Nobel de la Paix, message de salutation à la conférence lu par Juan Carrero (Espagne)

— Wolfgang Effenberger (Allemagne), auteur, « Les fondements du droit international »

— Alexander Bobrov (Russie), Doyen par intérim de l’École de gouvernement et d’affaires internationales, Université MGIMO (Institut d’État des relations internationales de Moscou) : « La nouvelle architecture de sécurité au miroir du concept de politique étrangère de la Russie pour 2023 »

— Lt. Col. Ralph Bosshard (ret.) (Suisse), Forces armées suisses ; consultant, affaires militaro-stratégiques, « La guerre en Ukraine est un indicateur et un accélérateur du déclin de l’Occident ».

— Michaël von der Schulenburg, diplomate (Allemagne) ONU/OSCE, « L’importance absolue de la Charte des Nations Unies ».

Questions-réponses


La « majorité mondiale » et le mouvement international pour la paix se battent pour le même objectif

Les nations de ce que l’on appelle le « Sud global », récemment décrites avec précision comme la « Majorité mondiale », s’opposent à la poursuite du pillage de leurs nations et à la destruction de leur souveraineté par ce que l’on appelle l’ « Ordre fondé sur des règles ». Elles se sont engagées à mettre fin au colonialisme une fois pour toutes. Le mouvement pacifiste qui émerge en Europe et aux États-Unis, en mettant de côté les idéologies qui divisent, s’attaque au même problème sous-jacent : l’effondrement du système financier transatlantique est le moteur de la guerre.

(modérateur : Stephan Ossenkopp)

— Diane Sare (États-Unis), Candidate LaRouchiste au Sénat de New York, 2024 ;
Discours d’ouverture

— S.E. Donald Ramotar (Guyane), ancien président de la Guyane

— Prof. Georgy Toloraya (Russia), directeur adjoint du Comité national russe de recherche sur les BRICS : “Le rôle croissant des BRICS+ dans la formation d’un monde meilleur”

— Herman (Mentong) Tiu Laurel (Philippines)

— Dr George Mutalemwa (Tanzanie) Africa Peace And Development Network

— Nick Brana (États-Unis), président national, People’s Party

— Angela McArdle (USA) Président du Comité National du Parti Libertarien

— Jack Gilroy (États-Unis), organisateur, Pax Christi, État de New York/Pax Christi International ; membre du conseil d’administration, New York Veterans for Peace

— Michel Cibot (France), délégué général de l’Association française des communes, départements et régions pour la paix, Hiroshima overseas partner : « Paix et développement : le niveau local »

Questions-réponses

— Berke Mustapha Berkil, 1er secrétaire du bureau des Relations internationales du parti Vatan, de Turquie. Message à la conférence

DIMANCHE 16 AVRIL


Mettre fin à l’économie de casino avant qu’il ne soit trop tard

L’effondrement du système financier transatlantique provoque la destruction de l’économie physique de nations entières et conduit le monde vers la guerre. La nécessité d’une mise en faillite ordonnée du système financier international, inspirée du modèle du « Glass-Steagall act », afin de mettre fin à l’économie de casino, tout comme les quatre principes économiques de Lyndon LaRouche, font l’objet d’un débat renouvelé. Le monde et toutes les nations qui le composent doivent revenir au développement de l’économie physique et rejeter les théories monétaristes. Le secteur agricole, qui doit être en mesure de répondre aux besoins alimentaires de la population mondiale, en est un exemple clé. Un manifeste d’agriculteurs du monde entier est en préparation et sera discuté au cours de ce panel.

(modérateur : Claudio Celani)

— Vidéo de la conférence de presse de Lyndon et Helga LaRouche, Douma d’État russe, (2001)

— Dennis Small (États-Unis), Executive Intelligence Review (États-Unis) ; « L’ingrédient essentiel d’une dédollarisation réussie : la science de l’économie physique selon Lyndon LaRouche »

— Cong. Benjamin Robles (Mexique) : « La lutte pour la nourriture et pour un nouvel ordre mondial ».

— Bob Baker (États-Unis), Mouvement international des agriculteurs

— Dr Jaap Hanekamp (Pays-Bas), chimiste, professeur University College Roosevelt

— Philippe Grégoire (France), président du Mouvement National des Éleveurs de nos Régions, « La coopération, et non la concurrence, au service du développement de chaque pays »

— Bill Bullard (USA) Directeur Général R-CALF USA

— James « Jim » Moore (USA), président de Alaska Trollers Association

— Julio De Vido (Argentine), ancien ministre de l’économie et des travaux publics, ancien membre du Congrès

— Marcos de Oliveira (Brésil), rédacteur en chef du Monitor Mercantil

— Pedro Páez (Équateur) ; ancien ministre de la Politique économique (2007-2008), « Trois piliers de l’alternative au système de spéculation financière en faillite ».

— Diogène Senny (Congo) ; secrétaire général de la Ligue panafricaine-UMOJA ; « L’annulation de la dette pour générer une renaissance africaine »

— Mohammad A. Toor (Pakistan-États-Unis), président du conseil d’administration du Congrès pakistano-américain

— Simon Miller (États-Unis) ; LaRouche Youth Movement, « Le parc industriel ’Great Stone’ de Biélorussie et l’initiative de coopération pour le développement (BRI) »


Fondements philosophiques nécessaires au nouveau paradigme

En novembre dernier, la fondatrice de l’Institut Schiller, Helga Zepp-LaRouche, a proposé dix principes comme base pour la mise en place d’une nouvelle architecture internationale de sécurité et de développement. Ces principes comprennent la nécessité de mettre les pratiques physiques et économiques de l’homme, centrées sur la créativité scientifique et culturelle, en cohérence avec les lois de l’univers physique ; et les questions philosophiques sous-jacentes de l’image de l’homme, y compris l’affirmation que l’homme est caractéristiquement bon, et que tout mal est le résultat d’un manque de développement - et peut donc être éliminé.

(modératrice : Helga Zepp-LaRouche)

Jacques Cheminade (France), président de Solidarité et Progrès, ancien candidat à l’élection présidentielle : « Libérer la puissance du travail humain pour notre changement d’époque »

— Dr. Chandra Muzaffar (Malaysia), président et fondateur, JUST International

— Chas Freeman (USA) ancien ambassadeur des Etats-Unis en Arabie Saoudite, ancien chef de mission adjoint en Chine
— M. Raufi (Afghanistan), Un plan pour la reconstruction économique de l’Afghanistan

— Prof. Cord Eberspächer (Germany), “L’étonnant manque de compétences de l’Ouest à l’égard de la Chine”

— Graham Fuller (USA), ancien diplomate et ancien vice-président du National Intelligence Council à la CIA

Shakeel Ahmad Ramay (Pakistan), directeur général de l’Institut asiatique de recherche et de développement de l’éco-civilisation

Questions-réponses

- CONCERT -

Cette conférence s’est clôturée avec un concert donné par le Schiller Institute Chorus :

Let Us Have Peace - extrait du Messie de Haendel

Online & St Paul & St Andrew

Les intervenants à la conférence sont originaires d’Afghanistan, d’Argentine, du Brésil, de Chine, d’Équateur, de France, d’Allemagne, de Guyane, d’Inde, d’Indonésie, de la Malaisie, des Pays-Bas, des Philippines, de Russie, d’Afrique du Sud, de Suisse, de Syrie, de Tanzanie, des États-Unis.


Les discours, en vrac ...