« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller
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7 novembre 2011
Patriote et citoyen du monde, le poète allemand et citoyen d’honneur français Friedrich Schiller, vient de faire entendre sa voix dans le débat vital sur l’annulation des dettes illégitimes qui oppressent aujourd’hui les peuples d’Europe. C’est le grand quotidien d’outre-Rhin FAZ qui a publié en première page dimanche et lundi le facsimilé d’un fragment manquant de la fameuse Ode à la Joie , le poème de Schiller qui inspira la Neuvième Symphonie de Beethoven.
« Jeder Schuldschein sei zernichtet ausgesöhnt die ganze Welt, Brüder überm Sternenzelt Richtet man, wie wir gerichtet. » « Que tous les titres de dette soient abolis et le monde entier réconcilié Frères, il en est décidé au delà du firmament, comme nous en avons jugé. »
« Que tous les titres de dette soient abolis et le monde entier réconcilié Frères, il en est décidé au delà du firmament, comme nous en avons jugé. »
Le FAZ souligne que le chantage à la dette des puissances financières existait déjà dans les années 1780 et que ce qu’attaquait Schiller en son temps n’est pas moins différent que l’actuelle situation européenne. Le principal quotidien allemand ne manque pas non plus de souligner avec force ironie que l’Ode à la joie reprise par Beethoven est officiellement l’hymne de l’Europe « unie ».
A cette occasion, et puisque Schiller entendait libérer les français du tragique conflit entre la froide raison et le sauvage sentiment, nous vous invitons à écouter, ou réécouter, la chorale de l’Ode à la Joie interprétée par nos camarades-militants du parti allemand Büso (Texte en français ci-dessous) :
Beethovens 9. Symphonie in der Verdi-Stimmung, c... par Buergerrechtsbewegung
Joie ! Ô étincelle divine, Fille de l’Elysée, Nous entrons l’âme enivrée Dans ton temple glorieux. Ton magique attrait resserre Ce que la mode en vain détruit ; Tous les hommes deviennent frères Où ton aile nous conduit. Si le sort comblant ton âme, D’un ami t’a fait l’ami, Si tu as conquis l’amour d’une noble femme, Mêle ton exultation à la nôtre ! Viens, même si tu n’aimas qu’une heure Qu’un seul être sous les cieux ! Mais vous que nul amour n’effleure, En pleurant, quittez ce choeur ! Tous les êtres boivent la joie, En pressant le sein de la nature Tous, bons et méchants, Suivent les roses sur ses traces, Elle nous donne baisers et vendanges, Et nous offre l’ami à l’épreuve de la mort, L’ivresse s’empare du vermisseau, Et le chérubin apparaît devant Dieu. Heureux, tels les soleils qui volent Dans le plan resplendissant des cieux, Parcourez, frères, votre course, Joyeux comme un héros volant à la victoire ! Qu’ils s’enlacent tous les êtres ! Ce baiser au monde entier ! Frères, au-dessus de la tente céleste Doit régner un tendre père. Vous prosternez-vous millions d’êtres ? Pressens-tu ce créateur, Monde ? Cherche-le au-dessus de la tente céleste, Au-delà des étoiles il demeure nécessairement.
Si le sort comblant ton âme, D’un ami t’a fait l’ami, Si tu as conquis l’amour d’une noble femme, Mêle ton exultation à la nôtre ! Viens, même si tu n’aimas qu’une heure Qu’un seul être sous les cieux ! Mais vous que nul amour n’effleure, En pleurant, quittez ce choeur !
Tous les êtres boivent la joie, En pressant le sein de la nature Tous, bons et méchants, Suivent les roses sur ses traces, Elle nous donne baisers et vendanges, Et nous offre l’ami à l’épreuve de la mort, L’ivresse s’empare du vermisseau, Et le chérubin apparaît devant Dieu.
Heureux, tels les soleils qui volent Dans le plan resplendissant des cieux, Parcourez, frères, votre course, Joyeux comme un héros volant à la victoire !
Qu’ils s’enlacent tous les êtres ! Ce baiser au monde entier ! Frères, au-dessus de la tente céleste Doit régner un tendre père. Vous prosternez-vous millions d’êtres ? Pressens-tu ce créateur, Monde ? Cherche-le au-dessus de la tente céleste, Au-delà des étoiles il demeure nécessairement.