« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller
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22 juillet 2015
Avec la décarbonisation de l’économie promue à l’échelle mondiale, une nouvelle étape dans la mise en place d’une économie de la destruction est atteinte. En effet, la « décarbonisation » vantée comme respectueuse de l’environnement ne permettra pas seulement de promouvoir une gigantesque escroquerie extrêmement juteuse pour ses promoteurs mais, surtout, elle créera en réalité les conditions dans lesquelles une réduction de la population sera inéluctable. Si l’on avait quelques doutes à ce sujet, il suffit de jeter un coup d’œil au prochain Sommet suisse sur l’énergie et le climat, SwissECS 2015, devant se tenir les 16 et 17 septembre prochains à Berne.
Principale personnalité invitée, l’ancien Premier ministre britannique Tony Blair, pour un événement dont le principal organisateur est une compagnie de réassurance dénommée Assurance immobilière de Berne (GVB en allemand), pionnière des produits dérivés sur les conditions météorologiques en Suisse. Cette compagnie, qui a le monopole de l’assurance hypothécaire dans le canton de Berne, où ce type d’assurance est obligatoire, se lance désormais dans les obligations sur le changement climatique.
Déjà en janvier 2015, GVB avait mis sur le marché les premiers 70 millions de francs suisses de « Cat Bonds » (obligations catastrophe), à travers une filiale spécialisée domiciliée aux Bermudes. Ces bons, échangeables, servent à répartir le risque associé aux polices d’assurance contre les catastrophes naturelles, souscrites par les clients suisses. Les Cat bonds sont achetés par de gros investisseurs et vraisemblablement titrisés en vue de la vente au détail.
Dans son rapport annuel 2014, GVB affirme vouloir offrir des produits visant à se protéger contre les dégâts associés au changement climatique, expliquant qu’« à part le fait de préempter les risques, les produits dérivés sont une partie intégrante de la politique d’investissement ».
Vendre une telle escroquerie est une activité sur mesure pour Tony Blair, qui est un escroc hors pair. Son expertise consiste en effet à fabriquer de fausses preuves, par exemple pour justifier la guerre, comme il l’a fait pour l’Irak en 2003.
Ainsi, l’idée de « décarbonisation », visant à réduire les émissions de carbone, l’un des principaux composants de tout ce qui vit sur Terre, a été concoctée en 2000 au 10 Downing Street, par Tony Blair et Paul Dickinson, qui s’est vu chargé de mettre sur pied le Carbon Disclosure Project. Cette mission fut ensuite confiée à John Schellnhuber, conseiller d’Angela Merkel et coauteur de la récente encyclique papale sur l’environnement.