« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller
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Manfred Osten
22 juin 2015
Johann Wolfgang von Goethe, qu’on surnomma en Asie le « Confucius de Weimar », a révélé en 1813 sa haute estime pour la Chine à son ami d´enfance Knebel en disant : « Ce pays important, je me le suis gardé de côté pour pouvoir m’y enfuir en cas de besoin. »
Une estime que semblait déjà partager un siècle plus tôt Gottfried Wilhelm Leibniz dans son écrit sur la Chine, la Novissima Sinica. Avec le conseil de ne pas envoyer les Européens en Chine, mais d’envoyer les Chinois en Europe pour les aider à y surmonter le chaos résultant de la Guerre de 30 ans.
C´est pour cette raison que l´Europe devrait méditer son propre héritage culturel passé, qui avait voulu créer « une Route de la soie » spirituelle, et ouvrir une voie de dialogue avec la Chine dans le sens du concept de tolérance de Goethe : « La tolérance, dit Goethe, n’est qu’un sentiment temporaire qui doit se transformer en reconnaissance. Car tolérer veut dire offenser. »