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Russie
3 mai 2022
Sanctionnée par l’Europe, la Russie envisage une coopération spatiale avec la Chine.
A peine quelques jours après que l’agence spatiale européenne ESA a suspendu la coopération avec la Russie sur toutes les missions lunaires, Moscou s’est tourné vers la Chine à la recherche d’un partenaire. Selon l’agence TASS, le chef de Roscosmos, Dmitri Rogozin a soumis des propositions à la Chine concernant l’étude et l’exploration de notre satellite. « Avant la fin du mois de mai, je prévois de mener un dialogue détaillé avec nos collègues chinois sur notre coopération dans cette direction », a-t-il déclaré à TASS.
Ce partenariat s’inscrira dans la lignée de l’accord signé entre Roscosmos et l’Administration spatiale nationale chinoise (CNSA) en 2017, concernant un programme de coopération spatiale qui était prévu de 2018 à 2022. Dans le cadre de cet accord, les deux agences avaient convenu de sujets tels que l’étude de la Lune et de l’espace profond, la recherche spatiale et les technologies connexes, les satellites et leur utilisation, la base et les matériaux de base les composant, l’interaction sur les données de la télédétection de la Terre et d’autres questions.
Outre l’accord de 2017, M. Rogozin avait également signé un protocole d’accord avec le chef de la CNSA, Zhang Kejian, pour la construction d’une station lunaire internationale sur une orbite autour de la Lune. Le récent développement fait suite à la déclaration de Rogozin de s’associer à la Chine si les pays occidentaux refusent de lever les sanctions imposées à la Russie suite à l’invasion de l’Ukraine.