« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller
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L’Institut Schiller à Yamoussoukro
20 juin 2019
Le 15 juin à Yamoussoukro, Côte d’Ivoire, l’Association pour la sauvegarde et la promotion de la Pensée d’El Adj-Boubacar Gamby Sakho (ASPP-BGS), en partenariat avec la Fondation Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, organisait une conférence à l’Institut National Polytechnique Houphouët-Boigny à laquelle l’Institut Schiller avait été invité à partiticiper.
C’est donc Sébastien Périmony, responsable Afrique de l’Institut Schiller, qui a pris la parole devant plusieurs centaines d’étudiants sur le thème des Nouvelles Routes de la soie et des perspectives qu’elles offrent à une jeunesse aspirant à être acteur du développement de son pays. Sébastien Périmony a d’abord présenté le but du projet qui consiste à mettre fin à des siècles de conflits, de guerre, de colonialisme ; d’en finir avec une conception de l’économie à l’avantage du plus fort pour passer à « un monde de développement mutuel, de co-développement et de dialogue des cultures ».
Il a ensuite décrit comment le projet des Nouvelles Routes de la soie est né. En effet, l’idée d’interconnecter le monde entier par des grands projets d’infrastructures ne date pas d’hier. Dès 1890, aux Etats-Unis, certains proposaient de connecter un chemin de fer transcontinental américain au réseau de chemins de fer en Europe. Concernant l’Afrique, des projets envisageaient une liaison transsaharienne et une boucle ferroviaire faisant le tour de l’Afrique. En dépit d’un certain nombre d’autres projets très intéressants et qui ne demandaient qu’à voir le jour, il aura toutefois fallu plus d’un siècle et l’apport conceptuel de Lyndon LaRouche pour aboutir à une vision d’ensemble unique, dont la plus proche représentation est aujourd’hui les Nouvelles Routes de la soie.
Pour les jeunes étudiants, ce fut une expérience sans égale bien loin des discours académiques qui sont trop souvent de mise dans ces cénacles. Personne ne leur avait jamais parlé de leur pays et de leur continent en ces termes ! Leur avenir se projetait soudain devant eux sous un angle totalement nouveau et optimiste.
A la hauteur de l’intérêt suscité, une avalanche de questions suivit dès la fin de la présentation.