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Conférence internationale de Strasbourg - 8 et 9 juillet 2023

Arrêtons le danger imminent de guerre nucléaire

Résolution

19 juillet 2023

Cette résolution pour la paix a été adoptée sous forme d’appel international lors de la conférence de Strasbourg


Il y a 78 ans, des centaines de milliers de personnes sont mortes suite aux bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki [1] !

ARRÊTONS LE DANGER IMMINENT DE GUERRE NUCLÉAIRE !


Réunies lors de la conférence de l’Institut Schiller à Strasbourg les 8 et 9 juillet, sur l’urgence de la paix en Ukraine, les associations et personnalités suivantes ont lancé un appel à saisir l’occasion du 78ème anniversaire des bombardements nucléaires d’Hiroshima et de Nagasaki, le 6 août, pour demander un cessez-le-feu immédiat en Ukraine et l’ouverture de négociations visant à garantir les intérêts de sécurité de toutes les nations du monde.

Jamais le danger d’une guerre nucléaire n’a été aussi élevé qu’aujourd’hui. Un éventuel sabotage de la centrale nucléaire de Zaporijia pourrait servir de déclencheur à une opération sous fausse bannière ou de prétexte à une escalade de la guerre, franchissant ainsi le seuil de l’utilisation d’armes nucléaires. La discussion sur la possibilité d’employer des armes nucléaires est de plus en plus ouverte dans les médias internationaux.

Plusieurs accords de cessez-le-feu avaient été conclus le 20 mai 2022 entre la Russie et l’Ukraine, et ce sont les puissances de l’OTAN, dont aucune n’est menacée par cette guerre, qui ont fait pression sur l’Ukraine pour qu’elle poursuive la guerre et qui lui ont promis toutes les armes nécessaires pour gagner cette guerre. Les responsables américains et britanniques ont ouvertement déclaré que cette guerre devait servir à détruire la Russie une fois pour toutes, quel que soit le nombre effroyable de victimes, ukrainiennes, en particulier. Entre-temps, le Vatican, la Chine, le Brésil et plusieurs nations africaines ont tous présenté des propositions de paix en vue d’un cessez-le-feu et de négociations visant à garantir les intérêts des deux nations en matière de sécurité.

Nous, soussignés, appelons tous les mouvements pacifistes du monde entier et toutes les forces éprises de paix à manifester le 6 août pour un cessez-le-feu immédiat et pour créer les conditions dans lesquelles plus jamais les armes nucléaires ne menaceront l’existence de l’humanité.

Les premiers signataires :

  • Helga Zepp-LaRouche, présidente internationale de l’Institut Schiller
  • Jacques Cheminade – président de Solidarité & Progrès, France
  • Alain Corvez (cr), consultant en Affaires internationales, ancien conseiller au ministère français de l’Intérieur, France
  • Michel Raimbaud, Ambassadeur retraité, Ancien Directeur de l’OFPRA, Ancien enseignant au CEDS, Essayiste et conférencier.
  • Alessia Ruggeri, syndicaliste, membre de la Coalition internationale pour la paix, Italie
  • Col. Hans-Joachim Lemke (cr), rédacteur en chef de Kompass, magazine de l’Association pour le souvenir des traditions de l’Armée populaire nationale (NVA) et des troupes frontalières de la RDA
  • Pr. Luc Reychler, (PhD Harvard, 1976), professeur émérite de relations internationales à l’Université de Louvain et ancien directeur du Centre de recherche sur la paix et les études stratégiques (CPRS), Belgique
  • Mrutyuanjai Mishra, auteur et journaliste, Inde
  • Maurizio Abbate, Institut national italien pour les activités culturelles, rattaché au ministère de la culture, Italie
  • Alberto Arecchi, président de l’Association culturelle Liutprand, Italie.
  • Jens Jørgen Nielsen, historien, auteur, ancien correspondant de Politiken à Moscou, représentant du dialogue russo-danois, Danemark
  • Harley Schlanger, vice-président du comité de direction de l’Institut Schiller, États-Unis
  • Leena Malkki – chanteuse lyrique, Suède.
Déclaration de la Coalition internationale pour la paix (International Peace Coalition)

Les quatre points suivants ont été l’objet d’un premier accord de principe entre membres :

1) mettre un terme à la livraison d’armes à l’Ukraine ;
2) entamer des discussions de paix inconditionnelles entre toutes les parties impliquées dans la guerre ;
3) mettre un terme à l’existence de l’OTAN ;
4) établir une nouvelle architecture de sécurité et de développement mutuels en faveur de toutes les nations, mettant ainsi fin à la division du monde entre blocs militaires.

Le 6 août, rejoignez les rassemblements de l’« Humanité pour la paix ».


Notes

[1bombardement d’Hiroshima le 6 août 1945 et de Nagasaki le 9 août

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