« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller
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27 novembre 2019
Dennis Small est coordinateur pour l’Amérique latine de l’Institut Schiller
Le 27 janvier 2019, c’est-à-dire 30 ans après que Lyndon LaRouche fut envoyé en prison pour y purger 15 ans de prison pour de crimes qu’il n’a jamais commis, et ce en toute connaissance de cause de la part de l’administration Bush et de leurs maîtres britanniques, le mouvement LaRouche relança sa campagne, formulée depuis longue date, pour obtenir sa réhabilitation.
Lorsque LaRouche s’est éteint quelques semaines plus tard, le 12 février 2019, et qu’on a redoublé nos efforts pour y arriver, y compris certains de nos amis et partisans proches, sympathiques par ailleurs, nous disaient : OK, c’est vrai, il a été traité injustement, mais tout cela s’est du passé. Aujourd’hui, il faut aller de l’avant et concentrer vos énergies sur les problèmes auxquels le monde doit faire face : la crise économique mondiale ; les guerres perpétuelles et le danger d’un affrontement nucléaire entre grands ; la crise morale et culturelle qui frappe nos jeunes, y compris la drogue.
Ces gens bien-intentionnés font une erreur grossière : la réhabilitation de Lyndon LaRouche est la question stratégique cruciale de notre époque.
Il est vrai que dans le cas LaRouche, il s’agissait, comme le formula si justement l’ancien ministre américain de la Justice Ramsey Clark, du : « plus large éventail de fautes intentionnelles et d’abus de pouvoir systématique portant sur la période de temps la plus longue, commis lors des poursuites pénales engagées par les services fédéraux en vue de détruire un mouvement politique et son dirigeant, que j’ai eu à connaître durant toute ma carrière ». Il faut savoir qu’un certain nombre de collaborateurs de LaRouche furent condamnés à des peines de prison ferme jusqu’à 77 ans, dans une série de procès à l’échelle fédéral ou celle des Etats.
La plus grande injustice fut toutefois celle commise contre les peuples et les nations du monde, contre sa compréhension de la nature humaine, une vision qui au coeur de son engagement et de son combat de toute une vie. Lors de l’audience, le 27 janvier 1989, parlant à la barre devant le juge Albert Bryan avant sa condamnation, LaRouche mettait en garde : Cette série de procès à coups de canons est une tentative pour m’éliminer de la scène politique. Déjà, cela provoque un grand préjudice contre Etats-Unis. Le moment est venu de mettre fin à ces poursuites téméraires avant que des dégâts encore plus graves contre les Etats-Unis en résultent.
Cette série de procès à coups de canons est une tentative pour m’éliminer de la scène politique. Déjà, cela provoque un grand préjudice contre Etats-Unis. Le moment est venu de mettre fin à ces poursuites téméraires avant que des dégâts encore plus graves contre les Etats-Unis en résultent.
Pourtant, ces dégâts ont été causé, privant le peuple américain de leur homme politique et de son économiste le plus éminent et dont les politiques, si elles avaient été adoptées, auraient fait du monde un endroit totalement différent de ce qu’il est aujourd’hui. C’est cette injustice-là qu’il faut aujourd’hui réparer si nous souhaitons la survie de la planète. Rendre justice à l’homme signifie rendre justice à ses idées.
J’espère vous donner un sens de l’homme et de ses idées en vous présentant des cours extraits du dernier discours de LaRouche avant qu’il entra en prison et du premier discours prononcé lors de sa sortie, cinq ans plus tard. Et regardez l’esprit qui a été capable de produire ces deux « serre-livres ».
Quel était le crime de LaRouche ? Il prouva que Satan avait tort... Je m’explique.
En 1998, LaRouche publia une autobiographie intitulée « Le Pouvoir de Raison », cela s’appelait comme ça et non pas « Le pouvoir de l’argent », le « pouvoir des médias » et certainement pas « le pouvoir de la pensée positive ».
Dès les premières lignes de l’avant propos, l’auteur nous dit : « Lors de ces derniers vingt ans, je suis devenu peut-être la plus controversée parmi les figures internationales de cette décennie. Contrairement à tous les autres candidats à la présidence américaine depuis 1945, je suis un penseur original influent ».
LaRouche démontra que la vraie connaissance ne provient pas du témoignage des sens mais plutot de l’Esprit humain. Les facultés créatrices de l’homme sont la plus grande puissance pour le Bien de l’univers et trouvent leur expression dans cette capacité qui lui est propre de pouvoir accroître de façon illimité son Potentiel relatif de densité démographique (PRDD). Dans un texte de novembre 1993, LaRouche résume ainsi sa découverte fondamentale [Citation correspondant à l’illustration 2 de la vidéo -NdlR] :
Ce qui constitue l’essentiel de ma contribution originale à la science de l’économie physique de Leibniz, c’est d’avoir pu fournir une méthode permettant de comprendre la relation causale entre, d’un coté, les contributions révolutionnaires aux progrès dans la science ou des domaines analogues, et de l’autre coté, des hausses conséquentes du Potentiel relatif de densité démographique générés dans les sociétés qui les engendrent.
Accomplir le bien, pour Lyn, était consubstantiel avec sa défense de la vérité scientifique rigoureuse.
Cette même créativité qui « plie les étoiles comme des roseaux », comme il l’écrivait un jour, donne sa puissance à l’homme doué de libre arbitre et donc de moralité, pour qui le plaisir ultime est d’accomplir le Bien.
Dans le discours ultime avant sa condamnation le 16 décembre 1988, à peine une semaine avant une conférence sur notre conférence Food for Peace (nourriture en échange de Paix), LaRouche était imperturbable :
Vidéo : Food for Peace (Nourriture pour la paix)
Il n’existe aucun segment de la société qui n’a pas le même intérêt. C’est à dire les gens d’aucun pays n’ont un intérêt autre que celui d’une autre nation. Nous parlons de l’avenir de centaines de milliards de personnes à naître, et sans leur réussite nos vies ne signifieront rien. Voilà ce qui constitue l’intérêt commun de tous et de chacun de nous, de telle façon qu’il n’y pas de distinction entre quiconque de nous sur cette question, cette cause, cet intérêt. Si nous sommes dans cet état d’esprit, si l’amour pour l’humanité anime notre esprit, en particulier l’amour pour les centaines de milliards d’âmes à naître, si nous gardons également à l’esprit ceux dont le martyre et les sacrifices nous ont offert notre potentiel ainsi que la dette que nous leur devons, alors, tout en contemplant ce qui nous allons léguer au futur, nous pouvons envisager nos vies, non pas comme une succession d’instants plus ou moins agréables, mais comme une tout petit voyage, suivi assez rapidement d’une fin, et considérer la vie, non pas pour le plaisir, mais comme une occasion qui nous est offerte pour accomplir un but – un but qui se reflète dans ce que nous allons transmettre aux générations futures. Ceci implique que si à un quelconque moment notre vie mortelle cesserait lors de notre mission en faveur des centaines de milliards d’âmes à naître, nous pourrions marcher vers la mort avec joie, car nous aurions accompli notre vie. Nous aurions été empêché l’occasion de l’accomplir un peu plus, mais nous l’aurions accompli... Individuellement, nous ne sommes que peu de choses, mais si nous nous savons unis pour cette cause, alors nous savons que chacune et chacun de nous prospérera. Ainsi, dans ce moment terrible de l’histoire de l’humanité, la civilisation telle que nous l’avons connu pendant des siècles, risque de disparaître dans les dix ans devant nous. Cependant, la possibilité d’une « solution héroïque » à la crise est également devant nous, si nous devenons une génération qui, aurait su boire à sa propre époque, en quelque sorte, comme le Christ au Mont des oliviers, la « coupe de Gethsémané », après avoir fait sienne la cause des générations à naître.
Il n’existe aucun segment de la société qui n’a pas le même intérêt. C’est à dire les gens d’aucun pays n’ont un intérêt autre que celui d’une autre nation. Nous parlons de l’avenir de centaines de milliards de personnes à naître, et sans leur réussite nos vies ne signifieront rien. Voilà ce qui constitue l’intérêt commun de tous et de chacun de nous, de telle façon qu’il n’y pas de distinction entre quiconque de nous sur cette question, cette cause, cet intérêt.
Si nous sommes dans cet état d’esprit, si l’amour pour l’humanité anime notre esprit, en particulier l’amour pour les centaines de milliards d’âmes à naître, si nous gardons également à l’esprit ceux dont le martyre et les sacrifices nous ont offert notre potentiel ainsi que la dette que nous leur devons, alors, tout en contemplant ce qui nous allons léguer au futur, nous pouvons envisager nos vies, non pas comme une succession d’instants plus ou moins agréables, mais comme une tout petit voyage, suivi assez rapidement d’une fin, et considérer la vie, non pas pour le plaisir, mais comme une occasion qui nous est offerte pour accomplir un but – un but qui se reflète dans ce que nous allons transmettre aux générations futures.
Ceci implique que si à un quelconque moment notre vie mortelle cesserait lors de notre mission en faveur des centaines de milliards d’âmes à naître, nous pourrions marcher vers la mort avec joie, car nous aurions accompli notre vie. Nous aurions été empêché l’occasion de l’accomplir un peu plus, mais nous l’aurions accompli...
Individuellement, nous ne sommes que peu de choses, mais si nous nous savons unis pour cette cause, alors nous savons que chacune et chacun de nous prospérera. Ainsi, dans ce moment terrible de l’histoire de l’humanité, la civilisation telle que nous l’avons connu pendant des siècles, risque de disparaître dans les dix ans devant nous. Cependant, la possibilité d’une « solution héroïque » à la crise est également devant nous, si nous devenons une génération qui, aurait su boire à sa propre époque, en quelque sorte, comme le Christ au Mont des oliviers, la « coupe de Gethsémané », après avoir fait sienne la cause des générations à naître.
Lyndon LaRouche se comportait ici en tant qu’Américain authentique. Je vous le prouverais en citant les paroles d’un autre « vrai américain » qui fut la source d’inspiration principale de la Constitution américaine, le philosophe allemand Gottfried Wilhelm Leibniz. En 1702, dans son texte Méditation sur la notion commune de Justice, il écrivait :
« La justice est la bonté conforme à la sagesse… Et la sagesse, telle que je l’entends, n’est rien d’autre que la science de la félicité », c’est a dire quelque chose de radicalement différent que la quête hédoniste des plaisirs chère à Hobbes ou Bentham [Citation correspondant à l’illustration 3 de la vidéo -NdlR] :
Il faut fuir les plaisirs des sens, comme on fuit un ennemi qui vous flatte », écrivait Leibniz en 1690. « La sagesse souveraine a si bien fait les choses que notre devoir doit aussi être notre bonheur ». Et le vrai bonheur, poursuit-il, « c’est l’exercice de notre volonté de toujours agir selon notre compréhension… et l’avancement du Bien commun… Car la part à être considéré comme réellement vivante de notre existence, c’est le bien ce que nous avons pu y accomplir.
Cette vision leibnizienne marqua profondément la façon de penser de Pères Fondateurs des Etats-Unis, notamment Cotton Mather, sans doute l’intellectuel le plus prolifique avant la guerre d’indépendance américaine et grand protecteur de Benjamin Flanklin. Mather écrivait en 1710 son « Traité pour accomplir le Bien » [Citation correspondant à l’illustration 4 de la vidéo -NdlR] :
C’est un honneur inestimable de faire le bien, c’est un plaisir incomparable. Lorsque les circonstances donnent à un homme l’occasion d’accomplir le bien, il doit considérer celle-ci comme une dignité et une récompense que Dieu lui donne. Il doit embrasser cette tache avec exaltation, comme s’il s’agissait d’une chose lui permettant de répondre à la raison ultime de son existence.
Comme Leibniz, Cotton Mather était catégorique dans son rejet de l’hédonisme [Citation correspondant à l’illustration 5 de la vidéo - NdlR] :
Des dirigeants qui ne se servent que de leur position élevé pour plastronner devant leurs semblables, pour leur arracher des flatteries obséquieuses et pour s’enrichir avec le butin qu’ils leurs extorquent, le tout pour s’adonner ensuite à des plaisirs sensuels et brutaux ; voilà l’espèce la plus vile des hommes.
Voilà d’où est venu la fameuse phrase incorporée dans la déclaration d’indépendance des Etats-Unis, invoquant de façon tout à fait Leibnizienne « Le droit à la vie, la liberté et la poursuite du bonheur », et non pas « la vie, la liberté et la poursuite et la poursuite d’autant de plaisirs possibles que je puisse me payer pendant mon existence sans but ».
Comparons maintenant la vision d’un existence réellement humaine à l’identité bestiale de l’être humain promue par l’Empire britannique et ses porte-voix telle que l’aristotélicien Thomas Hobbes qui écrivait, en 1651, dans son « Léviathan » :
Il n’existe aucune conception dans l’esprit de l’homme en totalité ou en partie, qui n’a pas été acquis par l’appareil des sens… Dans la guerre de chacun contre tous, cela signifie que rien ne peut être injuste. Ici, les notions du bien et du mal, de la justice et de l’injustice, n’ont pas leur place.
Cette idée a conduit Hobbes a défendre ouvertement le mal :
L’appétit égoiste quantifie le bien et le mal… La félicité étant rien d’autre que la progression incessante du désir d’un objet à un autre.
Or, si l’homme se défini par ses sens et ses appétits bestiaux, il peut facilement être mis en esclavage, arguait Hobbes, en lui offrant assez de plaisirs (ou de l’argent) et en lui promettant de minimiser ses douleurs.
Vous êtes sans doute familiarisé un dicton beaucoup plus ancien qui dit : « Chaque homme a son prix ». L’auteur de ce dicton est… Satan, mais il avait tort.
Pour comprendre que la réhabilitation de Lyndon LaRouche est la question stratégique primordiale pour notre époque, regardons maintenant où en aurait été le monde si ses politiques auraient été adoptées.
On se restreindra à deux domaines.
D’abord, « la science de l’économie physique de Leibniz ».
Des centaines de millions de gens qui sont mort ou frappés par la pauvreté extrême et la maladie depuis des décennies seraient encore vivant, prospère et en train de contribuer au développement de l’Humanité, si les réformes financières et économiques, ce que nous appelons aux Etats-Unis ses quatre lois, auraient été mis en œuvre lorsqu’il les formula dans les années 1970. Pensez à ce qu’il s’est passé avec la pauvreté mondiale depuis 1981.
Durant les dernières 37 ans, la Chine a tiré quelque 850 millions de personnes de la pauvreté extrême, à en croire les chiffres de la Banque mondiale. Cela dépasse 10 % de toute l’espèce humaine, en situation de pouvoir contribuer utilement à la productivité de l’humanité et aider à façonner son avenir. Ailleurs dans le monde, il reste plus de 600 millions de personnes vivant dans l’extrême pauvreté. La Chine, qui comptait pour 46 % de la pauvreté en 1981, l’a réduite à 5 % en 2017 et l’a quasiment éliminé aujourd’hui.
La pauvreté n’a pas seulement été éliminé en Chine, mais sa population est plus importante et augmente. Et l’espérance de vie y est passé de 44 à 76 ans.
Ajoutez à cela une meilleure éducation et des capacités scientifiques de cette population croissante, comme l’indiquent un taux d’alphabétisation dépassant la moyenne mondiale, faisant apparaître une image plus clair d’un pays possédant le Potentiel relatif de densité démographique du monde
C’est ce paramètre, et non pas le PIB, est la vraie unité permettant de mesurer le potentiel de l’économie physique, comme Lyndon LaRouche l’a démontre à plusieurs reprises.
Donc, si l’a Chine, a su le faire, pourquoi pas nous ? Les politiques économiques de la Chine sont essentiellement identiques à celles de Leibniz, Mather, Hamilton et LaRouche – aux caractères chinoises. A l’opposé, dans la régions transatlantique, nous avons toléré l’imposition des politiques meurtrières de FMI, ou les politiques malthusiennes « vertes », et des renflouement sans fin d’une bille spéculative d’1,5 million de milliards de dollars qui menace actuellement de faire exploser tout le système financier mondial.
LaRouche n’a pas seulement anticipé l’effondrement du système transatlantique, comme aucun autre économiste a su le faire ; il a fourni des études programmatiques pour chaque région du monde ainsi que les politiques pour lancer une renaissance scientifique.
Un deuxième domaine, celui de la coopération entre les Etats-Unis et les autres grandes puissances pour faire reculer les frontières de la connaissance scientifique humaine, notamment avec l’exploration spatiale et les vols habités.
La politique de l’Initiative de défense stratégique (IDS), dite de « guerre des étoiles », adoptée par le Président Ronald Reagan en 1983, était en réalité un plan de paix détaillé permettant de mettre un terme à une époque de conflits géopolitiques et de guerres permanentes conduisant à l’affrontement thermonucléaire, en lançant une coopération entre les Etats-Unis et l’Union soviétique dans le domaine des nouveaux principes physiques pour la défense et leurs applications plus larges dans le domaine civil.
C’est uniquement par les Britanniques et leurs pantins ont saboté cette politique que la planète reste dans les griffes de leur politique hobbesienne de « guerre de tous contre tous » avec des millions de vies ruinées par la guerre, l’immigration forcée, le terrorisme et autres, en particulier en Asie du Sud Ouest et en Afrique.
Les politiques de LaRouche eussent-elles été adoptées, l’humanité aurait très probablement déjà entamé l’ère de la fusion nucléaire et on verrait sans doute déjà les premières habitats humains sur la planète Mars. La jeunesse seraient moins en proie de la drogue, de la décadence contre-culturelle, et de sa quête obsessionnelle et quotidienne de plaisirs toujours moins nobles – une petite courtoisie de Satan et son web – et passerait son temps à se former pour devenir astronaute, ingénieur ou musicien classique. Les jeunes penseraient plutôt à comment faire de leur vie un instrument du bien.
Pour résumer, la réhabilitation de Lyndon LaRouche, de ses idées, aura un effet révolutionnaire sur l’avenir de l’Humanité, semblable à l’impact de l’introduction des idées de Platon lors de la Renaissance en Europe, comme Helga Zepp-LaRouche l’a souligné.
C’est avec cela à l’esprit, que nous avons mis en place la LaRouche Legacy Foundation qui va commencer à publier les œuvres de LaRouche, qui seront numérisées, ainsi que tout ce qui relate au travail de sa vie. La mission de la Fondation est chargée de léguer aux générations futures l’héritage vivant de Lyndon LaRouche et de « promouvoir son oeuvre scientifique et littéraire afin de vulgariser ses idées et de faire fructifier ses découvertes (…) en vue d’une meilleure compréhension de l’économie physique, des sciences physiques, de l’historiographie et du rôle de la culture classique pour nourrir et faire éclore la créativité humaine ».
Pour conclure, je donne la parole à Lyn discutant du Pouvoir de la Raison. C’est un extrait de sa première intervention à la sortie de prison, lors d’une conférence de l’Institut Schiller, le 19 février 1994 :
Vidéo : à propos du « Pouvoir de la Raison »
La liberté et le développement économique sont interdépendant. C’est une même chose. Qu’est ce que le développement économique ? Est-ce posséder quelque chose ? Est-ce le culte du cargo ? Le développement économique est l’usage du principe de l’esprit humain. Rappelez-vous, toute cette affaire de la puissance de l’humanité, etc. : le seul pouvoir que l’humanité possède, réside dans ce qui rend chaque homme, en tant qu’individu, à l’image du créateur : le pouvoir de la raison créatrice. La seule chose qui différencie, en science, l’homme de l’animal, c’est la raison : la faculté de faire des découvertes scientifiques et artistique ; de développer le comportement de l’homme à partir de ces conceptions et de ces découvertes. Le seul pouvoir, et le pouvoir le plus grand dans cette univers temporel, c’est le pouvoir des idées – pas celui des formules, des recettes, pas celui de la force, mais des idées. La seule raison pourquoi l’humanité a survécu ce qu’elle a survécu, ce sont les idées. Voilà la force que nous employons. La puissance de l’économie réside entièrement dans celle des idées, dans les découvertes scientifiques et ce qui s’y apparente, qui donnent l’homme un pouvoir accru sur la nature. La possibilité de se développer n’existe pas sans la liberté de générer, de transmettre, d’assimiler et de mettre en œuvre des idées meilleures… Le développement et la liberté sont consubstantiel, car chacun implique la liberté des idées pour le changement. Pas le libertarianisme, pas le droit de changer de sexe dix fois par jour, mais le droit d’utiliser votre esprit pour développer, d’assimiler de mettre en œuvre des choix différens d’idées visant à améliorer les pratiques humaines, aussi bien moralement que physiquement. Voilà ce qu’est le développement économique – ce qui exige des infrastructures. Vous n’allez pas développer un désert en restant sur votre chaise avec vos idées – vous devez disposer de l’eau. Ainsi, vous aller mobilier votre raison pour obtenir l’eau. Vous aurez besoin d’énergie. Il vous faut de l’énergie. Vous aurez besoin d’infrastructures sanitaires, et plain d’autres choses semblables. Vous allez donc appliquer le pouvoir de la raison avec des idées… Ce qui arrive alors, comme cela est en train d’arriver en Amérique du Sud et ailleurs, aussi bien aux Etats-Unis qu’au Royaume Uni, en Europe continentale, en Russie, en Chine et ailleurs sans doute demain, ce que partout les gens doivent confronter la réalité que ce qui vient de se passe ne peut plus continuer. Et ils vont regarder et ils vont chercher des idées. Et il y a des gens en Afrique noire qui savent très bien ce que nous sommes en train de faire. Et qui répondront, ou qui ont tenté de répondre par le passé mais qui sont terrorisé et le fait que j’étais en prison ne leur a pas donné du courage non plus. Parce qu’ils se disaient : regardez ce type, c’est le seul aux Etats-Unis qui est avec nos et ils l’ont mis en tôle. Il est fini ! Il n’y a plus personne à qui on peut parler, se disaient ils. Or, je suis libre, je peux être mort demain, mais je suis libre aujourd’hui. Nous savons comment gagner et nous allons gagner. Mais nous n’avons pas les pouvoirs divin pour decréter quand cette victoire aura lieu. Nous devons ce que nous devons faire pour faire de cette victoire une réalité. Et nous avons bonne confiance que l’occasion se présentera – nous aurons cette chance. Soyons prêts, surmontons les frustrations et les défaites. Que rien puisse nous dissuader ! Nous combattrons et nous combattrons jusqu’à la victoire. Parce que c’est notre devoir aussi bien que notre espoir, et cela deviendra notre victoire, si nous vivons pour la voir ou pas.
La liberté et le développement économique sont interdépendant. C’est une même chose. Qu’est ce que le développement économique ? Est-ce posséder quelque chose ? Est-ce le culte du cargo ? Le développement économique est l’usage du principe de l’esprit humain. Rappelez-vous, toute cette affaire de la puissance de l’humanité, etc. : le seul pouvoir que l’humanité possède, réside dans ce qui rend chaque homme, en tant qu’individu, à l’image du créateur : le pouvoir de la raison créatrice. La seule chose qui différencie, en science, l’homme de l’animal, c’est la raison : la faculté de faire des découvertes scientifiques et artistique ; de développer le comportement de l’homme à partir de ces conceptions et de ces découvertes. Le seul pouvoir, et le pouvoir le plus grand dans cette univers temporel, c’est le pouvoir des idées – pas celui des formules, des recettes, pas celui de la force, mais des idées.
La seule raison pourquoi l’humanité a survécu ce qu’elle a survécu, ce sont les idées. Voilà la force que nous employons. La puissance de l’économie réside entièrement dans celle des idées, dans les découvertes scientifiques et ce qui s’y apparente, qui donnent l’homme un pouvoir accru sur la nature. La possibilité de se développer n’existe pas sans la liberté de générer, de transmettre, d’assimiler et de mettre en œuvre des idées meilleures…
Le développement et la liberté sont consubstantiel, car chacun implique la liberté des idées pour le changement. Pas le libertarianisme, pas le droit de changer de sexe dix fois par jour, mais le droit d’utiliser votre esprit pour développer, d’assimiler de mettre en œuvre des choix différens d’idées visant à améliorer les pratiques humaines, aussi bien moralement que physiquement. Voilà ce qu’est le développement économique – ce qui exige des infrastructures. Vous n’allez pas développer un désert en restant sur votre chaise avec vos idées – vous devez disposer de l’eau. Ainsi, vous aller mobilier votre raison pour obtenir l’eau. Vous aurez besoin d’énergie. Il vous faut de l’énergie. Vous aurez besoin d’infrastructures sanitaires, et plain d’autres choses semblables. Vous allez donc appliquer le pouvoir de la raison avec des idées…
Ce qui arrive alors, comme cela est en train d’arriver en Amérique du Sud et ailleurs, aussi bien aux Etats-Unis qu’au Royaume Uni, en Europe continentale, en Russie, en Chine et ailleurs sans doute demain, ce que partout les gens doivent confronter la réalité que ce qui vient de se passe ne peut plus continuer. Et ils vont regarder et ils vont chercher des idées. Et il y a des gens en Afrique noire qui savent très bien ce que nous sommes en train de faire. Et qui répondront, ou qui ont tenté de répondre par le passé mais qui sont terrorisé et le fait que j’étais en prison ne leur a pas donné du courage non plus. Parce qu’ils se disaient : regardez ce type, c’est le seul aux Etats-Unis qui est avec nos et ils l’ont mis en tôle. Il est fini ! Il n’y a plus personne à qui on peut parler, se disaient ils.
Or, je suis libre, je peux être mort demain, mais je suis libre aujourd’hui. Nous savons comment gagner et nous allons gagner. Mais nous n’avons pas les pouvoirs divin pour decréter quand cette victoire aura lieu. Nous devons ce que nous devons faire pour faire de cette victoire une réalité. Et nous avons bonne confiance que l’occasion se présentera – nous aurons cette chance. Soyons prêts, surmontons les frustrations et les défaites. Que rien puisse nous dissuader ! Nous combattrons et nous combattrons jusqu’à la victoire. Parce que c’est notre devoir aussi bien que notre espoir, et cela deviendra notre victoire, si nous vivons pour la voir ou pas.