« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller

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Les récentes réalisations de la Nouvelle route de la soie

12 janvier 2016

L’année de l’accès universel à l’électricité en Chine

Depuis le 23 décembre, les 39 800 habitants des agglomérations de Gomang et de Changjiang, au nord-ouest du pays, (les derniers encore privés d’électricité jusqu’alors) bénéficient du courant électrique. Les 9614 foyers concernés résident à une altitude moyenne de plus de 4000 mètres, dans la province de Qinghai. Un tiers des foyers de la région n’est pas encore connecté au réseau national, mais dispose néanmoins d’énergie solaire. Comme le faisait remarquer un berger de l’agglomération de Gomang :
Maintenant que nous avons l’électricité, nous ne sommes plus obligés de brûler de la bouse de vache pour nous chauffer, ni de brûler de l’huile pour nous éclairer.

Fin 2012, 2,73 millions de Chinois vivaient encore sans électricité. Le Premier ministre Li Keqiang s’était engagé en mars 2015 à en garantir l’accès à tous avant la fin de l’année, un objectif désormais atteint.

Le Premier ministre cambodgien ne se laisse pas intimider par l’hystérie écologiste

Le barrage hydroélectrique de Steung Tatay, d’une puissance de 246 MW, a été inauguré le 23 décembre dans le sud-ouest du Cambodge. Occasion pour le Premier ministre Hun Sen d’ironiser sur l’opposition des Verts aux projets de centrales électriques :
Il y a un certain nombre d’extrémistes de l’écologie qui s’opposent systématiquement à tout – quel que soit ce que nous faisons. Il n’y a qu’une chose à faire : je propose que l’on fabrique des torches traditionnelles pour les foyers de ces extrémistes et qu’on leur coupe l’électricité.

Le Cambodge, fortement tributaire de l’importation de courant, est en train de construire sept barrages hydroélectriques, principalement financés par la Chine, et en prévoit 17 autres. Un programme nucléaire civil a également été lancé avec le soutien de la Russie. Le Cambodge reste l’un des pays les plus pauvres d’Asie, ne s’étant jamais remis des bombardements américains pendant la Guerre d’Indochine, ni du génocide perpétré à la fin des années 70 par les Khmers rouges, avec la bénédiction des puissances occidentales.

Consolidation de l’Organisation de coopération de Shanghai

Le rôle de l’OCS pour favoriser la stabilité en Asie centrale et du Sud s’est considérablement renforcé. Fin 2015, le Premier ministre indien Narendra Modi s’est rendu à Islamabad – un événement historique – pour rencontrer son homologue pakistanais Nawaz Sharif. Au même moment, le conseiller de Modi pour la sécurité nationale se rendait en Chine, tandis que le commandant militaire indien pour la région frontalière avec la Chine rencontrait pour la première fois son homologue chinois à Beijing. La coopération entre la Chine, le Pakistan et l’Inde est cruciale pour l’avancement du programme « Une ceinture, une route ».

Parmi ses membres à part entière, l’OCS compte la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Russie, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan. L’Inde et le Pakistan, bénéficiant actuellement du statut d’observateur, doivent devenir membre de plein droit en 2016, tandis que l’Iran devrait le devenir aussi dès que les sanctions de l’ONU seront levées à son égard.

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