« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller
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Coalition internationale pour la paix
29 janvier 2025
Compte-rendu de la réunion de la CIP du 24 janvier
Helga Zepp-LaRouche a évoqué le « soulagement » dans le monde entier avec la fin du cauchemar Biden/Blinken et les changements spectaculaires qui se produisent à la suite de la nouvelle administration Trump, malgré les aspects problématiques. « La situation est très prometteuse, même si beaucoup de choses peuvent mal tourner ». Le décret signé par Trump pour la publication des dossiers « d’assassinat » - les dossiers JFK dans les 15 jours, et les dossiers RFK et MLK dans les 45 jours - est une « bombe ». La révélation des mensonges et de la dissimulation de la Commission Warren pourrait et devrait dissiper le brouillard créé dans l’esprit des gens sur les crimes déclenchés par l’assassinat du président John F. Kennedy.
L’interprétation, lors du 50e anniversaire des funérailles de Kennedy à Boston, du Requiem de Mozart par la chorale de l’Institut Schiller - accompagné de déclarations enregistrées du président Kennedy sur les questions de développement, de science et de culture - a démontré la profonde différence qui existait entre lui et tous les présidents ultérieurs. Ces révélations, a-t-elle souligné, pourraient ouvrir la voie à un retour des États-Unis à leurs meilleurs moments de progrès technologique, de croissance industrielle et de coopération avec d’autres nations souveraines. Une récente vidéo publiée par Robert F. Kennedy Jr, qui a intégré l’équipe de Trump, montre le rôle des grands spéculateurs financiers de BlackRock dans les guerres et le pillage économique menés par le complexe militaro-industriel.
Le plan Oasis est l’élément unique qui peut rassembler le monde et non seulement apporter la paix en Asie du Sud-Ouest, mais aussi donner au monde la direction et l’espoir d’une ère de sécurité et de développement pour toutes les nations.
Le colonel Richard H. Black a salué le potentiel de Kash Patel en tant que directeur du FBI, de Tulsi Gabbard en tant que directrice du renseignement national et de Pam Bondi en tant que procureur général, qui pourraient faire le ménage dans les « agences de renseignement malhonnêtes ». Il a souligné la longue histoire de la corruption au sein du FBI, passant en revue plusieurs des principaux points de la brochure récemment publiée par l’Organisation LaRouche, Le Bureau des menteurs (« The Liars’ Bureau »). Il a décrit le rôle de Tulsi Gabbard, ainsi que le sien, dans la révélation du financement par les États-Unis de l’opération d’Al-Qaïda visant à renverser le gouvernement de Bachar el-Assad en Syrie, notant que la visite de Gabbard à Assad a eu lieu un an après la sienne, en tant que premier dirigeant politique américain à rendre visite à Assad.
Graham Fuller a fait l’éloge des BRICS, la partie la plus importante du monde émergent. Il a appelé à un renouvellement du JCPOA (Joint Comprehensive Plan of Action), plan pour garantir que le programme nucléaire de l’Iran serait exclusivement pacifique que Trump a démantelé lors de son premier mandat. Une telle initiative pourrait contribuer à rapprocher les États-Unis et la Russie et constituerait une extension importante du plan Oasis à l’Iran et, au-delà, à l’Asie centrale. La question est de savoir si les États-Unis verront les BRICS comme une ouverture ou une menace.
La question du Groenland est intéressante, car le peuple inuit s’étend du Canada au Groenland et constitue l’une des plus grandes populations indigènes au monde. La prise en compte des besoins de développement de cette population et des riches ressources du territoire modifierait le caractère du conflit potentiel entre les superpuissances sur la question de la région de l’Arctique et de la route maritime du Nord.
Alon-Lee Green, responsable de l’organisation pacifiste Standing Together en Israël et en Palestine, a été interviewé par Gerald Belsky, de l’Institut Schiller, et a exprimé l’espoir que le cessez-le-feu tienne, que les bombes ne tombent plus, que les gens retournent chez eux (« bien que la plupart de leurs maisons aient été détruites ») et que les otages et les prisonniers soient libérés. Il a averti que cela pourrait ne pas durer, car nous constatons déjà que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a déplacé ses forces en Cisjordanie. Si Alon-Lee Green a d’abord émis des réserves sur le plan Oasis, estimant qu’il fallait d’abord assurer la paix et l’indépendance des Palestiniens, de peur que les propositions économiques ne deviennent une diversion, Gerald Belsky a souligné que sans une perspective de développement, le processus de paix n’aboutirait pas, et a déclaré que les aspects politiques et économiques devaient être menés simultanément, ce que Green a approuvé.
Mme Zepp-LaRouche s’est jointe à la discussion pour affirmer que le Plan Oasis ne fonctionnerait que s’il y avait un changement fondamental dans les paramètres mondiaux, mais que ce changement est, en fait, exactement ce qui est en train de se dessiner. Elle a rapporté que l’économiste et professeur chinois Zhang Weiwei, s’exprimant lors d’une récente conférence de l’Institut Schiller, a déclaré que la Chine pourrait construire ce vaste projet pour garantir l’eau et l’énergie. Nous avons une occasion rare et cruciale, a-t-elle déclaré, de permettre aux gens de sortir de leur mode de pensée figé et de provoquer de grands développements, comme cela s’est produit pendant la Renaissance, qui a ouvert la voie à une ère moderne. Pour sauver Gaza, il faut à la fois créer un État pour le peuple palestinien et mettre en œuvre le processus de développement représenté par le Plan Oasis.
Larry Johnson a averti que la CIA mentait au président Trump, en exagérant les pertes russes en Ukraine et en faisant croire que la Russie était en train de perdre la guerre. Larry Johnson espère que Donald Trump mettra un terme aux ventes d’armes à l’Ukraine, ce qui pourrait peut-être mettre fin à la guerre. Il a également affirmé que Trump avait ordonné un audit du ministère de la Défense, qui mettrait à jour une grande partie de la corruption.
Jose Vega, dirigeant du mouvement LaRouche et ancien candidat au Congrès, a demandé si la déclaration de Donald Trump selon laquelle il envisageait de rencontrer Vladimir Poutine et Xi Jinping pour discuter des armes nucléaires pourrait déboucher sur un accord visant à mettre fin à ces armes. Mme Zepp-LaRouche a répondu que leur contrôle ne fonctionne pas et que, de toute façon, tous les accords précédents ont disparu. Il faut plutôt développer de nouveaux principes physiques susceptibles de rendre les armes nucléaires obsolètes, comme l’a proposé Lyndon LaRouche avec son Initiative de défense stratégique (IDS). Le déploiement par la Russie du missile hypersonique Orechnik témoigne d’avancées dans cette direction. Nous devons rassembler les chercheurs scientifiques du monde entier pour développer cette alternative.
Un certain nombre de personnes présentes ont remis en question certaines des politiques défendues par les différents orateurs, ce qui a donné lieu à une discussion animée. Une personne s’est plainte que l’énergie nucléaire n’était plus nécessaire, que l’énergie solaire fournirait tout ce dont le monde avait besoin. Mme Zepp-LaRouche a demandé à l’auteur de la question d’examiner la question de la « densité du flux d’énergie » et ce qui était nécessaire à une humanité en expansion pour répondre à un besoin accru d’énergie. Un autre participant a contesté ce qu’il a qualifié de « soutien à Donald Trump », comparant celui-ci aux dirigeants de droite en Israël et l’accusant d’appartenir à une « internationale conservatrice », la documentation à ce sujet pouvant être trouvée en ligne. Elle a répondu que les gens ne devraient pas croire aveuglément ce qu’ils lisent en ligne ou lorsqu’ils cherchent quelque chose sur Google - l’idée même que la connaissance consiste à « googler » est ridicule, a-t-elle dit. Elle a conclu les débats en soulignant que nous vivons un moment de grands changements dans le monde, et que nous devons tous travailler ensemble pour convaincre chaque pays de revenir au meilleur de sa propre culture, de rassembler ces expressions culturelles pour un nouveau paradigme pour toute l’humanité. Le Plan Oasis pour l’Asie du Sud-Ouest peut constituer un pas décisif dans cette direction. « Dans des moments comme celui-ci, les idées sont importantes. Il faut se débarrasser des déchets culturels, comme on le fait en Asie. »