« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller
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26 avril 2018
La Journée internationale de la langue chinoise a été l’occasion, pour le ministère yéménite des Affaires étrangères, d’organiser le 22 avril une conférence en partenariat avec le Bureau consultatif yéménite pour la coordination avec les BRICS, fondé par un ami de longue date de l’Institut Schiller Fouad Al-Ghaffari. Le dicours d’ouverture a été prononcé par le ministre des Affaires étrangères, Hisham Sharaf qui, dans sa conclusion, a publiquement remercié Helga Zepp-LaRouche pour sa « campagne de solidarité avec nous à Sanaa et ses appels à mettre fin à l’agression, à reconstruire le Yémen et à le faire devenir une perle dans le collier de la Nouvelle route de la soie et du Pont terrestre mondial ».
M. Sharaf s’est félicité de l’initiative lancée par le Bureau consultatif yéménite pour la coordination avec les BRICS de M. Al-Ghaffari de publier un dossier spécial sur la reconstruction du Yémen dans le contexte de l’Initiative une ceinture, une route. Pour M. Sharaf, c’est « le miracle heureux, destiné, nous l’espérons, à devenir le tremplin vers une conférence internationale de reconstruction ». Il s’agit d’un rapport en cours de rédaction que réalise l’Institut Schiller en collaboration avec le Bureau consultatif de M. Al-Ghaffari et l’Autorité générale d’investissement yéménite, sous le titre « Opération Félix : la reconstruction du Yémen et sa liaison à la Nouvelle route de la soie ». Fouad Al-Ghaffari a ensuite résumé le contenu du rapport, après avoir remercié pour leur soutien « la Dame de la route de la soie », Mme Zepp-LaRouche, ainsi que l’Institut Schiller. Précisons que Hisham Sharaf est membre du Congrès général du Peuple (CGP), membre de la coalition avec l’Ansarullah (les Houthis) qui dirige la capitale et les territoires du Yémen sous son contrôle. En ce qui concerne la situation humanitaire au Yémen, celle-ci continue de se dégrader en raison de l’agression saoudienne et du blocus. Par contre, d’un point de vue militaire, c’est l’impasse, la coalition saoudienne n’ayant réussi aucune percée sur ses multiples fronts et sa grande offensive contre les villes portuaires à l’Ouest ayant été repoussée par la coalition de Sanaa. L’envoyé spécial de l’ONU a publié un rapport la semaine dernière sur ses efforts pour relancer les négociations de paix, sans aucune mention de l’intervention saoudienne, mais notant avec satisfaction la volonté de la coalition Houthi-CGP de retourner à la table de négociations.