« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller
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Etats-Unis
21 juin 2019
Qui est Lyndon LaRouche (1922-2019) ?
Décédé le 12 février dernier, à l’âge de 97 ans, il a été la cible d’une campagne de diffamation internationale, orchestrée depuis son pays et depuis Londres, qui l’a finalement conduit en prison pendant 5 ans (1989 – 1994), et qui visait la destruction pure et simple de son mouvement politique.
La vidéo ci-dessous, dévoilée le vendredi 21 juin, à 15h précises, aux États-Unis et à travers le monde, montre comment les mêmes agences de renseignements (CIA, FBI, MI6) qui ont mobilisé toutes leurs forces pour chasser Trump du pouvoir, étaient déjà à l’œuvre dans cette campagne de diffamation contre Lyndon LaRouche depuis le début des années 1980. Ce n’est pas tant les figures politiques qui intéressent ces forces du pouvoir et ses polices, mais leur volonté de maintenir leur contrôle de fer sur la présidence américaine, comme source du pouvoir sur le monde. LaRouche et Trump, deux hommes aux politiques très différentes, ont ceci en commun à leurs yeux, d’avoir été incontrôlables, à l’opposé des femmes et des hommes formatés par l’oligarchie.
La réhabilitation de LaRouche ne vise pas juste à faire justice à cet homme qui a été un visionnaire. Il s’agit de libérer les Etats-Unis des forces d’empire qui nous conduisent de proche en proche – via l’Iran, la Corée du Nord, le Venezuela – vers un nouveau conflit mondial, cybernétique et potentiellement nucléaire. Au moment où les agences de sécurité du « monde libre » ont déjà désigné leurs principaux adversaires et ennemis comme étant la Russie et la Chine ; au moment où la doctrine militaire américaine autorise déjà la fabrication et l’usage des armes nucléaires miniaturisées sur le champ de bataille, la mobilisation pour la réhabilitation de LaRouche par la présidence américaine, est clé pour changer la donne dans ce pays et dans le monde. Elle marquera une nouvelle direction politique.
Ci-dessous :
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L’un des avocats de Lyndon LaRouche n’était autre que Ramsey Clark, l’ancien ministre de la Justice de Lyndon Johnson. Clark est notamment l’auteur de la charte des Droits civiques adoptée en 1964 et a supervisé l’élaboration des législations suivantes étendant à tous les Américains les droits civiques. Il s’engagera par la suite contre la guerre du Vietnam.
Voici ce qu’écrit celui qui, en 1995, envoit au Procureur général des Etats-Unis une lettre en défense de Lyndon LaRouche dans laquelle il expose en quoi le procès qui a conduit Lyndon LaRouche et plusieurs de ses collaborateurs en prison relève d’« une machination systématique et une action concertée, destinées à (...) “abattre les accusés à n’importe quel prix” »
Le 26 avril 1995, A Mme Janet Reno Procureure générale des États-Unis, Ministère de la Justice 10th and Constitution Avenue, N.W. Washington D.C. 20530 Objet : Les États-Unis contre Lyndon LaRouche, Jr. et autres Madame la Procureure Générale, Janet Reno, J’ai été l’un des avocats dans cette affaire peu après la condamnation des accusés, en janvier 1990. J’ai été ensuite leur conseil en appel. Puis, dans la suite de la procédure et concernant les requêtes qu’ils ont fait valoir et les appels qu’ils ont déposé conformément aux dépositions (28 U.S.C. § 2255 et F.R.Cr.P. Rule 33). Je me permets d’attirer personnellement votre attention sur cette affaire, car je suis convaincu que l’on se trouve devant le plus large éventail de fautes intentionnelles et d’abus de pouvoir systématique portant sur la période de temps la plus longue, commis lors des poursuites pénales engagées par les services fédéraux, en vue de détruire un mouvement politique et son dirigeant dont j’ai eu à connaître durant toute ma carrière [1] Trois tribunaux ont déjà condamné le comportement du Ministère public dans ces poursuites. Le résultat a été néanmoins une erreur judiciaire tragique qui, à ce stade, ne peut être corrigée que par un réexamen objectif de l’affaire et une action courageuse menée par le Département de la justice. Vous vous rappelez sans doute qu’en août 1993 moi-même et mon co-défendant avons demandé un réexamen des questions ainsi que le retrait ou la modification des 792 observations écrites soumises par le Département de la Justice à la Commission de libération conditionnelle. Ces deux demandes ont été rejetées à l’époque par Laurence A. Urgenson, Procureure générale adjointe par intérim au prétexte que le sujet était resté pendant devant la Cour d’appel du 4e circuit, et qu’un réexamen du cas par l’exécutif ne devait pas interférer avec un réexamen relevant du judiciaire. L’appel a été rejeté et il n’y a plus, à ce stade, de procédure judiciaire en attente ou envisagée. Toutes les actions que nous cherchons à faire réexaminer ont eu lieu sous les administrations précédentes, et M. LaRouche et ses co-inculpés sont soit libres sur parole, soit ont déjà purgé leurs peines. Cependant, un réexamen complet reste essentiel, étant donné la gravité des violations et le rôle de précédent qu’elles peuvent jouer concernant l’action future du Département de la Justice si elles ne sont pas prises en considération. Sans parler du prix à payer par la divulgation d’une telle injustice et en considérant le fait que les autres accusés, poursuivis par l’Etat de Virginie dans le cadre de l’action conjointe menée par les autorités fédérales et celles de l’Etat, sont encore emprisonnés et doivent purger des peines draconiennes avec très peu d’espoir d’être libérés, a moins que ce déni de justice totalement démesuré, impliquant un multiplicité d’agences gouvernementales, ne soit reconnu. En raison de leur entrée en résonance possible avec la vendetta poursuivie depuis 10 ans contre lui, je suis aussi préoccupé par de récents événements qui peuvent menacer de provoquer une action de la part de la Commission de libération conditionnelle, de nature à compromettre la libération conditionnelle de M. LaRouche. L’enquête ayant finalement conduit à l’inculpation de M. LaRouche et autres a été annoncée fin octobre 1984 par le procurer général du Massachusetts, William Weld, lors d’une conférence de presse où il a noté qu’elle était basée sur des allégations diffusées par la chaîne de télévision NBC de Boston. Cependant, le harcèlement et l’enquête menés par le gouvernement fédéral avaient précédé cette annoncée publique depuis bien plus longtemps. Le 6 octobre 1986, des inculpations ont été lancées à Boston contre des membres exerçant des responsabilités importantes au sein du mouvement politique de M. LaRouche. Simultanément, des perquisitions ont été menées par 400 agents de police dans les bureaux de plusieurs sociétés commerciales associées à leur mouvement politique en Virginie, et 2 millions de documents ont été saisis. L’enquête a continué et M. LaRouche a été lui-même finalement inculpé dans le cadre d’une deuxième inculpation lancée à Boston en juillet 1987 qui a remplacé les inculpations précédentes. Le 4 mai 1988, le juge a prononcé l’avortement du procès qui avait été entamé. Durant cette période, William Weld était procureur général adjoint en charge de la Division criminelle, instance à partir de laquelle il a supervisé les poursuites lancées contre LaRouche par le Département de la justice. Après que le procès de Boston ait été déclaré nul, une décision prise en raison de manquements graves de la part de l’accusation le juge Robert Keeton, a été le premier à révéler l’abus de pouvoir scandaleux commis par le gouvernement. Bien qu’il n’ait pas accédé aux demandes de réparation des accusés, il a reconnu « qu’une faute de procédure systémique et institutionnelle » avait été commise. Dans une autre affaire qui eut lieu après le procès, il a reconnu que l’agent du FBI qui était sur le cas LaRouche, Richard Egan, avait détruit des documents en « violation flagrante » des représentants par les parties concernées et la Cour. Malgré le fait qu’un nouveau procès avait déjà été programmé à Boston pour le 3 janvier 1989, le Département de la Justice a alors décidé de chercher une tribune et de réunir des arguments juridiques qui lui seraient plus favorables et s’est précipité pour lancer une nouvelle inculpation via le District de la Virginie orientale, le 14 octobre 1988. Cinq semaines plus tard, le 21 novembre, 1988, un nouveau procès a commencé dans la cour d’Alexandria, connue pour le côté expéditif de ses condamnations et sa servilité envers le Département de la Justice. Quatre semaines plus tard, tous les accusés, y compris M. LaRouche, étaient condamnés. L’appel a été rejeté par la Cour du 4e circuit. Les dommages collatéraux par ailleurs demandés par les accusés ont été rejetés par le juge, et en appel, par la Cour du 4e circuit. Lors du procès à Boston, tenu dans le cadre de l’enquête du Grand Jury, le gouvernement a exigé des sanctions pour outrage su Tribunal à l’encontre de certaines sociétés associées au mouvement politique de LaRouche Les sanctions infligées, qui dépassaient 20 millions de dollars, sont devenues ensuite la base même sur laquelle le procureur du district de Virginie orientale s’est appuyé pour déposer une demande de liquidation financière, sans précédant et illégale, à l’encontre de ces sociétés victimes de sanctions de 1987. Le Département de la justice ne cherchait pas à récupérer de l’argent. Il voulait faire taire des voix et détruire un mouvement. Le gouvernement, ex parte, a demandé et obtenu un ordre lui ayant permis de fermer toutes ces sociétés d’édition, pourtant impliquées dans des activités protégées par le 1er amendement de la Constitution, les empêchant ainsi de poursuivre le remboursement de leurs dettes. Une poignée de ces dettes a été utilisée pour justifier toutes les nouvelles accusations formulées par les autorités fédérales en Virginie. Le tribunal de faillites a alors rendu impossible, en gelant leur comptes, le remboursement de la poignée de créanciers qui pouvaient porter plainte auprès du gouvernement. Quand ce tribunal a pu, enfin, prendre une décision en 1989, après les condamnations des accusés en Alexandria, il a débouté l’accusation sur le fond. Le tribunal a statué qu’en entamant cette procédure de liquidation financière involontaire, le gouvernement avait agi « avec une mauvaise foi caractérisée » et commis « une fraude intentionnelle contre la Cour ». Les portes de ces sociétés d’édition n’ont jamais pu se rouvrir. Le gouvernement a ainsi crée un groupe de créanciers qui, d’un point de vue légal, ne pouvaient pas être remboursés par les débiteurs. Une poignée d’entre eux a été présentée ensuite comme des victimes au cours d’un procès où il leur a été demandé s’ils avaient été remboursés. Ce stratagème adopté par les procureurs visait à éviter que des remboursements soient effectués, ce qui aurait compromis leur victimisation des débiteurs. Des remboursements ont été effectués jusqu’à la date de la faillite, mais il leur a été rendu impossible de les poursuivre par la suite. Ceci a été fait pour renforcer intentionnellement l’argumentation de l’accusation, comme il a été ensuite démontré par des documents obtenus dans le contexte d’une procédure FOIA (Freedom of information act) ainsi que par des déclarations faites par l’avocat général assistant du gouvernement, John Markham. Le 18 février 1995, le troisième et plus importante constat d’inconduite judiciaire révélant l’abus de pouvoir commis par l’accusation, a été fait par un juge de la Cour Suprême de New York lors d’une décision concernant un cas de violation des droits de la défense, qui a eu lieu au cours d’un autre procès. [Selon la jurisprudence « Brady et Rosario », la loi exige que l’accusation révèle les sources d’informations obtenues par la subornation des témoins, perquisitions illégales, etc]. Après une audience « pour enquêter sur la relation et le niveau de coopération entre le procureur fédéral de la Virginie et ceux de New York… », la Cour a ordonné un nouveau procès, notant que : Toutes les circonstances suggèrent qu’il y a eu un effort étudié et calculé d’utiliser contre les accusés d’énormes quantités d’informations que le procureur fédéral de Virginie avait envoyé à l’Avocat général de New York, sans respecter l’obligation de fournir tout élément à décharge ou d’autres informations pertinentes qu’un procureur de New York est, lui-même, dans l’obligation de trouver et de produire pour les accusés. (People v. Robert Primack, et al., indictment N°. 8654/87, Supreme Court of New York, New York County, Part 81/83, opinion of Crane, J.,2/16/95.) De manière significative, le juge de New York Crane a aussi évalué la véracité du témoignage fourni par l’agent spécial du FBI, Klund, qui figure également dans l’enquête contre LaRouche : La cour rejette les explications de l’Agent Klund selon lequel son graphique a été tronqué par la photocopieuse. La cour trouve péniblement évident que (…) le côté ‘spéculatif’ de son témoignage avait pour but de protéger le secret de ces rapports [concernant les 302 témoins du FBI]. En relation avec la requête 2255 présentée par les accusés du district de Virginie orientale, six volumes de faits nouveaux sont apparus attachés en appendices. Ces documents consiste essentiellement en 85 éléments de preuve découverts après le procès, qui traitent principalement de l’inconduite délibérée du gouvernement. Ce matériel, qui n’a jamais été sérieusement étudié, révèle une zone d’abus qui inclue : La présentation trompeuse d’éléments de preuve et des violations de type Brady par les procureurs La dissimulation de documents importants vis à vis des procureurs par le FBI, pour éviter leur découverte Des perquisitions illégales et des saisies de documents par des agents du gouvernement ; La subornation de témoins et la tolérance de parjures La manipulation des témoins Le refus de révéler les promesses, récompenses et les mesures d’incitations offertes aux témoins L’utilisation illégitime à des affaires civiles civiles pour faire avancer une poursuite pénale Le refus de reconnaître l’existence, et de produire un dossier existant du FBI sur Lyndon LaRouche, compilé sous l’autorité de l’ordre exécutif 12333 ; et La création d’une couverture médiatique hostile via des fuites et des commentaires faits sous anonymat. En bref, cela démontre une machination systématique et une action concertée, destinées à aboutir précisément à ce que le Juge Crane avait prévu : « abattre les accusés à n’importe quel prix ». Puis, couvrir les traces de l’accusation. La motivation politique dans cette machination est démontrée par un ensemble de faits, et, en particulier, par ce que révèle la collaboration entre le gouvernement et des adversaires politiques déclarés de LaRouche et de son mouvement. Cette documentation, avec les preuves déjà existantes d’inconduite caractérisée, les révélations les plus récentes, les constatations judiciaires d’abus de pouvoir de la justice et l’impression accablante d’injustice font de la révision globale du procès qui est demandée une question de grande importance non seulement pour les accusés mais pour le Département de la justice et le public en général. Bien que vous sachiez mieux quel bureau du Département sera le plus à même de conduire cette révision le plus efficacement, je crois que cela devrait être un bureau dont l’autorité s’étende à tout le Département et que la Division criminelle est, en tout cas, inappropriée en raison de son implication intime dans les poursuites engagées depuis des années. Je porte cette question directement à votre attention non seulement en tant qu’avocat de clients dont je suis convaincu qu’ils sont victimes d’une grosse erreur judiciaire provoquée par l’inconduite du gouvernement, mais certain que la correction de ces erreurs est essentielle à la justice et à la foi dans nos institutions. Je voudrais discuter de cette question avec vous. A cette occasion, j’apporterai pour vous ou pour le responsable que vous désignerez, des documents qui fondent ce que j’avance dans cette lettre. J’appellerai votre bureau pour obtenir un rendez-vous. Très sincèrement, Ramsey Clark [1] Dans un autre contexte, Ramsey Clark avait ajouté : « L’objectif ne peut être que de détruire ce qui est bien plus qu’un mouvement politique, bien plus qu’une personnalité politique (…) Il s’agit surtout d’un moteur d’idées, d’une capacité commune de réflexion et d’analyse visant à apporter des solutions aux problèmes, sans tenir compte de l’impact sur le statu quo ou les intérêts établis. Le but recherché dans cette affaire était de détruire à tout prix cette capacité (…) Dans ce qui fut l’utilisation complexe et dissuasive des forces de sécurité, de poursuites juridiques et d’attaques par les médias et les ONG en vue de détruire un ennemi, c’est une affaire sans précédent ».
Le 26 avril 1995,
Objet : Les États-Unis contre Lyndon LaRouche, Jr. et autres
Madame la Procureure Générale, Janet Reno,
J’ai été l’un des avocats dans cette affaire peu après la condamnation des accusés, en janvier 1990. J’ai été ensuite leur conseil en appel. Puis, dans la suite de la procédure et concernant les requêtes qu’ils ont fait valoir et les appels qu’ils ont déposé conformément aux dépositions (28 U.S.C. § 2255 et F.R.Cr.P. Rule 33).
Je me permets d’attirer personnellement votre attention sur cette affaire, car je suis convaincu que l’on se trouve devant le plus large éventail de fautes intentionnelles et d’abus de pouvoir systématique portant sur la période de temps la plus longue, commis lors des poursuites pénales engagées par les services fédéraux, en vue de détruire un mouvement politique et son dirigeant dont j’ai eu à connaître durant toute ma carrière [1]
Trois tribunaux ont déjà condamné le comportement du Ministère public dans ces poursuites. Le résultat a été néanmoins une erreur judiciaire tragique qui, à ce stade, ne peut être corrigée que par un réexamen objectif de l’affaire et une action courageuse menée par le Département de la justice.
Vous vous rappelez sans doute qu’en août 1993 moi-même et mon co-défendant avons demandé un réexamen des questions ainsi que le retrait ou la modification des 792 observations écrites soumises par le Département de la Justice à la Commission de libération conditionnelle. Ces deux demandes ont été rejetées à l’époque par Laurence A. Urgenson, Procureure générale adjointe par intérim au prétexte que le sujet était resté pendant devant la Cour d’appel du 4e circuit, et qu’un réexamen du cas par l’exécutif ne devait pas interférer avec un réexamen relevant du judiciaire.
L’appel a été rejeté et il n’y a plus, à ce stade, de procédure judiciaire en attente ou envisagée. Toutes les actions que nous cherchons à faire réexaminer ont eu lieu sous les administrations précédentes, et M. LaRouche et ses co-inculpés sont soit libres sur parole, soit ont déjà purgé leurs peines. Cependant, un réexamen complet reste essentiel, étant donné la gravité des violations et le rôle de précédent qu’elles peuvent jouer concernant l’action future du Département de la Justice si elles ne sont pas prises en considération. Sans parler du prix à payer par la divulgation d’une telle injustice et en considérant le fait que les autres accusés, poursuivis par l’Etat de Virginie dans le cadre de l’action conjointe menée par les autorités fédérales et celles de l’Etat, sont encore emprisonnés et doivent purger des peines draconiennes avec très peu d’espoir d’être libérés, a moins que ce déni de justice totalement démesuré, impliquant un multiplicité d’agences gouvernementales, ne soit reconnu.
En raison de leur entrée en résonance possible avec la vendetta poursuivie depuis 10 ans contre lui, je suis aussi préoccupé par de récents événements qui peuvent menacer de provoquer une action de la part de la Commission de libération conditionnelle, de nature à compromettre la libération conditionnelle de M. LaRouche.
L’enquête ayant finalement conduit à l’inculpation de M. LaRouche et autres a été annoncée fin octobre 1984 par le procurer général du Massachusetts, William Weld, lors d’une conférence de presse où il a noté qu’elle était basée sur des allégations diffusées par la chaîne de télévision NBC de Boston. Cependant, le harcèlement et l’enquête menés par le gouvernement fédéral avaient précédé cette annoncée publique depuis bien plus longtemps.
Le 6 octobre 1986, des inculpations ont été lancées à Boston contre des membres exerçant des responsabilités importantes au sein du mouvement politique de M. LaRouche. Simultanément, des perquisitions ont été menées par 400 agents de police dans les bureaux de plusieurs sociétés commerciales associées à leur mouvement politique en Virginie, et 2 millions de documents ont été saisis. L’enquête a continué et M. LaRouche a été lui-même finalement inculpé dans le cadre d’une deuxième inculpation lancée à Boston en juillet 1987 qui a remplacé les inculpations précédentes. Le 4 mai 1988, le juge a prononcé l’avortement du procès qui avait été entamé. Durant cette période, William Weld était procureur général adjoint en charge de la Division criminelle, instance à partir de laquelle il a supervisé les poursuites lancées contre LaRouche par le Département de la justice.
Après que le procès de Boston ait été déclaré nul, une décision prise en raison de manquements graves de la part de l’accusation le juge Robert Keeton, a été le premier à révéler l’abus de pouvoir scandaleux commis par le gouvernement. Bien qu’il n’ait pas accédé aux demandes de réparation des accusés, il a reconnu « qu’une faute de procédure systémique et institutionnelle » avait été commise. Dans une autre affaire qui eut lieu après le procès, il a reconnu que l’agent du FBI qui était sur le cas LaRouche, Richard Egan, avait détruit des documents en « violation flagrante » des représentants par les parties concernées et la Cour.
Malgré le fait qu’un nouveau procès avait déjà été programmé à Boston pour le 3 janvier 1989, le Département de la Justice a alors décidé de chercher une tribune et de réunir des arguments juridiques qui lui seraient plus favorables et s’est précipité pour lancer une nouvelle inculpation via le District de la Virginie orientale, le 14 octobre 1988. Cinq semaines plus tard, le 21 novembre, 1988, un nouveau procès a commencé dans la cour d’Alexandria, connue pour le côté expéditif de ses condamnations et sa servilité envers le Département de la Justice. Quatre semaines plus tard, tous les accusés, y compris M. LaRouche, étaient condamnés. L’appel a été rejeté par la Cour du 4e circuit. Les dommages collatéraux par ailleurs demandés par les accusés ont été rejetés par le juge, et en appel, par la Cour du 4e circuit.
Lors du procès à Boston, tenu dans le cadre de l’enquête du Grand Jury, le gouvernement a exigé des sanctions pour outrage su Tribunal à l’encontre de certaines sociétés associées au mouvement politique de LaRouche Les sanctions infligées, qui dépassaient 20 millions de dollars, sont devenues ensuite la base même sur laquelle le procureur du district de Virginie orientale s’est appuyé pour déposer une demande de liquidation financière, sans précédant et illégale, à l’encontre de ces sociétés victimes de sanctions de 1987. Le Département de la justice ne cherchait pas à récupérer de l’argent. Il voulait faire taire des voix et détruire un mouvement. Le gouvernement, ex parte, a demandé et obtenu un ordre lui ayant permis de fermer toutes ces sociétés d’édition, pourtant impliquées dans des activités protégées par le 1er amendement de la Constitution, les empêchant ainsi de poursuivre le remboursement de leurs dettes. Une poignée de ces dettes a été utilisée pour justifier toutes les nouvelles accusations formulées par les autorités fédérales en Virginie. Le tribunal de faillites a alors rendu impossible, en gelant leur comptes, le remboursement de la poignée de créanciers qui pouvaient porter plainte auprès du gouvernement. Quand ce tribunal a pu, enfin, prendre une décision en 1989, après les condamnations des accusés en Alexandria, il a débouté l’accusation sur le fond. Le tribunal a statué qu’en entamant cette procédure de liquidation financière involontaire, le gouvernement avait agi « avec une mauvaise foi caractérisée » et commis « une fraude intentionnelle contre la Cour ». Les portes de ces sociétés d’édition n’ont jamais pu se rouvrir.
Le gouvernement a ainsi crée un groupe de créanciers qui, d’un point de vue légal, ne pouvaient pas être remboursés par les débiteurs. Une poignée d’entre eux a été présentée ensuite comme des victimes au cours d’un procès où il leur a été demandé s’ils avaient été remboursés. Ce stratagème adopté par les procureurs visait à éviter que des remboursements soient effectués, ce qui aurait compromis leur victimisation des débiteurs. Des remboursements ont été effectués jusqu’à la date de la faillite, mais il leur a été rendu impossible de les poursuivre par la suite. Ceci a été fait pour renforcer intentionnellement l’argumentation de l’accusation, comme il a été ensuite démontré par des documents obtenus dans le contexte d’une procédure FOIA (Freedom of information act) ainsi que par des déclarations faites par l’avocat général assistant du gouvernement, John Markham.
Le 18 février 1995, le troisième et plus importante constat d’inconduite judiciaire révélant l’abus de pouvoir commis par l’accusation, a été fait par un juge de la Cour Suprême de New York lors d’une décision concernant un cas de violation des droits de la défense, qui a eu lieu au cours d’un autre procès. [Selon la jurisprudence « Brady et Rosario », la loi exige que l’accusation révèle les sources d’informations obtenues par la subornation des témoins, perquisitions illégales, etc]. Après une audience « pour enquêter sur la relation et le niveau de coopération entre le procureur fédéral de la Virginie et ceux de New York… », la Cour a ordonné un nouveau procès, notant que :
Toutes les circonstances suggèrent qu’il y a eu un effort étudié et calculé d’utiliser contre les accusés d’énormes quantités d’informations que le procureur fédéral de Virginie avait envoyé à l’Avocat général de New York, sans respecter l’obligation de fournir tout élément à décharge ou d’autres informations pertinentes qu’un procureur de New York est, lui-même, dans l’obligation de trouver et de produire pour les accusés. (People v. Robert Primack, et al., indictment N°. 8654/87, Supreme Court of New York, New York County, Part 81/83, opinion of Crane, J.,2/16/95.)
De manière significative, le juge de New York Crane a aussi évalué la véracité du témoignage fourni par l’agent spécial du FBI, Klund, qui figure également dans l’enquête contre LaRouche : La cour rejette les explications de l’Agent Klund selon lequel son graphique a été tronqué par la photocopieuse. La cour trouve péniblement évident que (…) le côté ‘spéculatif’ de son témoignage avait pour but de protéger le secret de ces rapports [concernant les 302 témoins du FBI].
La cour rejette les explications de l’Agent Klund selon lequel son graphique a été tronqué par la photocopieuse. La cour trouve péniblement évident que (…) le côté ‘spéculatif’ de son témoignage avait pour but de protéger le secret de ces rapports [concernant les 302 témoins du FBI].
En relation avec la requête 2255 présentée par les accusés du district de Virginie orientale, six volumes de faits nouveaux sont apparus attachés en appendices. Ces documents consiste essentiellement en 85 éléments de preuve découverts après le procès, qui traitent principalement de l’inconduite délibérée du gouvernement. Ce matériel, qui n’a jamais été sérieusement étudié, révèle une zone d’abus qui inclue :
En bref, cela démontre une machination systématique et une action concertée, destinées à aboutir précisément à ce que le Juge Crane avait prévu : « abattre les accusés à n’importe quel prix ». Puis, couvrir les traces de l’accusation. La motivation politique dans cette machination est démontrée par un ensemble de faits, et, en particulier, par ce que révèle la collaboration entre le gouvernement et des adversaires politiques déclarés de LaRouche et de son mouvement.
Cette documentation, avec les preuves déjà existantes d’inconduite caractérisée, les révélations les plus récentes, les constatations judiciaires d’abus de pouvoir de la justice et l’impression accablante d’injustice font de la révision globale du procès qui est demandée une question de grande importance non seulement pour les accusés mais pour le Département de la justice et le public en général.
Bien que vous sachiez mieux quel bureau du Département sera le plus à même de conduire cette révision le plus efficacement, je crois que cela devrait être un bureau dont l’autorité s’étende à tout le Département et que la Division criminelle est, en tout cas, inappropriée en raison de son implication intime dans les poursuites engagées depuis des années.
Je porte cette question directement à votre attention non seulement en tant qu’avocat de clients dont je suis convaincu qu’ils sont victimes d’une grosse erreur judiciaire provoquée par l’inconduite du gouvernement, mais certain que la correction de ces erreurs est essentielle à la justice et à la foi dans nos institutions. Je voudrais discuter de cette question avec vous. A cette occasion, j’apporterai pour vous ou pour le responsable que vous désignerez, des documents qui fondent ce que j’avance dans cette lettre. J’appellerai votre bureau pour obtenir un rendez-vous.
Très sincèrement,
Ramsey Clark
[1] Dans un autre contexte, Ramsey Clark avait ajouté : « L’objectif ne peut être que de détruire ce qui est bien plus qu’un mouvement politique, bien plus qu’une personnalité politique (…) Il s’agit surtout d’un moteur d’idées, d’une capacité commune de réflexion et d’analyse visant à apporter des solutions aux problèmes, sans tenir compte de l’impact sur le statu quo ou les intérêts établis. Le but recherché dans cette affaire était de détruire à tout prix cette capacité (…) Dans ce qui fut l’utilisation complexe et dissuasive des forces de sécurité, de poursuites juridiques et d’attaques par les médias et les ONG en vue de détruire un ennemi, c’est une affaire sans précédent ».
Helga Zepp-LaRouche
Voici un moment unique dans toutes nos vies, ce moment où nous sommes rassemblés pour honorer la vie et la mémoire de Lyn, si cher à chacun d’entre nous.
Lyn a changé la vie de la plupart d’entre nous, le plus profondément. Et nous nous demandons, « où en aurais-je été, si je n’avais eu l’incroyable privilège d’avoir pu rencontrer Lyn, ce penseur le plus créateur de notre époque ». Si l’on regarde autour de soi au sein de notre société, nous voyons tant de vies perdues, d’êtres humains se noyant dans la cupidité, courant après l’argent, des objets, l’accumulation de divertissements – certains pouvant obtenir un succès matériel. Ils gagnent alors beaucoup d’argent, mais leur âme a été depuis longtemps absorbée par le désir de posséder. Beaucoup échouent. Ils ne parviennent pas à joindre les deux bouts.
Lyn, pour beaucoup d’entre nous, a ouvert personnellement les portes menant à une véritable humanité, et dans les innombrables discussions qu’il a eues au cours de sa longue vie, il a marqué la vie de milliers de personnes, aux Etats-Unis, en Europe, en Afrique, en Asie et en Amérique Latine. Il a réellement changé leurs vies et les a profondément touchées, dans la plupart des pays, sur les cinq continents de notre planète. Voilà Lyn se mettant à parler à de nombreux groupes et individuellement à beaucoup de jeunes. Il enthousiasme des pêcheurs péruviens. Il s’entretient de leur métier avec des fabricants de chaussures italiens. Il parle à des élus italiens et à des dirigeants du monde entier. Il apprend à des chefs d’entreprise ce qu’est l’économie physique. Il parle à des syndicalistes, à des enseignants, à des étudiants. Il s’adresse aux plus grands musiciens du monde, il ouvre la porte de la vérité et de la connaissance à tant et tant d’êtres humains. Et nombre d’entre eux ont dit que Lyn connaissait mieux qu’eux-mêmes leur domaine de compétence, qu’il était plus expert qu’eux et capable de changer la direction de leur pensée.
L’existence de Lyn aura été un miracle. Il a défié tous les obstacles en mobilisant la puissance de son esprit. Il s’est senti, lorsqu’il était un jeune adolescent, comme un “vilain petit canard” qui ne pourrait pas s’adapter à l’environnement banal qui l’entourait. Devenu un jeune adulte, il avait déjà la force intérieure qui lui permit de rejeter toute corruption intellectuelle. Cependant, Lyn a ajouté quelque chose à ce talent : il a manifesté aux yeux de tous une rigueur et une application intellectuelles hors du commun. Il était vraiment un être humain voué à la recherche de la vérité, un penseur universel, un conquérant dans le domaine des idées qui ajouta des éléments nouveaux à pratiquement tous les domaines fondamentaux de la connaissance : les sciences naturelles, la musique classique, la poésie, l’histoire... Norbert Brainin (le premier violon du Quator Amadeus, Ndt), après deux jours d’intenses discussions avec lui, s’écria : « Cet homme en sait bien plus que moi-même sur la musique ! » L’on pourrait dire la même chose sur la connaissance que Lyn avait de l’histoire, l’histoire des Etats-Unis, l’histoire de l’Union soviétique, de l’Afrique, de la philosophie européenne. Dans tous ces domaines, et j’en ai sans doute oublié plus que la moitié, il a fait des découvertes fondamentales constamment enrichies de percées qualitatives.
A partir de ce savoir universel, il développa sa propre science de l’économie physique et de nombreux experts et chercheurs de plusieurs pays ont reconnu qu’il s’agit de la méthode économique allant le plus loin dans le domaine de l’économie réelle.
La motivation ayant guidé ce travail de Lyn a été – et demeure – l’amour de l’humanité. Quand il se concentrait sur un projet, il y travaillait 20 heures par jour et il produisait, au meilleur de ses capacités, 60 à 80 pages, avec les notes de bas de page correspondantes, en sorte que les services de rédaction n’avaient rien à y changer.
Il ne pouvait pas supporter l’idée de la répression du potentiel des personnes maintenues en état de pauvreté, et donc il ne pouvait pas souffrir l’idée de la pauvreté dans les pays en développement, et c’est ainsi que naquit en lui la haine de l’empire comme la forme de gouvernement qui impose cela aux peuples. Mais il ne pouvait pas davantage supporter l’oppression qui résulte des idées fausses concernant les lois de l’univers physique, car ce sont de telles erreurs qui conduisent à l’auto-destruction des cultures et des civilisations. Je n’ai jamais vu ou entendu personne qui ne soit si absolument concentré sur les changements nécessaires à réaliser face au système d’oppression, si absolument concentré sur la volonté de le remplacer par sa propre vision d’un monde plus humain et plus beau.
Cette vision des choses lui a permis de reconnaître très tôt les conséquences dévastatrices de la contre-culture du rock, du sexe marchandise et de la drogue. Regardez où en sont les États-Unis aujourd’hui, en termes culturels ! Si Lyn était devenu président – et, au vu de bonnes tendances de la campagne électorale de 1984 et de celle de l’Illinois en 1986, il aurait pu le devenir – ceci n’aurait jamais eu lieu.
S’il n’y avait pas eu les politiques néolibérales de l’establishment néoconservateur, il aurait pu réorganiser le monde. Pensez aux changements qu’il avait tenté d’initier : le développement de l’Amérique latine auquel il a travaillé avec le président José Lopez Portillo, la magnifique idée que l’Inde allait pouvoir surmonter la pauvreté, par la réalisation d’un projet de 40 ans pour développer le Sous-continent,qu’il a conçu avec Indira Gandhi.
Il avait été au bord de surmonter la division du monde en deux blocs – l’OTAN et le Pacte de Varsovie - grâce à son projet d’Initiative de défense stratégique (IDS), ainsi qu’à son appel à en finir avec la géopolitique et à incarner l’idée que l’humanité est une.
Imaginez un instant ce qui se serait passé si l’on avait adopté sa proposition d’utiliser les percées scientifiques et technologiques développées dans le cadre de l’IDS comme moteur permettant de fournir aux pays les plus pauvres les nouveaux principes physiques et les technologies de pointe nécessaires à leur développement. Ce transfert massif de technologie aurait permis à ces pays de faire de sauter des étapes technologiques vers les modes les plus avancés de production. Appliquées durant quelques décennies, ces politiques auraient abouti une réduction de la pauvreté en Afrique, en Asie et aux États-Unis. Une génération plus tard, les enfants auraient eu déjà accès a une éducation de haut niveau, et les jeunes du secteur en développement aurait pu en bénéficier. Aux États-Unis, un débat public aurait eu lieu sur les propositions faites par Lyn lors de sa belle intervention à la conférence « Nourriture pour la paix » de Chicago,en 1988,où il proposa de transformer les déserts africains dans des jardins luxuriants, afin de produire assez de nourriture pour la population mondiale. Le grand débat aux Etats-Unis ne serait pas à propos des épisodes de Games of Throne, mais plutôt sur la Théorie de la Relativité générale d’Einstein et sur les lois de l’Univers.
[Lyn] aurait aussi incité les musiciens à approfondir les principes de composition rigoureuse développés par les grands compositeurs qui se sont succédés, entre Bach et Brahms. Il aurait fait en sorte que les chercheurs aient une compréhension profonde du principe de la vie, afin de découvrir la solution permettant de guérir la plupart des maladies.
La créativité en tant que telle serait le bien le plus prisé de la société et tous auraient eu accès à la joie de la découverte, dans le contexte d’une nouvelle renaissance intellectuelle à l’échelle internationale. Et nous, qui avons travaillé avec Lyn, avons eu le privilège de goûter à ce que signifie vivre dans un monde d’idées. Si Lyn avait pu devenir Président, cet esprit de la Renaissance serait devenue une force intellectuelle hégémonique aux Etats-Unis comme dans le reste du monde. Les États-Unis ont eu la grande chance de voir naître sur leur territoire un citoyen avec un esprit si beau et une telle vision prophétique.
Lyn et moi même avons un jour rencontré un évêque à Rome pour qui Lyn était un homme de la Providence, et je suis tout à fait d’accord avec lui : sa vie et son travail ont été tout à fait en phase avec l’intention de la Création. C’est une tragédie pour le peuple américain et pour tous les autres pays, que les puissances de ce monde, aient pu, pour le moment, faire dérailler ses efforts.Une pensée future sera, cependant, nous pouvons l’espérer, associée aux idées de Lyn.
Car, la vision de Lyn d’un monde pleinement développé prenant la forme d’un Pont terrestre mondial, est déjà en train de se réaliser : un nouveau type de relations internationales parmi les nations émerge, un dialogue entre les cultures classiques des Nations est en train de remplacer la confrontation, une coopération internationale s’organise en vue de l’exploration de la Lune et d’une mission vers Mars. Ses ennemis, qui sont aussi ceux de l’humanité et du bien -des peuples, pourront, sans doute,s’imposer à court terme.Mais ils sont déjà hantés par les Érinyes. Ils auront pu cacher leurs crimes pendant une courte durée, mais les pouvoirs les plus élevés de la loi naturelle projetteront,la lumière sur leurs crimes.
Lyn, au contraire, a mérité la vie éternelle. Sa vie est désormais dans la simultanéité de l’éternité. Sa pensée et ses idées transcendent tous les espaces et tous les temps. Il se trouve, comme dans l’Ecole d’Athènes de Raphaël , en compagnie de Socrate et de Platon, de Confucius, de Kepler, de Leibniz, de Bach, de Beethoven, d’Einstein et de Vernadski et des autres grands penseurs de tous les temps et de toutes les cultures. Mon bien-aimé Lyn, tu es immortel.
Voici la vidéo (en anglais) de la commémoration organisée en hommage à Lyndon LaRouche le 8 juin aux Etats-Unis. S’il est bien entendu impossible de communiquer l’ampleur et la profondeur des contributions apportées par M. LaRouche à la science, l’histoire, la gouvernance, l’économie, et plus encore dans une célébration de trois heures, les centaines de participants réunis à Manhattan et les centaines d’autres suivant en direct l’événement par Internet dans tous les Etats-Unis en ont été profondément émus et, dans bien des cas, étonnés par la vie et le caractère de ce grand esprit de notre époque.
L’allocution d’introduction par Helga Zepp-LaRouche a été suivie par des clips vidéo de plusieurs discours prononcés au fil des années par LaRouche, entrecoupés de morceaux de musique classique particulièrement chers à LaRouche, interprétés par des solistes et par la chorale de l’Institut Schiller.
Les clips en question portaient sur sa vision de la nature de l’homme et la nécessité de remettre à l’honneur la culture classique et l’optimisme scientifique dans le monde entier, y compris pour renverser la dégénérescence actuelle du monde occidental et lancer une nouvelle Renaissance universelle. Sa conviction intime que la musique classique avant tout représente le meilleur moyen d’éveiller le potentiel créateur de tous a trouvé toute son expression dans les discours entendus et aussi dans les œuvres chorales et instrumentales des grands compositeurs de Bach à Brahms en passant par Beethoven, comme dans les spirituals afro-américains. Pour la conclusion du programme musical, le public s’est joint à la chorale pour chanter la prière Ave Verum Corpus de Mozart, qui évoque le triomphe de l’homme in mortis examine, dans l’épreuve de la mort. La célébration s’est terminée sur une interprétation de Taps, la sonnerie traditionnelle pour clairon seul en mémoire des morts, en honneur d’un vrai soldat pour le futur de l’humanité.
C’est suite à cette commémoration que l’Institut Schiller a décidé de préparer la vidéo présentée en haut de cette page pour exposer la véritable histoire du procès de Lyndon LaRouche. Ce documentaire sera le fer de lance de la campagne pour ...
Beaucoup de citoyens américains sont consternés de voir que le très respecté New York Times et la cabale du procureur spécial Robert Mueller cherchent à traîner en justice le président des Etats-Unis Donald Trump pour haute trahison, simplement pour avoir rencontré le président russe Vladimir Poutine et discuté avec lui, et aussi parce qu’il a osé s’interroger sur le rôle de l’OTAN, qu’il juge « obsolète », ou encore pour avoir limogé le directeur du FBI James Comey, bien que la Constitution l’y autorise.
Les gens découvrent avec stupéfaction qu’à la demande du renseignement britannique, de hauts responsables des services de sécurité américains (FBI et CIA) et du Parti démocrate se sont engagés et continuent à s’activer dans ce qu’il faut bien appeler un coup d’Etat contre le président élu des Etats-Unis.
Pour beaucoup d’entre vous qui lisez ces lignes, vous êtes outrés de voir que ces individus, même s’ils n’ont pas encore atteint leur but, peuvent se livrer à une telle manœuvre et semblent agir en toute impunité ! Et vous vous interrogez, vous et vos amis : « Comment est-ce possible ? »
Pour trouver la réponse à cette question, ... Lire la suite