« Que pensez-vous du droit des peuples, Madame Merkel ? »

5 janvier 2023

Discussion sur internet le 10 janvier 2023, de 17h à 20h - formulaire d’inscription en bas de la page

Avec pour invités :

Ray McGovern, cofondateur des Veteran Intelligence Professionals for Sanity (VIPS)
Scott Ritter, ancien inspecteur de l’Unscom en Irak
Helga Zepp-LaRouche, fondatrice de l’Institut Schiller et présidente du Mouvement pour les droits civiques-Solidarité (BüSo)
Général Dominique Delawarde (cr), ancien officier de liaison français au Collège des officiers de l’armée américaine à Fort Leavenworth
Colonel Alain Corvez (er), conseiller en matière de sécurité
et d’autres intervenants.

Les surprenants aveux de l’ancienne chancelière allemande Angela Merkel et de l’ancien président français François Hollande, affirmant qu’ils n’avaient soutenu le processus de Minsk que pour gagner du temps afin de permettre à l’Ukraine de se réarmer, constituent un tournant. Avec la résolution 2202 de l’ONU, cet accord avait un caractère contraignant en droit international. Quelle est l’attitude des représentants de « l’ordre fondé sur des règles » vis-à-vis du droit international public ?

Pendant des années, le mot d’ordre a été qu’on ne pourrait lever les sanctions contre la Russie que si les accords de Minsk étaient pleinement appliqués. Mais si l’accord n’a été donné que du bout des lèvres, quelle était l’intention ?

Quel sens pourrait avoir un quelconque accord avec des représentants de l’Occident si l’on doit partir du principe qu’ils ne font ce qu’ils disent que pour imposer leur feuille de route ? Que faut-il faire pour regagner la confiance dans la politique internationale, est-ce encore possible ?