« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller

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Pourquoi nous disons NON à la COP21

13 novembre 2015

Cette résolution de l’Institut Schiller vise à réunir au niveau international des signatures de personnalités politiques et scientifiques ainsi que de citoyens ordinaires.

Nous estimons que la vie ou la mort de milliards d’individus est à la merci de ce qui sera décidé lors du sommet international sur le climat (COP21) organisé par les Nations unies à Paris en décembre 2015.

L’objectif du sommet, de parvenir à « un accord contraignant visant à réduire les émissions de CO2 » doit être rejeté pour deux raisons :

  • Les preuves scientifiques pour affirmer que l’activité humaine est la cause du dérèglement climatique font défaut ;
  • Les programmes visant à réduire les émissions de CO2 auront des conséquences dévastatrices pour l’humanité.

Par conséquent, étant donné qu’il n’existe aucune justification légitime pour la COP21, seule l’annulation pure et simple du sommet aurait pu sauver l’honneur.

Certes, la « narration », c’est-à-dire la propagande cherchant à donner du sens et de la crédibilité à l’imposture du changement climatique a été affinée avec soin et largement financée. Il n’empêche qu’il existe une masse d’informations scientifiques contredisant ou réfutant la thèse d’un dérèglement climatique résultant des émissions de gaz à effet de serre produites par l’homme.

Par exemple, les données satellitaires indiquent que la température globale de la planète n’a pas augmenté depuis 18 ans en dépit du fait que les émissions de gaz à effet de serre ont explosé durant la même période. Ceci souligne le fait que le climat ne réagit pas sur les niveaux de CO2 de la façon dont le prétendent les catastrophistes climatiques. Autrement dit, le système climatique planétaire n’est pas « hautement sensible » aux variations de CO2 atmosphérique.

Étant donné que la plupart des modélisations climatiques par ordinateur se basent sur cet axiome, les prévisions obtenues se sont avérées systématiquement erronées, s’éloignant chaque année un peu plus des données observées. L’évolution graduelle du climat qui a eu lieu ces dernières décennies et celle à venir, ne sont pas et ne deviendront pas une source d’inquiétude. La plupart de ces changements sont naturels et tout impact humain éventuel restera relativement mineur. Une économie saine et en croissance saura s’adapter à ces changements.

Nous devons également reconnaître que le CO2 n’est pas un polluant mais un élément constitutif de la biosphère. Notons que les niveaux actuels du CO2 atmosphérique sont largement en dessous de l’optimum nécessaire à la croissance de la végétation. Par conséquent, les émissions de CO2 par les activités humaines contribuent en réalité à l’augmentation de la productivité agricole et de la croissance naturelle de la végétation, c’est-à-dire à une planète de plus en plus verte.

Pour les pays, l’enjeu n’est pas seulement le gaspillage de temps et de moyens pour un problème imaginaire qui n’existe que dans les modèles informatiques de nos ordinateurs. La réalité est bien pire, car l’application des programmes visant à réduire le CO2 conduira à une augmentation de la pauvreté, à une baisse du niveau de vie des populations et provoquera une hausse de la mortalité dans le monde. Le monde ne peut tout simplement pas garantir la croissance et l’amélioration du niveau de vie de la population par l’utilisation exclusive des énergies éolienne et solaire ou d’autres formes d’énergie dite « verte ».

Pour être plus précis, cette ligne de conduite est fortement promue par les disciples de Thomas Malthus, un partisan de la réduction démographique. Des mouvements comme le Fonds mondial pour la nature (WWF), ont martelé que la démographie mondiale est déjà au-delà de la capacité d’accueil de la Terre et qu’une réduction de plusieurs milliards d’individus humains s’impose. La frénésie actuelle pour réduire le CO2 est profondément ancrée dans cette matrice malthusienne. Malthus s’est trompé au XVIIIe siècle et ses disciples se trompent aujourd’hui.

La croissance économique, technologique et scientifique à forte densité énergétique est consubstantielle à l’existence humaine. Elle se mesure par des « sauts qualitatifs », c’est-à-dire par l’utilisation de flux d’énergie toujours plus importants et plus denses, par tête d’habitant et par unité de surface. Des progrès, tels que la croissance et le développement, constituent un droit universel de l’homme. Et pour une majorité de la population mondiale, les émissions de CO2 font partie de ce processus.

Ainsi, l’adoption d’un cadre contraignant visant à réduire les émissions du CO2 lors de la COP21 à Paris condamnera des milliards d’individus à une qualité de vie inférieure avec des taux de mortalité et de pauvreté plus grands. Elle les privera du droit inhérent à chaque être humain de participer à la création d’un avenir meilleur pour l’ensemble de la société.

Ceci est profondément immoral.

Pour ces raisons, nous demandons que les objectifs de réduction du CO2 de la COP21 soient rejetés.





















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