« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller
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Visioconférence internationale du 13 & 14 Novembre
3ème session
2 décembre 2021
Jason Ross, responsable du The LaRouche Mouvement (TLM) aux États-Unis, lors de la conférence de l’Institut Schiller des 13 et 14 novembre 2021.
La FLOP26 sur le climat, qui vient de s’achever à Glasgow en Écosse, devait déboucher sur la signature d’un « pacte de suicide » mondial, dans lequel les nations, grandes et petites, riches et pauvres, s’engageraient dans des politiques énergétiques et autres qui appauvriraient et tueraient leurs populations, empêcheraient de nouvelles étapes de développement, et transféreraient la souveraineté des nations à des institutions financières et de conseil supranationales, opérant sur ordre d’une oligarchie mondiale centrée sur la City de Londres et Wall Street, le tout sous l’œil bienveillant de la Silicon Valley.
Malgré les demandes de la reine d’Angleterre, de l’ancien président de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, de l’infortuné président Joe Biden et de la pauvre Greta Thunberg, la conférence n’a pas réussi à atteindre ses plus grandes ambitions.
Les présidents Xi Jinping et Vladimir Poutine ne sont pas venus. Des pays comme le Nigeria et l’Inde ont refusé catégoriquement de prendre des mesures qui auraient entravé leur capacité de croissance - des mesures telles que l’abandon de l’utilisation du charbon, la mise en réserve d’énormes étendues de terres, les soustrayant au développement humain, et l’engagement à modifier l’agriculture et l’utilisation de l’eau de manière à réduire leur peuplement.
Lyndon LaRouche et son mouvement ont, pendant des décennies, forgé les armes intellectuelles pour résister aux efforts visant à instiller la panique et à précipiter les pays dans la destruction de leurs moyens de subsistance.
Alors, d’où vient la pression en faveur d’une énergie inefficace et d’un cadre étouffant de réglementations ? Et comment Lyndon LaRouche et son mouvement l’ont-ils combattue ?
Je vais vous donner un indice : cette poussée n’est pas motivée par « le socialisme » (comme certains l’affirment aux États-Unis). La reine d’Angleterre n’avait pas prévu de venir à la FLOP26 en portant cette robe :
IMAGE : Élisabeth II avec une robe portant l’inscription « taxer les riches »
Elle serait plutôt apparue dans ce vêtement ci :
IMAGE : Élisabeth II avec une robe portant l’inscription « mangez les bébés »
La Banque d’Angleterre n’aime pas les syndicats, la redistribution des richesses ou le progrès économique pour sortir les gens de la pauvreté. (Bien qu’elle soutienne des idées d’une certaine « gauche impuissante » telles que l’essentialisme racial et le fait de faire un énorme tapage autour des questions de genre, présentées comme primordiales pour créer des combats qui détournent les gens des problèmes les plus importants).
Non, cette politique de « Great Reset » (Grande Réinitialisation), le canular du « Build Back Better », le « Green New Deal » - ce mélange de politiques mortelles ne vient pas du socialisme. Lyndon LaRouche et ses collaborateurs ont retracé ses origines dans l’Oligarchisme lui-même.
LaRouche s’est appuyé sur l’histoire de Prométhée, telle que racontée par (le dramaturge grec) Eschyle, pour comprendre l’oligarchie. Prométhée a sauvé le genre humain de la destruction absolue par l’Olympien Zeus, en lui jouant un tour. Plus tard, Prométhée a volé le feu du ciel et l’a donné à l’homme, créant ainsi notre espèce en tant que douée de raison et distincte des animaux.
Zeus était tellement furieux que les êtres humains soient maintenant élevés à son niveau, qu’il a condamné Prométhée à une agonie et une torture perpétuelles pour avoir menacé l’identité de Zeus en devenant supérieur. C’est ce qui motive ce que nous considérons aujourd’hui comme la politique des « Verts ».
Les goules de Glasgow, les sorcières et les sorciers du Forum économique mondial de Davos, les spectres nauséabonds de la durabilité et des politiques environnementales, sociales et de gouvernance (ESG), les fantômes des têtes couronnées - ces mauvais esprits tentent de créer une nouvelle élite supranationale de la finance et de la bureaucratie qui arrache le contrôle aux gouvernements nationaux, réalisant ainsi le « changement de régime » annoncé (lors de la réunion des banquiers centraux) à Jackson Hole, Wyoming, en août 2019 par BlackRock.
L’objectif ? La dépopulation, la pauvreté et le maintien d’un système oligarchique dans lequel une poignée de privilégiés vit en maître sur des masses de plus en plus appauvries.
Considérez les mots d’août 1988 du prince Philip d’Édimbourg (tels que rapportés par la Deutsche Presse Agentur) :
« au cas où je me réincarnerais, j’aimerais revenir sous la forme d’un virus mortel, afin de contribuer à résoudre le problème de la surpopulation. »
Le mari de la Reine pensait que la population mondiale devait être réduite de façon spectaculaire, avec une réduction de la population à une échelle bien supérieure à celle qu’Hitler avait cherché à atteindre.
Ou prenez David Attenborough, qui, pour avoir un thème pour une présentation vidéo, souhaite que vous et votre ville soyez éliminés pour laisser place à une majestueuse limace. (Et je ne parle pas de la Reine).
Il est le parrain de l’ONG « Population Matters », dont le site web dit avec enthousiasme : « nous pouvons mettre fin à la croissance plus tôt et atteindre une taille de population plus durable - mais seulement si nous prenons les mesures nécessaires, maintenant. »
Attenborough lui-même y est cité : « Tous nos problèmes environnementaux deviennent plus faciles à résoudre avec moins de gens, et plus difficiles - et finalement impossibles - à résoudre avec toujours plus de gens. » L’objectif est la dépopulation, et il est poursuivi depuis des décennies.
En 1983, Lyndon LaRouche a écrit « There Are No Limits to Growth » (Il n’y a pas de limites à la croissance) - un livre écrit en opposition au livre frauduleux du « Club de Rome anti-humain The Limits to Growth » (Limites à la croissance), qui lui-même avait été écrit pour demander des limites au développement et à la population humaine, sous l’argument que l’humanité était sur une trajectoire de développement qui dépasserait les ressources limitées dont nous disposons.
LaRouche a écrit « Il n’y a pas de limites à la croissance » pour exposer ses propres idées sur la relation entre l’humanité et le monde naturel. »
Il n’y a pas de limites fixes à la croissance humaine - et certainement pas de limites fixes dont nous sommes près de nous approcher. Les ressources naturelles ne sont pas non plus « limitées » comme le pensent la plupart des gens.
En découvrant de nouveaux principes physiques et en développant de nouvelles technologies, notre belle espèce élargit le répertoire des ressources et des sources d’énergie à sa disposition, dépassant sans cesse les limites.
Les forêts ont été sauvées de la surexploitation et de la destruction non pas simplement en créant des réserves, mais en développant l’utilisation du charbon, qui non seulement a pu remplacer le bois pour le chauffage et le charbon de bois pour la métallurgie, mais a également ouvert un nouveau domaine : l’adoption et l’utilisation à grande échelle de la machine à vapeur, augmentant considérablement les pouvoirs productifs du travail humain et ouvrant à notre espèce un niveau de bien-être entièrement nouveau.
L’aluminium, qui était autrefois si difficile à produire que Napoléon mangeait dans des assiettes en aluminium alors qu’il servait ses invités dans des plats en or, est, grâce à la création de l’ère électrique, devenu si bon marché que nous l’utilisons pour emballer les aliments.
L’énergie nucléaire, dont la source de combustible représente, par gramme, non pas cent fois plus de puissance que le charbon ou le gaz, non pas deux cents fois plus mais un million de fois plus de puissance. Cela permet de réaliser d’énormes économies en termes d’utilisation des terres et de travail humain pour fournir et manipuler le combustible.
Où est le soutien à l’énergie nucléaire parmi ceux qui expriment leur prétendue inquiétude face à une catastrophe climatique ? L’objectif est-il en fait de sauver la planète ? Ou la dépopulation ?
Dans un discours de 1998, LaRouche a exprimé son point de vue sur la relation entre l’esprit créatif, la découverte scientifique, l’avancée technologique, la productivité du travail et les niveaux supérieurs de culture qu’elle a débloqués :
LYNDON LAROUCHE :
« Ce que les Grecs entendent par idée, et la différence avec l’art archaïque, c’est que l’art archaïque représente une perception des sens. L’art classique grec, ou les peintures de Raphaël ou de Léonard de Vinci, représentent des idées. Il y a une différence. L’une est une image basée sur les sens, ce que vous obtenez à la télévision n’est-ce pas ? Le divertissement télévisuel n’est pas basé sur des idées, mais sur la perception des sens : sang, violence et sexe. Vous le voyez, vous le sentez, vous le ressentez : ‘Mec, c’est réel !’ Mais ça ne l’est pas. Alors qu’une idée, c’est autre chose. Le terme « idée » signifie un principe. Par exemple, le cas courant d’un principe est un principe scientifique. L’idée de la gravité. Avez-vous déjà « vu » une gravité ? En avez-vous déjà ressenti une ? Non, vous ne l’avez pas ressentie. Vous avez peut-être cru le faire, mais ce n’est pas le cas. Avez-vous déjà vu un principe de la nature ? Lui avez-vous déjà serré la main, l’avez-vous senti, léché, touché, reniflé ? Non, vous ne l’avez pas vu. Mais ce sont des idées, et elles sont valables, et elles nous disent quelque chose. Elles nous disent que des principes contrôlent l’univers. Quelque chose que l’on ne peut ni sentir, ni voir, ni toucher. On ne peut pas le lécher, on ne peut pas le goûter, et pourtant il contrôle l’univers. Ça s’appelle un principe. Ça s’appelle une idée. Tout art, le grand art, est basé sur des idées, qui n’ont rien à voir directement avec les sens. Les idées artistiques viennent des contradictions des sens, comme l’art classique vient de la dissonance, des contradictions, du développement qui nous oblige à trouver une idée, à trouver une ironie, une métaphore, une idée. Principe scientifique : les idées. C’est là que nous arrivons à la partie concernant la différence entre les singes et les gens... Il y a quatre étapes pour former une idée, et je l’ai réduite à la forme qui se produit en science. Dans la science, vous avez, comme nous avons cette contradiction, ce paradoxe ontologique, cette différence entre l’image d’une économie, du point de vue de l’argent, du point de vue de la comptabilité financière, qui est frauduleuse. Mais ils continuent à collecter les factures sur cette base. Et puis vous avez l’autre conception de l’économie, qui est basée sur la production physique, et les choses qui sont essentielles à la production physique, comme l’éducation, les soins de santé, et les services scientifiques. Vous avez donc deux images de l’économie. Le fait que les deux se croisent d’une manière ou d’une autre signifie qu’il y a une ironie, une contradiction, une métaphore, et qu’il faut expliquer cette métaphore pour comprendre comment fonctionne une économie. Ou encore, il y a un autre principe en physique, ou en physique mathématique, appelé entropie, qui dit, en fait, que tout système mécanique s’épuise. Si une économie est un système mécanique et que toute la comptabilité financière est basée sur la mécanique, les principes de l’interaction mécanique, comment peut-on avoir un système financier qui génère des profits ? Comment le pourrait-il ? Tout système, tout système mécanique, s’il est maintenu assez longtemps, s’épuise. Maintenant, si quelque chose s’épuise, comment peut-elle produire plus ? Tout système mécanique produit toujours moins. Par conséquent, par définition, aucune économie qui correspond parfaitement à un système de comptabilité financière, ne peut avoir de profit. Et pourtant, si nous regardons l’histoire de l’humanité, nous constatons que l’humanité, dont la densité de population potentielle sur cette planète, qui se rapproche de celle d’un singe, n’a jamais été supérieure à 3 millions de personnes sur cette planète ; si l’humanité était un singe, ce que le Prince Philip prétend être, alors à aucun moment il n’aurait pu y avoir plus de quelques millions d’individus humains vivants sur cette planète, au cours des deux derniers millions d’années des périodes glaciaires. À aucun moment. C’est le potentiel écologique d’un singe, ou d’une espèce de type singe. Comment sommes-nous arrivés à plusieurs centaines de millions de personnes, vivant individuellement sur cette planète, pendant la période médiévale ? Comment sommes-nous arrivés à 5 milliards de personnes sur cette planète récemment ? De toute évidence, nous ne sommes pas des singes. De toute évidence, nous grandissons. Cette croissance de la population dépend des progrès technologiques de toutes sortes, mais aussi des progrès artistiques. Le pouvoir accru de l’homme sur la nature dépend de la croissance des revenus, du niveau de vie, de la diminution des taux de morbidité. On ne pouvait pas éduquer un enfant jusqu’à l’âge de 25 ans si les parents mouraient de morbidité à l’âge de 30-35 ans, n’est-ce pas ? On ne pouvait pas maintenir une telle société. Par conséquent, il fallait faire plus. Il devait y avoir une amélioration, il devait y avoir une augmentation. Ce n’est pas un système entropique, ce n’est pas un système mécanique, ce n’est pas un système de comptabilité financière. Cela n’explique rien. Il y a une source, une augmentation du pouvoir de l’homme sur la nature, qui croise le processus de production, qui explique ce progrès ».
(fin de citation)
Ad Astra !
Au lieu de vénérer la nature elle-même comme une nouvelle religion, nous devons augmenter notre pouvoir sur la nature, pour l’améliorer et nous améliorer nous-mêmes.
Nous devons sortir notre nez de la boue. Au lieu de chercher des moyens d’utiliser littéralement la merde de taureau comme source de carburant, redirigeons notre regard vers le haut, vers les cieux, vers les étoiles dont nous devons maîtriser la source d’énergie - la fusion nucléaire - et vers notre sympathique lune, qui a gentiment recueilli dans son sol cet isotope spécial qu’est l’hélium-3, la source de combustible parfaite pour la fusion nucléaire.
Si on veut une véritable énergie solaire, ne recueillons pas la faible lumière émise à 150 millions de kilomètres. Recréons ce processus ici sur Terre, en utilisant comme combustible l’hélium-3 émis par le soleil, et non sa lumière qui, sans vouloir offenser les plantes et les petits satellites, est totalement insuffisante pour répondre à nos besoins.
Notre avenir, une ou deux générations plus tard, pourra considérer ce moment comme celui où l’humanité a fait le choix de rejeter une fois pour toutes l’idéologie malthusienne de l’oligarchie.
Au lieu de cela, c’est le moment d’annoncer hardiment que l’humanité poursuit le prochain niveau de technologie, ouvrant un domaine de niveau de vie et de recherche scientifique comparable seulement à la transformation créée par la machine à vapeur et la découverte de l’électromagnétisme.
Dans un tel avenir, deux générations plus tard, avec une productivité économique d’un ordre de grandeur supérieur à son état actuel, nos descendants seront fiers du courage dont nous faisons preuve aujourd’hui.
Merci.