« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller
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Conférence internationale de Strasbourg - 8 et 9 juillet 2023
9 août 2023
Message d’Andrews Nkansah, secrétaire-général adjoint du Congrès de la diaspora africaine ; (Etats-Unis)
Honorable Helga Zepp-LaRouche, fondatrice et dirigeante de l’Institut Schiller, distingués invités, Mesdames et Messieurs.
C’est avec grand plaisir que j’ai l’occasion de parler brièvement du partenariat stratégique pour le développement rapide de l’Afrique, mon cher continent. Lorsqu’il s’agit de l’Afrique, il y a pléthore de choses à dire, et ce de plusieurs points de vue. Malgré la richesse et la diversité de ses ressources, l’Afrique croupit toujours dans la pauvreté et la misère. Je pense personnellement qu’une grande partie du problème est due à un mauvais engagement avec nos partenaires bilatéraux et multilatéraux dans notre discours sur le développement.
J’apprécie les aides et les efforts déployés par nos partenaires de développement pour tenter de développer l’Afrique. Toutefois, ces aides et cette assistance sont soit terriblement insuffisantes, soit inappropriées. Presque tous les termes de nos engagements bilatéraux et multilatéraux nous sont dictés sans que nous ayons la possibilité, ou presque, de proposer nos priorités en matière de développement. Ce partenariat à sens unique nous a privés d’infrastructures essentielles et de développements industriels qui sont absolument nécessaires à une croissance et à un développement socio-économiques rapides. En fait, le développement de routes et de voies ferrées en bon état, ainsi qu’un approvisionnement fiable en énergie et en eau, sont essentiels à toute économie prospère, et pourtant, même l’économie la plus industrialisée d’Afrique, comme celle de l’Afrique du Sud, n’est pas épargnée par la crise de l’énergie !
Il est donc évident que les donateurs et les partenariats bilatéraux et multilatéraux existants n’ont pas été d’un grand secours dans ces domaines importants de notre approche au développement. Par conséquent, ce dont nous avons besoin aujourd’hui en tant que continent, c’est de revoir les termes de nos engagements bilatéraux et multilatéraux existants et de rechercher des partenariats et des engagements nouveaux et inexplorés (tels que les BRICS, l’initiative de la Route de la soie et de la Ceinture) où nos besoins et nos priorités seront des facteurs décisifs.
En outre, les éléments suivants seront tout aussi importants : 1) une voix et une position africaine commune sur les questions d’une importance économique cruciale ; 2) s’engager et s’associer de manière à ajouter de la valeur à nos ressources naturelles avant de les exporter ; 3) accélérer le commerce intra-africain et le système de paiement ainsi que les progrès vers une monnaie africaine commune. Le temps ne joue pas en notre faveur, nous devons donc agir rapidement, avec sagesse et responsabilité pour être à la hauteur de la situation !
Je vous remercie de votre attention.