« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller
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1er octobre 2021
À l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, et en particulier du Sommet sur les systèmes alimentaires du 23 septembre, l’Institut Schiller a distribué la déclaration suivante devant le siège onusien. Car ce sommet virtuel ne visait pas tant à nourrir les affamés du monde qu’à promouvoir un programme « vert » destiné à réduire la population mondiale. Rien d’étonnant quand on sait qu’il avait été instigué par le Forum économique mondial (ou Forum de Davos), qui réunit une fois par an l’élite bancaire et financière du monde et qui est à l’origine du Great Reset (la grande réinitialisation). Voici le texte de la déclaration de l’Institut Schiller :
Parfois, c’est sous la forme de ce qui est « caché à première vue » que l’obscénité se manifeste de la manière la plus éclatante. L’idée généralement non-dite selon laquelle la population mondiale doit être radicalement réduite « par tous les moyens nécessaires », et qui recueille l’approbation de nombreux membres de l’ONU et de ses ONG, a été ouvertement exprimée en 1991 par Alexander King, dans "La première révolution mondiale du Club de Rome’’ :
« L’ennemi commun de l’humanité est l’homme. En cherchant un nouvel ennemi pour nous unir, nous avons trouvé l’idée que la pollution, la menace du réchauffement de la planète, les pénuries d’eau, la famine et autres choses de ce genre feraient l’affaire. Tous ces dangers sont dus à l’intervention de l’homme, et ce n’est que par un changement d’attitude et de comportement qu’ils pourront être surmontés. Le véritable ennemi est donc l’humanité elle-même. »
Si l’objectif tacite est de réduire la population, il est essentiel de contrôler la production et l’approvisionnement alimentaires. Ces « gardiens de parc de l’espèce humaine » autoproclamés, y compris des « surhommes » comme Mike Bloomberg, envoyé spécial de l’ONU pour l’Ambition et les Solutions climatiques (dont la fortune s’élève à 60 milliards), et Mark Carney, envoyé spécial pour l’Action et les Finances climatiques et ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre, estiment pouvoir utiliser une politique de « changement de régime financier » pour amener de nombreuses nations d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine à se soumettre. Par exemple, faute d’être levé, le gel actuel de neuf milliards de dollars d’actifs afghans se traduira par la famine de millions d’habitants de ce pays.
Les « élites vertes » prétendent avoir une connaissance supérieure de notre planète, ce qui leur conférerait le droit de modifier le comportement des « sociétés inférieures », généralement situées dans l’hémisphère sud. Dans son rapport NSSM-200 de 1974, intitulé Implications de la croissance démographique pour la sécurité et les intérêts outre-mer des Etats-Unis, Henry Kissinger posait cette question : « Peut-on considérer la nourriture comme un instrument de puissance nationale ? (...) Les États-Unis sont-ils prêts à accepter le rationnement de la nourriture pour aider les peuples qui ne peuvent, ou ne veulent pas limiter leur croissance démographique ? » Kissinger comprendrait parfaitement le véritable objectif de dépopulation derrière les « changements de système alimentaire basés sur la nature ».
Divers comités mondialistes se sont donné la responsabilité de nettoyer la planète des inaptes, des pauvres, des infirmes et des importuns, qui ne sont même plus considérés comme des individus, mais ne sont plus que des « empreintes carbone ». Pour effacer la sale empreinte carbone des « mal lavés du monde », il pourrait s’avérer nécessaire de poser sur leur cou un pied neutre en carbone, en utilisant comme arme des sanctions, y compris alimentaires, et ceci « pour le plus grand bien de la Terre ».
Les Nations unies sont sur le point d’accueillir diverses réunions au cours desquelles des bureaucrates bien nourris feront mine de s’inquiéter, mais s’en tiendront à leurs sanctions et à l’utilisation de l’insécurité alimentaire comme arme. Agir ainsi en pleine pandémie, avec la menace de famine imminente pour un demi-milliard de personnes et de perturbations aux frontières sur toute la planète, est une démonstration obscène de ce que le droit pénal américain appelle « l’indifférence dépravée ». Selon le code du tribunal de Nuremberg, « ils savaient ou auraient dû savoir ». A quoi serviront les déclarations grandiloquentes sur la fourniture de milliards de doses de vaccins, si les bénéficiaires sont déjà morts de faim, de déshydratation, ou en courent le risque ? La question est de savoir si ce processus de dépeuplement sous-jacent représente l’intention réelle ?
Il y a 36 ans, l’essai de l’économiste Lyndon LaRouche, Le rôle de la science économique pour prévoir des pandémies résultant d’un stade avancé d’effondrement économique, rédigé le 7 mai 1985 (...) fut distribué aux Nations unies et à de nombreuses autres institutions. Le contexte d’urgence sanitaire de 2020-21 ne nous prend donc pas « par surprise ». Les membres de l’ONU et leurs gouvernements respectifs en étaient informés à l’époque ; ils ont choisi de ne pas agir. Ils se sont alors rendus coupables d’indifférence dépravée, de négligence malveillante.
Une plate-forme sanitaire mondiale – comprenant eau potable, nourriture, médicaments et infrastructure d’urgence pour les distribuer — est aujourd’hui la condition concrète minimale requise pour la survie durable de chaque nation de la planète, quelle que soit son régime politique. C’est la seule réponse « basée sur l’homme » qui soit efficace.