« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller
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9 juillet 2015
Dans un article daté du 3 juillet, Helga Zepp-LaRouche fustige Angela Merkel pour sa « réussite spectaculaire dans la destruction de la démocratie » :
Quel que soit le résultat du référendum en Grèce, écrivait-elle, les soi-disant « institutions » de l’UE, ainsi que la chancelière Merkel et son ministre des Finances Schäuble dont la politique est aussi dictatoriale qu’incompétente, ont infligé des dommages irréparables à la démocratie et à la condition humaine, à l’idée d’une Europe unie et à l’image de l’UE dans le monde entier, tout en raccourcissant considérablement l’espérance de vie de l’euro. Autant pour l’Allemagne et l’Europe que pour l’ensemble du continent, la démission immédiate de la chancelière Merkel et son remplacement à la chancellerie par une personne ne poursuivant pas la politique de l’oligarchie financière, est une question existentielle. D’une source sûre, nous avons appris que Mme Merkel a récemment reçu un appel d’un responsable de haut niveau aux Etats-Unis, qui a tenté de lui faire comprendre que la crise en Grèce ne peut être surmontée qu’à condition d’une réduction drastique de ses dettes suivant le modèle de la conférence de la dette de 1953 pour l’Allemagne. Merkel aurait répondu laconiquement que les Grecs devaient voter « oui » dimanche [5 juillet], pour signaler la fin du gouvernement Tsipras et le problème serait résolu. Le monde entier, même sans de telles informations confidentielles, a vu qu’à Bruxelles, Berlin et Francfort on visait si brutalement un changement de régime à Athènes, que cela a coupé le souffle à bien des observateurs. Le monde s’est presque habitué au changement de régime, comme l’objectif politique contre Saddam Hussein, Kadhafi, Ianoukovytch ou Poutine. Mais contre un Etat membre de l’UE, et contre le pays qui représente le berceau de la démocratie ? Que le gouvernement Tsipras eut osé gagner une élection démocratique contre les diktats de la Troïka, et fait la tentative inouïe de mettre en œuvre le mandat des électeurs, n’est pas envisagé dans cette UE.
Quel que soit le résultat du référendum en Grèce, écrivait-elle, les soi-disant « institutions » de l’UE, ainsi que la chancelière Merkel et son ministre des Finances Schäuble dont la politique est aussi dictatoriale qu’incompétente, ont infligé des dommages irréparables à la démocratie et à la condition humaine, à l’idée d’une Europe unie et à l’image de l’UE dans le monde entier, tout en raccourcissant considérablement l’espérance de vie de l’euro. Autant pour l’Allemagne et l’Europe que pour l’ensemble du continent, la démission immédiate de la chancelière Merkel et son remplacement à la chancellerie par une personne ne poursuivant pas la politique de l’oligarchie financière, est une question existentielle.
D’une source sûre, nous avons appris que Mme Merkel a récemment reçu un appel d’un responsable de haut niveau aux Etats-Unis, qui a tenté de lui faire comprendre que la crise en Grèce ne peut être surmontée qu’à condition d’une réduction drastique de ses dettes suivant le modèle de la conférence de la dette de 1953 pour l’Allemagne. Merkel aurait répondu laconiquement que les Grecs devaient voter « oui » dimanche [5 juillet], pour signaler la fin du gouvernement Tsipras et le problème serait résolu.
Le monde entier, même sans de telles informations confidentielles, a vu qu’à Bruxelles, Berlin et Francfort on visait si brutalement un changement de régime à Athènes, que cela a coupé le souffle à bien des observateurs. Le monde s’est presque habitué au changement de régime, comme l’objectif politique contre Saddam Hussein, Kadhafi, Ianoukovytch ou Poutine. Mais contre un Etat membre de l’UE, et contre le pays qui représente le berceau de la démocratie ? Que le gouvernement Tsipras eut osé gagner une élection démocratique contre les diktats de la Troïka, et fait la tentative inouïe de mettre en œuvre le mandat des électeurs, n’est pas envisagé dans cette UE.
De nouvelles révélations de Wikileaks, obtenues à partir des écoutes de la NSA, révèlent que Merkel elle-même avait expliqué à ses collaborateurs en 2011 que la Grèce ne pourrait pas respecter ses paiements sur la dette. Mais Merkel comme les autres, ont accepté l’arnaque du plan de sauvetage, dont les bénéficiaires étaient à 90 % des banques européennes.
Helga Zepp-LaRouche rappelle aussi que l’UE a pratiquement interdit les consultations populaires sur tout ce qui concerne le projet européen, comme l’avait déclaré le président français d’alors Nicolas Sarkozy au Parlement européen en novembre 2007, de peur que le résultat soit contraire aux desseins de l’oligarchie.
Or, le gouvernement d’Alexis Tsipras a refusé de jouer le jeu, et il a remporté une victoire éclatante.
« Si l’UE continue sur cette voie, avertit Mme Zepp-LaRouche, elle détruira tout ce qui est cher à l’Europe, sa culture, ses valeurs et en fin de compte elle-même. »
Toutefois, il existe une alternative, qui consiste à accepter l’offre de coopération « gagnant gagnant » avec la Chine et les BRICS.