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Chute de la Maison Windsor : le plus tôt sera le mieux

6 août 2015

Depuis que The Sun a publié le 18 juillet un extrait filmé montrant la future reine Elizabeth, alors jeune princesse, faisant le salut nazi, on a assisté à un déchaînement d’articles, fort utiles d’ailleurs, sur les affinités de la monarchie et de l’aristocratie britanniques avec Hitler et le mouvement nazi.

L’intérêt s’est manifesté également avec la vente aux enchères le 30 juillet de rares photographies du Duc de Windsor (anciennement le Roi Edouard VIII), au cours de sa visite en Allemagne nazie en 1937. Le même jour, la chaîne Channel 4 doit diffuser la première partie d’un documentaire sur le Prince Philip et la tentative manquée de le couronner Roi du Royaume-Uni et du Commonwealth.

Un article bien documenté de l’historien britannique Max Hastings, spécialiste des questions militaires et ancien rédacteur du Telegraph, est paru le 22 juillet dans le New York Post. Hastings affirme que toute l’aristocratie britannique avait soutenu les nazis au cours des années 30 ; ils craignaient le communisme, admiraient Hitler et trouvaient respectable l’antisémitisme.

« Au sommet de l’aristocratie, écrit-il, se trouvait une brochette de ducs montrant publiquement leur enthousiasme à l’égard du dictateur – Westminster, Wellington, Buccleuch, Bedford, Marlborough, Hamilton, pour ne nommer que les plus connus. Le Duc de Wellington était un membre du Link, le groupe d’extrême-droite dont les membres les plus éminents furent internés pour des raisons de sécurité en 1940. »

Un facteur ayant sans doute contribué au changement est la crainte croissante, au sein des élites britanniques, que la reine Elizabeth et son consort soient incapables de régner sur l’Empire britannique dans les conditions d’un effondrement de tout le système financier transatlantique.

Rétablir la vérité historique est bien sûr de la plus grande importance. Encore plus important toutefois, est d’exposer la politique perverse de la monarchie et de l’Empire aujourd’hui, et de leurs alliés, qui exigent le fascisme financier, y compris sous prétexte de vouloir « sauver notre planète ».

Cette continuité a été soulignée par Finian Cunningham, un écrivain irlandais spécialiste des affaires internationales, dans un article publié sur le site de la Strategic Culture Foundation. Il écrit que «  la tendance fasciste de l’État britannique est encore très vivante aujourd’hui. Et il ne s’agit pas que de la Grande-Bretagne, mais aussi des soi-disant démocraties européennes, et aussi des Etats-Unis. »

Cunningham cite en exemple la manière dont l’UE pille la Grèce aujourd’hui, « au plus grand mépris du mandat démocratique du peuple grec », tout en « sponsorisant une régime néonazi en Ukraine ». Et la Grande-Bretagne impose « un régime d’austérité draconien » à sa propre population, et « bombarde à volonté des pays étrangers, en violation du droit international ».

Comme le faisait remarquer Helga Zepp-LaRouche le 25 juillet dans un article : « Plus vite on se débarrasse de la Maison de Windsor, meilleures sont les chances de réorganiser le système financier transatlantique, en situation de faillite totale, et d’éviter une nouvelle guerre mondiale, qui serait cette fois thermonucléaire. »

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