« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller
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Conférence de presse jeudi 23 juillet à 17h00
L’ancien directeur technique de la NSA démonte la fake news
21 juillet 2020
L’histoire du « Russiagate », survenue à la suite des élections de 2016 – qui a entraîné de nombreuses poursuites judiciaires, une escalade des tensions internationales, une paralysie nationale et un procès pour destitution du président –, serait-elle une vaste « fake news » ?
William Binney, vétéran de trente ans de la National Security Agency (NSA), où il fut directeur technique de l’analyse et du rapport géopolitique et militaire mondial, a montré que les serveurs du Comité national démocrate (DNC) n’ont jamais été piratés par les Russes lors de la campagne présidentielle de 2016, et mis en lumière comment les agences de renseignement britanniques et leurs homologues américaines avaient systématiquement supprimé ces preuves au cours des trois dernières années.
« Nous pouvons prouver que toutes les données du Democratic National Council (DNC) publiées par WikiLeaks, qui ont été téléchargées les 23 et 25 mai, ainsi que le 26 août 2016, portaient la signature d’un téléchargement sur une clé USB ou un CD-ROM et d’un transport physique », soutient M. Binney. « Nous pouvons le démontrer devant un tribunal. En réalité, c’est ce que j’ai fait lors de mes déclarations sous serment présentées dans le cadre de l’affaire Roger Stone et de l’affaire Michael Flynn. Mais les juges n’ont pas accepté mon témoignage ».
Interviewé par Sean Hannity sur la chaîne Fox News le 13 juillet, suite à la commutation de sa peine de prison par Donald Trump, Roger Stone a pu déclarer devant cinq millions de téléspectateurs : « J’aurai pu démontrer lors du procès, en m’appuyant sur les preuves techniques et scientifiques et les témoignages d’expertise de personnes comme Bill Binney, l’ancien expert de contre-intelligence de la NSA, et [l’ancien analyste de la CIA] Ray McGovern, que personne n’a piraté le DNC, qu’il n’y a eu aucun hacking en ligne, et que les données, compte tenu du temps de téléchargement, ont été transférées sur un disque dur externe et emportées. Mais on ne m’a pas permis de présenter cette défense, parce que le juge Jackson l’a empêché ».
Il revenait à l’Institut Schiller et au Comité d’action politique de LaRouche de briser l’omerta pesant sur ce scandale. Les 23 juillet et 1er août, ils ont tenu deux visio-conférences avec William Binney, l’ancien directeur technique de la NSA devenu lanceur d’alerte, et Roger Stone, l’ancien conseiller de campagne et ami de 40 ans de Donald Trump.
Binney, qui depuis sa démission en 2001 de la NSA a fait de nombreuses révélations sur la prise de contrôle de la politique américaine par le FBI, la CIA et la NSA, a mis en lumière le montage frauduleux du « piratage russe » de 2016.
Roger Stone a quant à lui comparé la chasse aux sorcières conduite par le procureur spécial Robert Mueller à l’acharnement dans les années 1980 contre l’économiste et homme politique américain Lyndon LaRouche : « Ce qui m’a été fait ressemble beaucoup à ce que l’on a fait à Lyndon LaRouche pour s’en être pris à la famille Bush, pour les avoir contredit publiquement. (…) Les services américains ont agi en conséquence et LaRouche a refusé de capituler face à eux. (…) Si vous regardez les personnes impliquées dans les persécutions contre LaRouche – Bill Weld, Robert Mueller, etc – ce sont tous des factotums de la famille Bush. En fait, le père de Bill Weld était associé à Prescott Bush dans l’entreprise bancaire qui a financé l’armement de l’Allemagne nazie ».
Nous vous invitons à retrouver ci-dessous l’intégralité de ces conférences en anglais :
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William Binney, dont les travaux ont été présentés dans des documentaires tels que « United States of Secrets » de PBS Frontline et dans le film « A Good American », avait conçu avec son équipe de la NSA un système, nommé « ThinThread », qui aurait sans doute permis d’empêcher les attentats du 11 septembre 2001, ainsi que de nombreux attentats terroristes survenus par la suite dans le monde, s’il n’avait pas été volontairement ignoré. « Le problème est que [ThinThread] aurait également permis de découvrir toutes les activités criminelles de nos employés gouvernementaux et de nos services secrets de renseignement, ainsi que d’autres personnes et organisations dans le monde », a souligné Binney. En octobre 2001, il a claqué la porte de la NSA afin de protester contre l’abandon de ThinThread et l’adoption en lieu et place du système actuel de surveillance de masse, mis en œuvre sous les administrations Bush-Cheney et Obama.