« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller

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A la mémoire du président Kennedy, l’Institut Schiller présente le Requiem de Mozart

19 novembre 2013

L’Institut Schiller présentera en concert ce 22 novembre, près de Washington, le Requiem de Mozart, dédié « à la mémoire du président John F. Kennedy et à l’engagement pour les principes de sa présidence ».

L’invitation au concert explique la pertinence de ce choix :

« Le 22 novembre 2013 marquera le 50e anniversaire de l’assassinat du président John F. Kennedy. A cette occasion, nous célébrons la conviction en faveur du progrès avec laquelle Kennedy affronta la menace de guerre mondiale et de pauvreté, avec son cortège de dégradations humaines. Aujourd’hui, l’humanité est confrontée à des menaces encore plus grandes, mais à notre esprit de progrès se sont substitués le pessimisme et l’indifférence. Les grands projets économiques, scientifiques et culturels lancés par Kennedy ont été depuis longtemps abandonnés et ne sont plus que de vagues souvenirs. La joie avec laquelle nous avons relevé le défi de la conquête de la Lune a cédé la place à un état d’esprit qui mine le pouvoir de la créativité humaine et qui conduit à l’acceptation du déclin économique. (...)

« Le Requiem de Wolfgang Amadeus Mozart est un tribut des plus opportuns à Kennedy. D’abord, il exprime la grande considération qu’avait Mozart pour l’humanité et qui constituait le fondement de la République américaine, un humanisme qu’allait ensuite défendre Kennedy. Ensuite, Mozart, jeune génie, affrontait dans son œuvre les mêmes forces de régression sociale qui allaient organiser l’assassinat de John F. Kennedy, de son frère Robert et de Martin Luther King.

« Une interprétation honnête de l’œuvre de Mozart transmet le même optimisme et la même assurance en faveur du progrès humain auquel Kennedy, suivant les traces de Franklin Roosevelt, consacra sa vie. Kennedy s’opposait résolument aux malthusiens qui semaient la guerre et la pauvreté, et défendait ce qui distingue l’homme de l’animal, soit sa capacité à découvrir de nouveaux principes universels encore insoupçonnés. »

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