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15 octobre 2016
La Chine prévoit des missions inédites dans le cadre de son programme d’exploration lunaire multi-étapes, a précisé Wu Yanhua, directeur adjoint de l’Agence spatiale nationale chinoise, lors de la Conférence internationale d’astronautique qui s’est tenue à Guadalajara, au Mexique.
Dès 2018 , à l’appui de la mission de Chang’e-4 sur la face cachée de la Lune, l’agence chinoise mettra en orbite lunaire un satellite de communications qui, selon Wu Yanhua, pourra être utilisé par d’autres pays dans leurs missions d’exploration lunaire. Cet orbiteur assurera la transmission de données entre le rover lunaire et la Terre.
Jusqu’à présent, a ajouté Wu, « nous avons confirmé que quatre des charges utiles, préparées par l’Allemagne, la Suède, les Pays-Bas et l’Italie, seront transportées par Chang’e-4 ». Les instruments scientifiques de Chang’e-4 permettront de recueillir des données sur l’activité sismique lunaire et les couches géologiques sublunaires (grâce à un radar capable de sonder le sous-sol) et d’observer l’univers grâce à un récepteur à très basse fréquence, exploitant l’environnement radio vierge (par rapport aux ondes terrestres) de la face cachée, à des fins de recherche astronomique.
Wu Yanhua a également annoncé que si la mission de rapatriement d’échantillons lunaires de Chang’e-5, l’année prochaine, est un succès, le vaisseau de rechange pourra être utilisé par la suite pour ramener des échantillons supplémentaires, éventuellement depuis la face cachée de la Lune. Pendant ce temps, l’atterrisseur Chang’e-3, qui s’est posé sur la Lune fin 2013, poursuit ses observations astronomiques.