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Conférence internationale de Strasbourg - 8 et 9 juillet 2023

Comment les cycles solaires déterminent le climat de la Terre et pourquoi

5ème session

8 août 2023

Carl-Otto Weiss, Conseiller de l’Institut européen du climat et de l’énergie (EIKE), professeur de métrologie, Allemagne

Dans cette contribution, je vous présente les résultats d’une analyse cyclique de 2000 ans de données sur le climat mondial. Il en ressort que le climat de la Terre est déterminé par trois cycles principaux et que le CO2 n’y joue qu’un rôle insignifiant.

Mais permettez-moi d’abord d’expliquer comment je me suis intéressé à la question du climat de la Terre. Mon sujet de recherche était tout ce qui concernait les lasers. La physique des lasers, les applications techniques et scientifiques, par exemple la spectroscopie et les horloges atomiques basées sur un seul atome, etc. Déjà dans les années 1990, pour les personnes ayant une formation scientifique, les auto-contradictions de la propagande climatique officielle étaient évidentes. Le récit officiel ne pouvait donc pas être vrai. Nous avons plaisanté sur la primitivité de la propagande.

Je n’avais pas le temps de chercher plus loin. J’avais 40 collaborateurs scientifiques, dont 10 sur des projets pour lesquels, afin de les nourrir, je devais trouver environ 1 million de dollars par an. Cela ne me laissait donc pas beaucoup de temps. Arrivé à la retraite, j’ai eu du temps. J’ai d’abord examiné les modèles officiels, et les facteurs de truquage dans les calculs apparaissent assez évidents. Mais comme je suis un physicien expérimental, j’ai collaboré avec Horst Luedecke pour analyser les mesures climatiques.

Nous avons notamment effectué ce que l’on appelle une analyse de Fourier, qui consiste à rechercher des cycles dans des séries chronologiques de mesures apparemment irrégulières. Comme il s’agit du type d’analyse le plus courant dans tous les domaines de la physique ou de la technologie, nous avons été surpris de ne trouver aucun travail de ce type dans le demi-million de publications sur le climat.

Puis nous nous sommes dit : « D’accord, si personne ne l’a fait jusqu’à présent, nous allons le faire. » Nous avons publié notre analyse et les examinateurs ont confirmé que notre travail et nos conclusions étaient corrects.

Nous avons reconstruit l’histoire de la température terrestre des 2000 dernières années en utilisant des données indirectes de température locale publiées (NOTE 4).

La figure 1 montre l’emplacement des mesures sur le globe et le type d’indicateur de température. Les données comprennent plusieurs centaines de milliers de mesures individuelles.

Ainsi, en faisant la moyenne des valeurs annuelles, le bruit dans les données peut être considérablement réduit. L’histoire de la température mondiale reconstruite de cette manière (figure 2, données annuelles en gris) présente tous les extrema de température historiquement connus, tels que l’optimum romain ( 0 AD ), l’optimum médiéval ( 1000 AD ), l’optimum récent ( 2000 AD ) ou le petit âge glaciaire ( 1500 AD ).

Même des détails comme le minimum profond de 1450, connu grâce à la biographie de Louis XI, apparaissent. Comme on pouvait s’y attendre, la reconstitution met également en évidence l’augmentation de la température entre 1870 et 2000, officiellement attribuée aux émissions humaines de CO2.

Le « climat », officiellement défini comme la moyenne des températures sur 30 ans, est illustré à la figure 2 (courbe bleue). La courbe climatique met en évidence les caractéristiques de température mentionnées. La représentation correcte des variations historiques de température connues indique que la reconstruction est réaliste. Nous avons ensuite transformé les températures annuelles par la méthode de Fourier (en gris sur la figure 2). Le spectre qui en résulte (Fig. 3) montre trois cycles dominants avec des périodes de 1000, 460 et 190 ans. Ces cycles étaient déjà connus par des études locales (cycles d’Eddy, de Babich, de De Vries, etc.). Cela confirme une fois de plus que la reconstruction est réaliste et exclut que les cycles dominants puissent être des artefacts mathématiques.

Pour ceux qui ne sont pas familiers avec la transformée de Fourier, nous mentionnons que les variations périodiques (cycles) apparaissent dans le spectre sous la forme de pics nets (comme les trois cycles principaux de la figure 2). Les variations non périodiques, par exemple les variations monotones à la hausse ou à la baisse, apparaissent dans le spectre sous la forme de larges continuums.

Sur la figure 3, les continuums larges ne sont pas visibles. Cela suggère déjà que les variations non périodiques de la température, telles que le réchauffement dû aux émissions humaines, sont absentes.

Cependant, les continuums spectraux larges peuvent être masqués par le bruit. Pour exclure cette possibilité, nous sommes repassés dans le domaine temporel.

La figure 4 montre les trois principaux cycles dans le domaine temporel (amplitudes normalisées pour plus de clarté). La somme des 3 cycles dominants (courbe rouge Fig. 2) s’accorde remarquablement bien avec le climat (courbe bleue) (corrélation 0,85). La somme des 3 cycles représente aussi l’augmentation de la température de 1870 à 2000.
J’insiste à nouveau sur ce résultat : le réchauffement de 1870 à 2000 est dû aux 3 principaux cycles climatiques NATURELS. Et non pas au CO2, comme le prétend la propagande officielle

La différence entre la reconstruction (valeurs grises ou bleues de la figure 2) et la somme des cycles (en rouge dans la figure 2) autour de l’an 2000 serait compatible avec les estimations récentes de la sensibilité du climat au CO2 d’environ 0,5° pour un doublement du CO2. ( Voir par exemple NOTE 5 et Fig.5 ), certainement sans importance pour la vie sur Terre. Les 3 cycles, avec leurs amplitudes et leurs phases, permettent donc de calculer les changements climatiques essentiels pour le passé et pour l’avenir.

Nous pouvons également nous interroger sur l’origine des trois cycles climatiques dominants. J’ai trouvé (NOTE 6) que ceux-ci concordent remarquablement en termes de périodes avec les 3 cycles dominants de l’activité solaire (voir Fig. 4). Le mécanisme par lequel l’activité solaire (c’est-à-dire le « vent solaire ») affecte le climat de la Terre est bien compris (NOTE 9). Il s’ensuit que les cycles de l’activité solaire déterminent le climat terrestre.

Il est intéressant de noter que Scafetta (NOTE 6) montre que tous les principaux cycles d’activité solaire peuvent être expliqués par le mouvement des planètes (en particulier Jupiter et Saturne) et les forces de marée planétaires agissant sur le générateur de champ magnétique solaire (le mécanisme par lequel les forces de marée des planètes influencent l’activité solaire a été récemment clarifié, NOTE 8).

Le principal résultat de notre analyse est que le réchauffement climatique de 1870 à aujourd’hui est NATUREL et non provoqué par l’homme, et qu’il provient des trois cycles dominants.
La poursuite des trois cycles terrestres dominants dans le futur indique un refroidissement jusqu’en 2070. La poursuite récente de la hausse de la courbe climatique (en bleu) par rapport à la somme des cycles (en rouge) peut indiquer la faible contribution du CO2 (0,5 °C par doublement de la teneur en CO2 de l’atmosphère), ce qui est certainement sans importance pour la vie sur terre.
En résumé, je mentionne que cette analyse, ainsi que de nombreuses autres, réfute toutes les affirmations de la propagande officielle selon lesquelles le CO2 serait à l’origine d’un réchauffement dangereux.

Une première confirmation indépendante de nos résultats, à savoir que l’augmentation de température de 1870 à 2000 est naturelle, a été donnée récemment, en utilisant la reconnaissance des formes sur les proxys de température (NOTE 7)

Enfin, pour donner un aperçu des mensonges étonnamment primitifs de la propagande, je n’en mentionnerai que trois. Fig. 7...

Références

1. voir par exemple : https://www.tmgnow.com/repository/solar/lassen1.html
2. Steinhilber, F., Beer, J., Froehlich, C., Geophys. Res. Lett. 36 L19704
3. voir par exemple : Wagner, G. et al. Geophys. Res. Lett. 28 (2001) 303-306
4. Luedecke, H.-J., Weiss, C. O., The Open Atmospheric Science Journal 11 (2017) 44-53
5. Microphysics of Atmospheric Phenomena B. M Smirnow, Springer Atmospheric Schiences ISBN 978-3-319-30813-5 ; DOI : 10.1007/978-3-319-30813-5
6. Scafetta, N., Journ. Atm. and Solar-Terrestrial Phys. 80 (2012) 296-311
7. Abbot, J., Marohasy, J. GeoRes 14 (2017)36-46
8. F. Stefani, A. Giesecke, T. Weiter ; Sol. Phys. ( 2019 ) 294 : 60
9. H. Svensmark, M.B. Enghoff, N. Shaviv, J. Svensmark, NATURE COMMUNICATIONS, DOI 10.1038/s41467-017-2

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