« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller

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Non à la COP21 - le sommet de la dépopulation

22 octobre 2015


Le sommaire du dossier :
COP21, le sommet de la dépopulation
Le climat, une nouvelle religion ?
Seule ressource inépuisable : la créativité humaine


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COP21, le sommet de la dépopulation

Avec 195 nations et 40 000 personnes attendues, Paris accueillera du 30 novembre au 11 décembre 2015 la COP21, le plus grand « sommet climatique » de l’histoire. La France compte y imposer ce que les Occidentaux ont échoué à faire avaler aux pays émergents lors du sommet de Copenhague en 2009 : un « accord contraignant » qui, au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, édictera des politiques de désindustrialisation massive qui se traduiront, en réalité, par une chute brutale du niveau de vie et de la démographie mondiale.

Pour faire avaler cette couleuvre, on cherche à nous faire peur. Alors que la science nous enseigne que le climat terrestre a toujours varié en fonction de l’activité solaire, c’est l’activité productive de l’homme qui se retrouve soudainement clouée au pilori ! Si l’on ne sort pas des énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz, etc.) et du nucléaire, nous disent les catastrophistes, le climat deviendra fou ! Pour y faire face, la solution serait une transition énergétique totale vers les énergies « renouvelables » (éolien, solaire, etc.).

Ce qu’ils oublient de préciser, c’est que grâce aux ressources fossiles et au nucléaire, la Terre peut accueillir 7 milliards d’individus et plus, alors qu’avec les énergies renouvelables, de très faible densité et intermittentes de surcroît, cette capacité d’accueil dépassera à peine le milliard ! Car chaque type de combustible possède sa propre densité énergétique intrinsèque définissant le travail qu’il peut accomplir.

C’est pour rappeler ces principes universels que l’Institut Schiller publie ce document à grande diffusion. Certes, les rangs des scientifiques hostiles à l’obscurantisme catastrophiste grossissent. Cependant, le citoyen lambda, soumis au martèlement incessant de médias au service des pouvoirs dominants, finit par considérer la moindre canicule, inondation, pollution, tornade ou tremblement de terre comme l’expression la plus manifeste de la « colère » d’une « mère Terre » de plus en plus fâchée contre les hommes qui l’exploitent.

Imposture

Avant de passer aux arguments scientifiques, voyons brièvement d’où vient cette politique qu’il faut bien qualifier d’imposture. Personne de sensé ne peut associer l’ancien Premier ministre britannique Margaret Thatcher, le démocrate américain Al Gore ou le prince Philip d’Édimbourg à des figures de progrès. Pourtant ce sont eux qui, du cœur même de l’oligarchie financière et politique de la planète, ont déclenché cette imposture.

Thatcher fut la première à lancer cette campagne avec un discours à la Royal Society de Londres, le 27 septembre 1988, et l’on sait que c’est un proche du prince Philip, sir Crispin Tickell, qui l’a recrutée à ces thèses. Pourtant, dans les années 70, Tickell prêchait la théorie du refroidissement climatique ! Car entre 1945 et 1970, une baisse importante de la température a eu lieu, et ceux qui aujourd’hui sont à l’origine de la grande peur du réchauffement climatique étaient déjà à la manœuvre, pour faire dire au climat ce qui peut servir leurs intérêts, comme le confirme un article de Time Magazine du 24 juin 1974… qui titrait « Vers un autre âge glaciaire ».

Le GIEC

Deux mois plus tard était mis sur pied par John Houghton, autre conseiller de Thatcher, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), organisme qui, depuis, évalue pour les gouvernements les risques induits par les changements climatiques.

Alors que le GIEC est présenté comme l’autorité scientifique du climat, ses évaluations ne reposent que sur une petite équipe de statisticiens et de mathématiciens qui tentent de mettre en équations le fonctionnement de la planète dans des modèles informatiques, moulinant la masse de données fournies par des centaines de scientifiques parmi les fameux 2500 que compte le GIEC. Les autres se concentrent non sur les causes d’un éventuel réchauffement mais sur ses conséquences possibles. De plus, seuls 20 % des experts du GIEC sont liés aux sciences du climat ! Le problème du GIEC, constatait en 2009 le ministre indien de l’écologie, M. Ramesh, est qu’« il ne fait aucune recherche originale. (…) Il ne fait que reprendre la documentation déjà publiée, à partir de laquelle il dégage des évaluations ».

Pourtant, c’est d’une main de fer que ces modélisateurs imposent la thèse de l’origine anthropogénique, humaine, du réchauffement climatique, éliminant toutes les voix discordantes d’une partie non négligeable de la communauté scientifique. En 1989, le professeur Stephen Schneider, l’un des pères de la théorie du réchauffement climatique, après avoir promu celle du refroidissement dans les années 70, décrit dans le magazine Discover :
 En tant que scientifiques, nous sommes tenus à l’éthique scientifique, promettre de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité… mais, de l’autre côté (…) nous avons besoin d’obtenir un accord large, et de capturer l’imagination du public. (…) C’est pourquoi nous devons offrir des scénarios effrayants, faire des déclarations simplistes et dramatiques, ne pas faire état des doutes qu’on pourrait avoir…

Le 17 novembre 2009, à la veille de la conférence de Copenhague sur le climat, éclatait un scandale qui confirme bien qu’il s’agit là de la « méthode du GIEC ». Phil Jones, directeur de la Climatic Research Unit (CRU) de l’université d’East Anglia en Angleterre, qui fournit des données pour les rapports du GIEC, était accusé de se livrer à de grosses manipulations statistiques pour renforcer la véracité des thèses de son donneur d’ordre, contre celles de ses adversaires dans le monde scientifique. Le scandale fut étouffé, mais plus d’un millier de courriels, publiés à l’insu de l’intéressé, sont là pour établir la véracité de ces accusations.

Il paraît que tout le monde est convaincu, mais ... Savez-vous quel est le taux de CO2 dans l’atmosphère ?
• 4 % ? • 0,4 % ? • 0,04 % ?
Réponse [1]

La vérité qui dérange le GIEC

Prenons un autre acteur essentiel dans cette affaire, Al Gore, dont le film documentaire, Une vérité qui dérange, a été présenté à l’Assemblée nationale française sous les auspices de son président d’alors, Jean-Louis Debré, et de Jacques Chirac. Or ce bon apôtre du réchauffement climatique est aujourd’hui au cœur des spéculations financières sur les échanges de « droits à polluer ». Il a fondé à Londres, avec David Blood, le hedge fund Generation Investment Manager, dont le surnom « Blood and Gore » traduit la réputation sulfureuse des deux personnages.

Revenons enfin au prince Philip et à ses proches, car leurs activités révèlent les véritables buts de l’imposture climatique : utiliser le prétexte du climat pour réduire massivement le niveau de vie de la population mondiale et le nombre d’individus qui la composent, une préoccupation majeure de l’élite britannique depuis Malthus. Aldous Huxley n’affirme-t-il pas dans son « Retour au meilleur des mondes » que la limite souhaitable de la population humaine est de moins de deux milliards ?

Dans la préface d’un ouvrage publié en 1986, Si j’étais un animal, puis dans un entretien avec Deutsche Presse Agentur en 1988, le prince Philip fait mieux : il déclare vouloir se réincarner en virus mortel pour pouvoir réduire la surpopulation ! Crispin Tickel énonça le même objectif dans la chapelle du château de Windsor, le 26 avril 1991, après avoir fait l’éloge de Malthus. Tickel était membre de l’Optimum Population Trust (devenu Population Matters), qui en 2009 souhaitait une population mondiale amputée de 4 à 5 milliards. Jonathan Porrit, autre membre de ce mouvement et conseiller de l’ancien Premier ministre britannique Gordon Brown, proposait aussi de réduire la population anglaise de moitié, à 30 millions.

Il ne s’agit pas là des délires d’un prince potiche ou d’un petit groupe d’extrémistes. Lors de deux sommets préparatoires à la COP 21, deux proches du prince Philip ont été reçus en invités d’honneur. Martin Palmer d’abord, président de l’ARC (Alliance des religions et de la conservation), qui co-présida avec Nicolas Hulot le Sommet des Consciences organisé à l’Elysée. Il a été invité pour les réseaux religieux qu’il a tissés de par le monde et qui pourront rallier des millions de fidèles à cette cause. Hans Joachim Schellnhuber ensuite, un chimiste allemand qui dirige un organisme officiel de conseil en climat (WGBU). Dans le cadre de ses fonctions, il a publié un rapport appelant le monde à sortir entièrement des énergies fossiles et du nucléaire. C’est d’ailleurs lui qui a convaincu Angela Merkel de sortir du nucléaire.

Et pour montrer le « sérieux » de notre pays, bien avant l’ouverture de la COP, le gouvernement français a voté une loi de transition énergétique qui octroie des subventions massives aux énergies renouvelables, pourtant incapables de jouer un rôle autre que d’appoint dans l’économie, et qui fait monter les prix des énergies dont dépend notre survie. La taxe carbone sur les énergies fossiles sera quadruplée et la part du nucléaire passera de 75 % à 50 % dans notre production d’électricité, aujourd’hui la moins chère au monde !

Quelques mythes à propos du climat et du GIEC

Le GIEC, institution scientifique indépendante
FAUX ! Le GIEC produit deux types de rapports tous les 5 à 7 ans, un rapport complet et une version résumée à l’attention des décideurs — celle dont les médias vous abreuvent sans cesse. Ce résumé est validé ligne par ligne par les gouvernements des 195 pays membres.
Le GIEC est donc une institution politique.

La science du climat est aboutie, les prévisions du GIEC sont solides
Faux ! Les projections des températures à venir viennent uniquement de modèles informatiques, pilotés par une toute petite poignée de scientifiques parmi les fameux 2500 qui participent au GIEC.
Ces modèles n’ont pas été capables de prévoir la stagnation des températures, observée depuis plus de 15 ans (Encadré RT.3 Figure 1a du Cinquième Rapport d’évaluation (AR5) du GIEC). Ils ne reproduisent pas non plus la hausse de 0,6°C qui a eu lieu entre 1910 et 1945 (autant qu’entre 1975 et 2000 !), ni la baisse entre 1945 et 1975, (figure RT.9a de l’AR5 du GIEC).
De plus, dans son dernier rapport pour les décideurs, le GIEC prévoit une augmentation des températures globales d’ici 2100 comprise entre 0,3°C et 4,8°C. Un écart de 1600 % ! Quelle science se permet de faire taire ses contradicteurs en affichant une telle marge d’erreur ?

Il y a de plus en plus d’événements climatiques cataclysmiques
Rien ne permet de l’affirmer ! Dans son dernier rapport de 2013, le GIEC lui-même écrit que « les bases de données existantes ne montrent aucune tendance significative dans la fréquence des cyclones tropicaux durant le siècle dernier ». Idem à propos des inondations, tempêtes, orages, grêles, etc., aucun ensemble de données globales ne permet d’affirmer quoi que ce soit.

Le Groenland fond, le pôle Nord va disparaître
FAUX ! Après une année exceptionnelle de fonte en 2007, plusieurs scientifiques avaient affirmé que leurs modèles (sic) prévoyaient une disparition de la glace arctique à l’été 2013, affirmation notamment reprise par Al Gore depuis la remise de son prix Nobel de la paix en 2007 jusqu’au sommet de Copenhague en 2009. Malgré une reprise en boucle de ces incantations par les médias jusqu’à aujourd’hui, les glaces arctiques semblent s’être stabilisées depuis 7-8 ans, malgré une forte amplitude saisonnière. De son côté, la banquise antarctique ne cesse de s’étendre depuis 30 ans (données : cryosphere, Université de l’Illinois, USA).

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Le climat, une nouvelle religion ?

Matraqués dès leur plus jeune âge sur la menace du CO2, bon nombre de nos concitoyens sont devenus des adeptes de cette nouvelle religion. Qui n’a pas entendu le « elle meurt, elle meurt, elle meurt la planète », entonné dans les écoles ? Qu’il pleuve ou qu’il fasse chaud, tout est devenu « preuve » de l’existence de ce changement climatique !

Il faut raison garder ! Le climat a toujours connu de fortes variations, des périodes de glaciation et de dégel avec des écarts de température pouvant aller jusqu’à 10° ou 15°, bien au delà des 4,8° qui, selon les prévisions du GIEC, relayées et amplifiées par les médias et les politiques, condamneraient à mort notre planète. Il ne faut pas non plus confondre météo et climat : la météo se mesure à très court terme, alors que le climat est un phénomène qui se mesure sur au moins trente ans. Enfin, si tout le monde est contre la pollution, le lien entre combustion des énergies fossiles par l’homme et réchauffement climatique n’est pas prouvé.

Fig. 1 - Hausse de 1° de la température mesurée par le thermomètre Central England (courbe violette) de 1659 à 2009 et évolution des émissions mondiales de CO2 (courbe noire).

Outre les périodes anciennes de glaciation et de dégel, il y eut, par exemple, entre les XIIe et XIIIe siècles, un « optimum médiéval », où l’Europe a connu des températures plus élevées qu’aujourd’hui, puis un « petit âge glaciaire » entre le XVe et le XVIIIe siècle. Les activités humaines ne peuvent être tenues pour responsables de ces variations car l’ère industrielle n’avait pas encore débuté. D’ailleurs, selon le thermomètre le plus ancien, le Central England, la température n’a commencé à monter qu’en 1695, bien avant les émissions de CO2 de la révolution industrielle. (Fig. 1)

Si les organisateurs de la COP 21 reconnaissent bien tout cela aujourd’hui, ils prétendent que la forte hausse de la température que nous connaissons depuis les années 1970 n’a pas de comparaison historique et ne peut donc s’expliquer que par la très forte utilisation par l’homme des énergies fossiles. Et là, il y a mensonge. Car depuis 2002, les relevés de température par les satellites UAH et RSS montrent une stagnation, voire même une légère baisse, balayant toutes les prévisions du GIEC. De même pour la banquise de l’Arctique, qui aurait dû fondre complètement en 2013 selon Al Gore, ce qui n’a pas eu lieu. Au contraire, elle s’est reconstituée en 2013 et 2014 et celle de l’Antarctique bat tous les records de croissance, au point que la base de l’Institut polaire français sur place n’a pu être ravitaillée depuis 2012, car la banquise s’est maintenue pendant l’été austral !

Tout cela a conduit les experts, prudents, à ne plus parler de « réchauffement climatique » mais de « dérèglement climatique ». Même Laurent Fabius, grand organisateur de la COP 21, expliquait au Sommet des Consciences en juillet qu’il faut dire « dérèglement », car à tel moment, il y aura réchauffement et à tel autre, refroidissement !

Les vrais scientifiques à l’assaut de l’île de Laputa de Gulliver

Autant d’incohérences, que seule une minorité de savants dans le monde ose dénoncer, bravant le contrôle dictatorial imposé dans la ligne politique par le GIEC. Trois siècles après Jonathan Swift qui, dans ses Voyages de Gulliver, se moquait des charlatans de l’Académie des sciences britannique de l’époque, serions-nous devant une nouvelle imposture de nos « amis » britanniques ? Dans cette île affublée du surnom évocateur de Laputa, cette Académie et ses chercheurs s’affairaient, selon Swift, à extraire des rayons de soleil prisonniers des concombres !

Fig. 2 - Trois phénomènes corrélés à un cycle d’environ 60 ans : variation du niveau des océans (a) ; variation du volume de la banquise aux pôles (b) ; variation de la température mesurée par le satellite HadCRUT4 (c).

En France, l’opposition continue, elle, à donner de la voix : bon nombre de savants, climato-optimistes, comptent bien se faire entendre dans cette COP 21. Parmi eux François Gervais, professeur émérite de physique à l’université François Rabelais de Tours et relecteur critique du GIEC dans son dernier rapport de 2013. Constatant les failles de la thèse « officielle », il travaille sur d’autres hypothèses permettant de mieux expliquer les phénomènes constatés, notamment la forte baisse des températures constatée entre 1945 et 1970, qui n’apparaît même pas dans les courbes du GIEC, et la stagnation depuis 2002. Parmi elles un cycle de 60 ans, en phase avec les systèmes océano-atmosphériques d’oscillations multi-décennales de l’Atlantique (AMO) et du Pacifique (PDO), auquel apparaissent clairement corrélés la température et le niveau des océans et des banquises polaires. (Fig. 2) La cause de ce cycle évoqué par François Gervais et Nicolas Scafetta, professeur américain de l’université de Duke, n’est pas connue. Selon François Gervais, Scafetta montre « que ces différentes périodes coïncident avec les résonances correspondant au mouvement du Soleil par rapport au centre de gravité du système solaire. »

Au centre, le soleil

C’est au niveau de l’hypothèse solaire que les travaux de Vincent Courtillot, de l’Institut du Globe, et de son équipe ont beaucoup contribué à rétablir une vérité. Il a fallu, en effet, que des physiciens, spécialistes de l’activité magnétique du Soleil et de son impact sur Terre, reviennent sur la scène du climat pour que le Soleil réapparaisse comme principale cause de tous les phénomènes climatiques.

Fig. 3 - Lien entre activité magnétique du Soleil (bleu et vert), irradiance solaire (rose) et températures (rouge). Courtillot

Voyant que les prévisions du GIEC n’étaient pas avérées, M. Courtillot demanda à accéder aux bases de données du centre de recherche climatique anglais, le Hadley Center, sur lesquelles se fonde le GIEC. Ces données lui ayant été refusées, son équipe a refait les calculs de 44 stations en Europe et en Amérique du Nord, constatant que l’activité magnétique du Soleil expliquait parfaitement les variations de température sur Terre, y compris la stagnation actuelle. (Fig. 3)

Auparavant, Milankovic avait pu expliquer les périodes de glaciation et de réchauffement par les changements de position de la Terre par rapport au Soleil. L’excentricité de l’orbite terrestre, l’inclinaison de la Terre par rapport à l’axe de l’écliptique et l’effet toupie de la Terre qui tourne sur elle-même, définissent, en effet, trois cycles de 100 000 à 400 000 ans, 40 000 ans et 20 000 ans. Autre cycle solaire dont l’impact sur la température est bien établi, celui de 11 ans, qui mesure l’activité magnétique du Soleil via l’étude des taches solaires.

Et si les étoiles faisaient la pluie et le beau temps ?

Au-delà du Soleil, cependant, il y a aussi le cosmos, et c’est à ce niveau que les possibles révolutions scientifiques sont à venir. Avec les travaux du scientifique danois Henrik Svensmark, dans les années 1990, une relation complexe est apparue entre la Galaxie, le Soleil et la Terre. Par son activité magnétique, le Soleil protège la Terre des rayons cosmiques qui arrivent en permanence de l’espace sidéral, en les déviant : plus l’activité solaire est importante, moins les rayons cosmiques atteignent notre planète ; dès qu’elle chute, ils pénètrent davantage.

Fig. 4 - Variation de la couverture nuageuse de basse altitude (bleu) et du flux de rayonnements cosmiques (rouge). Marsh et Svensmark

Svensmark établit la première corrélation entre flux de rayons cosmiques et formation, par ionisation, des couches nuageuses, attirant l’attention sur le fait que des changements dans la couche nuageuse peuvent avoir un impact très important sur le climat. (Fig. 4) En 2011, une équipe du CERN a confirmé cette corrélation (projet Cloud). Ainsi, lorsque l’activité solaire diminue, la pénétration des rayons cosmiques augmente, les couches nuageuses s’étendent et la température terrestre tend à s’abaisser. C’est l’inverse qui se produit lorsque l’activité solaire s’accroît. Voilà une découverte qui met à mal les prévisions du GIEC, qui ne tient pas du tout compte de ces données dans ses modèles.

Les thèses frauduleuses d’une oligarchie financière incapable de découvrir de nouvelles ressources, et qui préfère réduire la population et accaparer les ressources « limitées », se trouvent ainsi exposées.

L’innocence du carbone

A propos du livre de François Gervais

Nous vous invitons à vous projeter dans l’esprit d’un chercheur (ancien responsable d’un laboratoire mixte de recherche CNRS/université de Tours, spécialiste des rayonnements infrarouges et des matériaux), qui a abandonné l’écriture du livre retraçant sa carrière pour creuser un paradoxe scientifique. Convaincu de la responsabilité de l’homme dans le réchauffement climatique, il réalise que la communauté scientifique n’est pas aussi persuadée que le CO2 en soit la cause. Il se lance alors dans plus de trois ans de recherche à travers les milliers d’articles que compte la littérature sur le sujet. Pour en avoir le cœur net, il postule pour devenir relecteur critique du GIEC, à l’occasion de la rédaction de son cinquième rapport ARS5. Sa candidature acceptée, François Gervais tente pendant deux ans de confronter les experts sur des dizaines de questions, remarques ou publications scientifiques remettant en cause leur conclusion, et à chaque fois la réponse est la même : « Nous n’allons pas investiguer. »

Sachez aussi que le résumé (30 pages) du rapport du GIEC destiné aux décideurs a été rédigé par des scientifiques... sous la supervision de représentants des différents gouvernements !

Suite à ce refus catégorique du dialogue et conscient que plus de 1300 publications scientifiques présentent des conclusions contraires à celle du GIEC, François Gervais décide de publier le livre L’innocence du carbone. Pour lui, la théorie selon laquelle les émissions de CO2 d’origine humaine font augmenter la température, exagère considérablement la réalité d’un phénomène proche de la saturation. Tout d’abord l’effet de serre dû au CO2 est bien plus faible que le pouvoir d’effet de serre de la vapeur d’eau. La molécule de CO2 ne capte la chaleur (infrarouge) émise par la Terre qu’à deux fréquences : à 20 et 70 térahertz, et le reste du spectre passe à côté. Le CO2 est donc une véritable passoire. Pour comprendre, on peut utiliser une métaphore : disons que si la chaleur infrarouge compose un arc-en-ciel imaginaire de sept couleurs, l’action du CO2 en bloquerait seulement deux (le vert et le jaune), les autres couleurs passant à travers sans pouvoir être captées.

Ensuite, le CO2 présent dans l’atmosphère capte déjà tout ce que la Terre émet en termes de rayonnements de 20 et 70 térahertz. Doublez la teneur en CO2 et vous aurez le même effet de serre, car le phénomène est proche de la saturation. Autrement dit, un cosmonaute mesurant, depuis la station internationale dans l’espace, les rayonnements de 20 et 70 térahertzémis par la Terre, aura un résultat proche de zéro. Le même cosmonaute faisant la même expérience pour une atmosphère à teneur double en CO2 aura le même résultat. Le CO2 présent absorbe déjà tout ce que la Terre émet en termes de chaleur, et toute émission supplémentaire de CO2 n’a aucun impact car son effet est déjà maximal.

L’auteur du livre a récemment publié un article relevant que depuis dix ans, toutes les études revoient de plus en plus à la baisse le pouvoir de réchauffement du CO2.
Nous vous invitons à regarder sur notre site internet la vidéo réalisée avec François Gervais, intitulée « Le climat réel valide-t-il les modèles de climat virtuel ? ».

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Seule ressource inépuisable : la créativité humaine

Nous sommes plus de 7 milliards d’êtres humains sur cette planète, nous en serons 9 d’ici 2050 et peut-être 20 en 2100. Si cela vous choque, c’est que le malthusianisme britannique a réussi à vous convaincre que l’homme est un prédateur, et non un créateur capable de transformer la nature pour le bien de l’humanité et de la planète elle-même. N’avons-nous pas transformé des déserts en vergers en Californie, en Israël et ailleurs ? N’avons-nous pas été capables d’améliorer la capacité et la qualité de peuplement de notre espèce en maîtrisant le cours des fleuves, en apportant de l’eau grâce à l’équipement de la nature là où les hommes en étaient privés ? N’avons-nous pas, grâce aux machines, libéré les hommes des fardeaux qu’ils devaient porter tels les bêtes ?

Tout cela serait bien beau, direz-vous, si les ressources naturelles n’étaient pas limitées, si la planète ne nous imposait pas de limites. La réalité peut-elle se soustraire à une simple arithmétique figée, plaçant sur un plateau de la balance le nombre d’individus et sur l’autre une quantité de ressources définitives ? Les êtres humains doivent-ils s’adapter à un monde fini ?

Quelle quantité de combustible faut-il pour produire la même énergie ?

Si c’était vrai, nous n’aurions connu aucune des grandes étapes de l’évolution humaine, où de nouvelles ressources ont été créées pour faire vivre plus d’individus sur un même territoire et dans de meilleures conditions. C’est ce qui a caractérisé le passage d’une économie du bois à celle du charbon, puis du pétrole et du gaz, de la fission nucléaire et enfin, à l’avenir, de la fusion thermonucléaire qu’il nous faudra maîtriser. (ci-dessus) En somme, il n’existe pas de ressource « naturelle » en soi, indépendamment de l’homme et de son inépuisable créativité le portant à découvrir toujours de nouvelles ressources, ni aucun système immuable ou équilibre naturel absolu dans notre univers. Comme le disait si justement Héraclite d’Ephèse : « Il n’est de permanent que le changement. »

C’est la découverte d’énergies de densité plus grande, capables par leur dynamique propre de faire plus de travail, avec moins de matériaux et d’effort, qui a permis à l’homme de se donner les moyens d’assurer plus de justice pour un plus grand nombre et d’accomplir par le progrès ce qui auparavant lui était impossible.

On nous dit que les renouvelables pourront faire ce travail. Mais avec leur densité très faible et leur caractère intermittent, elles ne pourront jamais assurer la production nécessaire pour soutenir la population actuelle. Pour le solaire, sa capacité de travail est définie par l’ensoleillement estimé sur un toit à 1000 kWh/an. Mesurée en watt par mètre carré à la surface de la terre, même si toute l’énergie solaire captée pouvait être convertie, elle n’alimenterait donc qu’une seule ampoules de 100 W allumée en permanence ! Impossible aussi, avec des renouvelables, de faire de l’acier qui fond à 1200°, ou d’envoyer quoi que ce soit dans l’espace avec de l’éolien ; il faut de l’hydrogène ou au moins du kérosène !

Nos défis aujourd’hui

Parmi nos défis stratégiques en matière de ressources naturelles : augmenter nos sources d’eau douce ; étendre l’exploration spatiale ; développer une énergie permettant de porter toute l’espèce humaine ; faire des déchets de l’ère industrielle de nouvelles ressources.

1 Les déserts

Les déserts représentant déjà 40 % de la planète, il faut, grâce au développement des chemins de fer, des routes et des canaux, mais aussi à une intervention humaine sur le cycle de l’eau, apporter dans les zones les plus désertiques du globe la reforestation, l’agriculture et l’industrie.

Principaux déserts

L’Égypte l’a entrepris avec son projet consistant à arracher au désert 4 millions de feddans (1 680 000 hectares) de terres fertiles à l’ouest de la vallée du Nil. Car 89 millions d’habitants vivent actuellement sur seulement 6 % du territoire : le Nil et sa vallée ! 4 millions de jeunes Égyptiens qualifiés s’installeront dans ces zones pour fertiliser le désert, grâce à de l’eau puisée dans des aquifères souterrains renouvelables, liés au gigantesque aquifère nubien (4 millions km2) et repérés par des techniques de la NASA. La Chine lutte aussi contre la désertification, en plantant massivement des arbres dans le désert au nord et à l’ouest. Son projet de « muraille verte » lancé en 1978 a déjà augmenté les zones boisées de 2,5 millions d’hectares et pourrait couvrir, à l’horizon 2074, une surface de 4500 km2 avec 100 milliards d’arbres, dont la moitié a déjà été plantée !

L’épuisement de l’eau dans certaines régions, comme la Californie ou l’Afrique, est l’un de nos plus urgents défis. Cela implique de faire du dessalement de l’eau de mer à grande échelle, ce qui, en raison des températures très élevées exigées, ne peut se faire efficacement qu’avec l’énergie nucléaire, l’utilisation des énergies fossiles étant beaucoup trop chère et polluante ! Israël dessale déjà 80 % de son eau.

Priorité pour la Californie, réaliser le grand projet de l’ère Kennedy, NAWAPA, qui transférera l’eau abondante des précipitations de l’Alaska, par canalisation, à l’Ouest désertique des États-Unis. Et pour l’Afrique, la remise en eau du Lac Tchad, par un canal transportant 5 % des eaux du Congo vers le Tchad et irriguant les terres à son passage.

Projet de remise en eau du Lac Tchad, par un canal transportant 5 % des eaux du Congo vers le Tchad et irriguant les terres à son passage.

Au-delà, nous devrons maîtriser et intervenir sur le cycle naturel de l’eau, notamment en électrifiant et ionisant l’atmosphère afin de favoriser l’apparition de nuages et le déclenchement de précipitations, comme cela a déjà été testé avec succès en Israël, au Mexique, ou encore en Russie. Ainsi nous créerons nous-mêmes le climat qui conviendra le mieux à l’homme et à la vie sur des territoires de plus en plus vastes, devenant ainsi les nouveaux architectes de la biosphère.

Le défi n’est pas de réduire la population humaine en fonction de ressources supposément finies et en subissant des changements climatiques, mais de maîtriser le climat pour accroître notre capacité de peupler l’univers.

2 l’Espace

L’exploration spatiale permettra à l’espèce humaine d’étendre son influence dans le système planétaire et d’avoir accès à d’autres ressources, tel l’hélium 3 nécessaire à l’énergie de fusion et très abondant sur la Lune, qui intéresse déjà la Chine.

Déjà ses retombées sur Terre sont très utiles. Grâce aux satellites, tous les agriculteurs du monde, y compris en Afrique, peuvent améliorer leurs rendements, la protection des récoltes et la gestion des ressources en eau.

Et nous n’en sommes qu’au début. Avec de nouveaux télescopes et instruments de mesure capables de scruter aussi bien la Terre que notre Cosmos lointain, nous étendrons notre compréhension des longs cycles climatiques et géologiques terrestres en les corrélant de manière plus précise aux cycles astrophysiques de notre système solaire. On a déjà parlé, par exemple, du lien entre rayons cosmiques et apparition des nuages.

3 L’énergie

Pour réaliser tout cela, cependant, un effort sans précédent doit être fait afin de maîtriser la fusion thermonucléaire contrôlée d’ici dix ou vingt ans, car avec elle nous pourrons produire toute l’énergie nécessaire au développement des territoires les plus reculés et les plus hostiles à la civilisation et à la nature. L’effort doit porter sur la recherche fondamentale sur les lasers de grande puissance et les plasmas à haute température.

4 les Déchets de l’ère industrielle

Le bio-géochimiste russe Vladimir Vernadski affirmait au milieu du XXe siècle que l’espèce humaine était unique car capable de créer ce que la nature elle-même n’est pas en mesure de générer seule. Déjà, nous commençons à savoir séparer dans les déchets nucléaires les isotopes radioactifs de ceux qui ne le sont pas. Avec la fusion, nous serons en mesure de séparer, en un plasma chauffé à plusieurs millions de degrés, les éléments de la matière, éliminant les déchets nuisibles et recréant toute une panoplie d’autres éléments purs et utiles à l’humanité. A terme, tout déchet deviendra potentiellement ressource !

On le voit clairement, une idéologie réduisant l’humanité à l’état de simple consommateur parasite et destructeur, demeurera toujours contre nature dans un monde en changement et guidé par le progrès. Si cette idéologie féodale domine aujourd’hui, c’est avant tout pour faire de nous des esclaves dociles renonçant à transformer le monde et à l’améliorer. Pour mettre fin à son emprise, nous devrons rétablir une véritable culture qui puisse éveiller en chacun d’entre nous ce sentiment de beauté universelle, derrière la simple certitude que notre monde est constitué d’une ressource absolument inépuisable : la créativité humaine

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Notes

[1Le taux de CO2 dans l’atmosphère terrestre est de 0,04 %.

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