L’avenir de l’humanité en tant qu’espèce créatrice

Les 16 et 17 novembre 2019 à Francfort (Allemagne)

Cette conférence se déroule dans un moment de bouleversements stratégiques et de réalignements qui exigent des solutions nouvelles, conçues d’un point de vue supérieur.

Durant les douze années écoulées depuis la crise financière mondiale de 2007-2008, les banques centrales n’ont rien fait pour résoudre les causes systémiques qui l’avaient provoquée. Au contraire, avec leurs perpétuelles politiques d’assouplissement quantitatif (QE), elles ont amassé une montagne de dettes absolument impayables. Les banques sont bien conscientes des difficultés que connaît leur profession. Quant aux Banques centrales, en dépit des taux d’intérêts négatifs, des injections de liquidités pour soulager les pressions sur le marché « repo » et de leur annonce de nouveaux achats d’obligations jusqu’au deuxième trimestre 2020, elles ont perdu tout contrôle sur les taux d’intérêts. En d’autres termes, un nouveau krach est en cours.

Alors que l’économie réelle du monde transatlantique s’enfonce dans la récession et que le système financier est en banqueroute, les plans du gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, pour provoquer un « changement de régime » dans ce système – en renforçant le pouvoir des banques centrales sur les gouvernements, en introduisant une monnaie internet mondiale et en redirigeant les flux financiers vers les investissements « verts » – sont la recette idéale pour provoquer l’effondrement des nations industrielles et une réduction massive de la population.

La seule solution réaliste à tous ces maux serait de mettre en œuvre sans délai le nouveau système de Bretton Woods qu’avait proposé Lyndon LaRouche. Avec la Nouvelle Route de la soie, encore appelée Initiative une Ceinture une Route (ICR), déjà rejointe par 130 pays, un nouveau modèle de coopération économique internationale émerge, axé sur la modernisation des infrastructures et le bien commun. La Chine, la Russie et l’Inde travaillent déjà à développer ce nouveau système, basé sur l’innovation et non sur la maximalisation des profits. Dans ce contexte, il est de l’intérêt bien compris de l’Europe de participer à l’ICR et de coopérer avec la Chine et d’autres pays pour industrialiser l’Afrique.

Il y a de nombreuses années déjà, Lyndon LaRouche avait compris que seule l’association des quatre plus grands pays – Etats-Unis, Chine, Russie et Inde – pourrait réunir la force nécessaire pour faire adopter un tel système, basé sur le crédit, auquel d’autres nations pourraient se joindre ensuite. Maintenant que, comme il l’avait promis lors de sa campagne présidentielle 2016, Donald Trump a décidé de retirer ses troupes de Syrie et de mettre fin aux « guerres perpétuelles » lancées par les administrations Bush et Obama, une réelle possibilité existe de créer une telle alliance, en rétablissant des relations avec la Russie et en revenant à la politique qu’il avait adoptée envers la Chine au début de son mandat.

En raison de la couverture 100 % négative que les médias consacrent au président américain, la plupart des Européens ne réalisent pas le drame qui se joue aux Etats-Unis : le déclenchement par les démocrates d’une procédure de destitution contre Trump cache la volonté d’empêcher que l’on découvre l’origine et les architectes d’une véritable tentative de coup d’Etat contre la présidence des Etats-Unis. Pour les mêmes raisons, en Europe, on ignore que Donald Trump est le premier président américain, depuis Eisenhower, à avoir osé dénoncer le « complexe militaro-industriel » et tenté de contrer leurs politiques dangereuses.

La solution à tous ces problèmes passe par la réhabilitation de Lyndon LaRouche. En effet, c’est la même équipe – mêmes individus et mêmes institutions – ayant organisé la persécution et l’emprisonnement de LaRouche dans les années 1980-90, qui, avec les Services de renseignement britanniques, s’est liguée contre Donald Trump, d’abord en tant que candidat, puis président des Etats-Unis. Réhabiliter LaRouche, en tant qu’individu, mais aussi sa pensée, est le préalable pour que les Etats-Unis reviennent à leur tradition républicaine et au système d’économie politique américain, dans la tradition d’Alexandre Hamilton.

Ces questions seront abordées lors de cette conférence, de même que l’importance fondamentale que LaRouche accordait à la science et à l’art classique. Ces deux domaines cruciaux constituent la base même du dialogue des cultures qui doit accompagner l’émergence d’un nouvel ordre économique mondial plus juste.

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