« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller

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Mobilisation pour arrêter le compte à rebours de la guerre

2 décembre 2011

Depuis que Lyndon LaRouche a averti du danger d’une Troisième Guerre mondiale, fin octobre, la situation stratégique mondiale s’est aggravée de manière spectaculaire. L’Asie du sud-ouest fait plus que jamais fonction de détonateur menant à une conflagration globale. En même temps, dans de nombreux pays, notamment en Russie, des forces raisonnables tirent avec insistance la sonnette d’alarme.

Néanmoins, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et d’autres pays occidentaux poursuivent les préparatifs d’une intervention militaire contre la Syrie et d’une attaque préventive contre l’Iran, éventuellement par le biais d’Israël, cependant que la situation en Egypte et en Turquie est extrêmement instable. L’administration Obama incite les ressortissants américains à quitter la Syrie, après avoir rappelé son ambassadeur et redéployé le porte-avions U.S. George H.W. Bush en Méditerranée orientale.

En contrepartie, la Russie a envoyé trois navires de sa flotte au large des côtes syriennes afin de dissuader toute attaque militaire. Selon des cercles diplomatiques, Moscou a recouru à un geste aussi fort en pariant que les factions de la classe politique à Washington qui ne veulent pas risquer un affrontement stratégique avec la Russie, interviendront rapidement pour neutraliser les projets du président Obama.

En outre, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont officiellement déclaré qu’ils ne respecteraient plus le traité sur les Forces conventionnelles en Europe (FCE), au motif que la Russie aurait cessé de le faire. En effet, en 2007, la Russie a suspendu les dispositifs du FCE après que l’OTAN eut annoncé son intention d’installer des systèmes anti-missiles en Europe de l’Est, près des frontières russes. (Précisons qu’aucun pays de l’OTAN n’a ratifié la version adaptée du traité de 1999, qui limite les armements en Europe.)

Ainsi, Washington et Londres ne communiqueront plus aucune information sur leurs déploiements militaires, en particulier concernant les préparatifs d’un assaut contre la Syrie, peut-être à partir d’un endroit au-delà des frontières sud de la Russie.

Apparemment, le président Medvedev a bien compris le danger. Dans un discours télévisé à la nation le 23 novembre, il déclara qu’en l’absence d’accord sur l’installation de systèmes anti-missiles en Europe, la Russie déploierait des missiles Iskander de courte portée dans la région de Kaliningrad à l’ouest, ainsi qu’en d’autres endroits à l’ouest et au sud de la Russie. En outre, précisa Medvedev, les missiles stratégiques nucléaires seront dotés de systèmes leur permettant de pénétrer les défenses anti-missiles.

Pour le journaliste Maxime Chevtchenko, ces propos du Président signifient que les dirigeants russes savent bien que si la Syrie apparaît comme la cible immédiate de l’Occident, c’est la Russie qui est dans le collimateur à court terme. Son article s’intitule : « Une nouvelle guerre est presque inévitable. »

Le gouvernement a également exprimé son opposition totale à de nouvelles sanctions contre la Syrie et à toute intervention militaire étrangère.

Heureusement, la dynamique de guerre lancée par l’empire britannique va de pair avec une résistance grandissante aux Etats-Unis mêmes, surtout parmi les cercles militaires qui reconnaissent qu’une guerre de ce type serait non seulement impossible à gagner, mais totalement contraire à l’intérêt national. En même temps, on constate de multiples attaques contre l’objectif éminemment politique du rapport de l’AIEA sur le programme nucléaire iranien, utilisé comme prétexte à des frappes militaires.

Le gouvernement et les militaires chinois ont également conscience que toute attaque contre la Syrie et l’Iran serait en réalité dirigée contre la Chine elle-même et la Russie.

Pour ces deux gouvernements, la campagne militaire se situe dans le cadre de l’effondrement du système financier transatlantique. Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov commentait le 22 novembre : « Je n’exclus pas que les processus économiques actuels déplacent le centre de croissance mondiale de l’ouest vers d’autres régions, notamment en Asie-Pacifique, ce qui s’accompagne de l’apparition de nouveaux centres puissants de croissance économique, tels que la Chine, l’Inde et le Brésil. Il se peut que cette tendance paraisse négative aux Occidentaux, qui s’affaiblissent financièrement. »

Message urgent de Lyndon LaRouche :
stopper le projet de IIIème guerre mondiale de l’Empire britannique

A l’occasion de la fête nationale américaine de Thanksgiving, le 24 novembre, Lyndon LaRouche a publié une déclaration avertissant que l’empire financier actuel est déterminé à entraîner les nations dans une guerre qui mettrait délibérément fin à la civilisation.

« Il ne s’agit pas là d’une perspective lointaine ; mais d’un danger immédiat qui concerne ce week-end même. Nous nous trouvons au bord d’une réaction en chaîne pouvant aboutir à l’extermination de la civilisation telle que nous l’avons connue.

« Ceci est orchestré par l’Empire britannique et nul autre, et si vous ne pensez pas que l’Empire britannique soit l’ennemi, vous ne comprenez pas le b.a.-ba de la situation.

« Vous rendez-vous compte des implications d’une guerre aujourd’hui ? Savez-vous ce que signifie une guerre thermonucléaire ? Vous rendez-vous compte que ce qui se passe au Moyen-Orient ne peut être résolu que par des armes nucléaires ?

« Ne vous préoccupez pas de tel ou tel intérêt particulier. Ne prenez pas parti dans ces querelles subalternes auxquelles se livrent actuellement les forces du Moyen-Orient et d’ailleurs. N’en tenez pas compte. Seule leur stupidité est réelle. Tenter de gagner ces guerres implique de tout perdre. On doit empêcher qu’elles se produisent, ou bien tout perdre.

« Le meilleur exemple à étudier, dans ce contexte, est l’histoire de la guerre de Sept Ans, entre 1756 et 1763. Car c’est cette guerre qui a établi l’Empire britannique comme la forme impériale dominante sur cette planète. Ils ont amené les principales nations d’Europe continentale, et d’autres, à se conduire en « idiots » en se faisant la guerre les uns aux autres ; l’astuce était de les pousser à se saigner à blanc en se battant les uns contre les autres, ouvrant toutes grandes les portes à la prise de pouvoir du système impérial britannique sur l’ensemble du monde.

« La seule chose ayant sauvé la civilisation dans cette période fut le combat pour la création des Etats-Unis », poursuivit LaRouche, lutte qui remontait en fait aux années 1620, avec la colonie de la Baie du Massachusetts. La création des Etats-Unis est « la seule chose sur cette planète qui a pu jusqu’à présent neutraliser les tentatives de l’Empire britannique de réaliser son dessein : devenir un nouvel empire romain.

« La corruption aux Etats-Unis a atteint un tel point désormais que si nous ne barrons pas la route à ce que l’Empire tente de faire maintenant avec ses menaces nucléaires, nous sommes perdus, la civilisation est finie. (...) Je pense que nous pouvons l’empêcher, mais nous devons être totalement déterminés à le faire. »

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