« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller

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Visioconférence internationale du 14 août 2021

LaRouche à l’université

2ème session

17 septembre 2021

Gretchen Small (Etats-Unis), Fondation LaRouche

Bonjour à tous !

Il est bon que nous revenions, dans cette dernière partie de ce séminaire, là où nous avons commencé : avec la discussion de Lyndon LaRouche sur la façon dont il a entrepris de changer la politique désastreuse de l’Occident il y a plus de 50 ans, en organisant des batailles intellectuelles dans les universités afin de recruter et d’éduquer un nouveau leadership parmi la jeune génération montante.

L’oligarchie a compris depuis longtemps combien cela peut être dangereux pour sa cause. C’est justement pour avoir « corrompu la jeunesse » que Socrate fut empoisonné. Comme LaRouche, il s’était donné pour mission d’être la «  mouche du coche », dont le dard inciterait les jeunes esprits à rechercher la Vérité, le Bien et le Beau comme fondement du gouvernement.

Plus de deux mille ans plus tard, qui reste encore debout, dans ce combat ? Ceux qui ont empoisonné Socrate ? Ou Socrate, dont les pensées « piquent » encore les esprits en mouvement à travers les magnifiques dialogues de Platon ?

Vous avez beaucoup entendu parler aujourd’hui de la façon dont les idées de LaRouche ont façonné les 50 dernières années de l’histoire humaine. Notre sujet maintenant, c’est comment faire en sorte que les idées de LaRouche façonnent les 50 prochaines années (pour commencer).

Je vous invite tous à vous joindre à la Fondation LaRouche pour mener à bien cette mission ! Vous pouvez jouer un rôle crucial en aidant à placer les livres de LaRouche dans toutes les bibliothèques communautaires et universitaires possibles. Nous devons faire en sorte que les gens lisent ses écrits. Ils ne doivent pas seulement en entendre parler, mais voir par eux-mêmes pourquoi l’oligarchie le déteste toujours autant.

Pensez à l’effet que cela aura sur les États-Unis, pour commencer, si le 1er volume des Œuvres complètes de LaRouche, contenant quatre de ses œuvres les plus importantes et influentes sur l’économie physique, est disponible sur les rayons des bibliothèques du pays. Nous pourrions utiliser cela pour susciter des réunions en petits groupes pour lire et étudier LaRouche ensemble. Les gens sont fatigués des slogans et cherchent de vraies réponses à la crise existentielle à laquelle nous sommes confrontés. Vous ne savez pas qui dans votre entourage - quel agriculteur, quel entrepreneur, quel parent ou grand-parent qui s’inquiète de l’avenir de ses enfants et petits-enfants - pourrait trouver ce volume à la bibliothèque et commencer à trouver les réponses qu’il cherche.

Et si vous ne vous êtes pas encore plongé dans la lecture de ses écrits, c’est le moment d’expérimenter la joie de redécouvrir par vous-même ces découvertes de LaRouche. Ça ne sera peut-être pas facile, mais ne vous inquiétez pas, il vous fera rire en cours de route.

Cependant, LaRouche est très controversé ! La Fondation LaRouche pourrait simplement faire don d’exemplaires de ce beau livre aux bibliothèques locales et universitaires, mais beaucoup finiraient sur la table de leur prochaine vente de livres d’occasion. Si un citoyen, ou mieux encore un groupe de citoyens locaux, envoient le livre accompagné d’une lettre expliquant pourquoi, en tant que membres de la communauté, ils pensent qu’il est important que ce livre soit sur les étagères de la bibliothèque, alors il y a plus de chances qu’il y parvienne. Il n’est pas nécessaire d’écrire une longue lettre, mais les demandes personnelles sont essentielles.

Il en va de même pour les bibliothèques universitaires. Des lettres adressées par d’anciens étudiants à la bibliothèque de leur alma mater, demandant que le livre de LaRouche soit ajouté à leur catalogue, peuvent aider à amener le combat pour les idées de LaRouche dans ces universités.

Si vous souhaitez vous impliquer dans ce projet et avoir des idées sur la façon de le réaliser, n’hésitez pas à nous contacter.

Je laisse maintenant la parole à des jeunes gens de différentes parties du monde, qui vont vous parler de leur découverte de LaRouche. Mais d’abord, nous allons entendre un court clip audio de LaRouche lui-même en action il y a 50 ans : lors de son célèbre débat de décembre 1971 avec le professeur d’économie du Queens College, Abba Lerner, dont vous avez entendu parler ce matin.

Après le 15 août, LaRouche a lancé une campagne nationale contre ces « académiciens charlatans » qui enseignaient des théories économiques dont il venait d’être prouvé qu’elles avaient complètement échoué. Lui ou ses associés en ont débattu avec les professeurs et ont même donné une série de huit cours sur l’économie physique et l’esprit humain dans des campus tels que l’université du Michigan, Rutgers dans le New Jersey, l’université de Miami et au moins trois collèges de la ville de New York. Si j’avais plus de temps, je pourrais vous parler du cours et du débat de LaRouche au Swarthmore College, auquel j’ai assisté !

Le débat avec Lerner est le plus important, historiquement. LaRouche s’opposait au principal économiste keynésien des Etats-Unis de l’époque, qui soutenait la décision du 15 août de Nixon. Lerner était également un associé clé de Sidney Hook, le premier président de la branche américaine du Congrès pour la liberté culturelle, fondé par les frères Dulles. Si vous ignorez à quel point cette opération était diabolique, consultez le site d’Executive Intelligence Review. Et LaRouche les a frappés en pleine tête.

La salle était bondée d’étudiants. Après les protestations initiales de Lerner, disant qu’il n’était pas fasciste, etc., vous entendrez la salve d’ouverture de Lyn.

Plus tard, au cours du débat, un Lerner acculé laissera échapper que « même si j’étais membre du parti nazi, tout ce que j’ai dit ici serait vrai », avant de lâcher cet aveu dévastateur : Mais si la social-démocratie allemande avait accepté la politique de [Hjalmar] Schacht, Hitler n’aurait pas été nécessaire.

A la fin du débat, s’adressant à un collaborateur de LaRouche, Hook, qui avait assisté à ce qui avait tourné à la débâcle pour ses commanditaires financiers, lui lança cet avertissement :Votre homme a montré qu’il était un défenseur particulièrement efficace. Par conséquent, il ne sera plus jamais autorisé à intervenir dans les débats politiques publics.

La guerre contre LaRouche avait commencé. Il est grand temps que nous la gagnions une fois pour toutes !

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