« la plus parfaite de toutes les oeuvres d’art est l’édification d’une vraie liberté politique » Friedrich Schiller

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New york : l’Institut Schiller commémore les victimes des attentats du 11 septembre

21 septembre 2016

Concerts du Requiem de Mozart en souvenir des victimes

C’est par la beauté que l’on accède à la liberté.
Friedrich Schiller, Lettres sur l’éducation esthétique de l’homme, 1795.

L’institut Schiller a choisi de commémorer les victimes du 11 septembre 2001, en élevant grâce à l’art classique, le souvenir de ce jour tragique au niveau d’un « mémorial vivant » afin de transcender par la beauté la peur et la tentation de vengeance. Pour Helga LaRouche, la présidente fondatrice de l’Institut Schiller, chaque nation peut contribuer à l’humanité. La grandeur et la richesse de chaque culture doit devenir la base des échanges et de la coopération toutes les nations.

Les 9, 10 et 11 septembre, accompagnée d’un grand orchestre et d’autres chanteurs, la chorale de New York de l’IS a présenté la messe de Requiem de Mozart dans le Bronx, à Manhattan et Brooklyn. Un quatrième concert (voir la vidéo ci-dessus) a eu lieu le 12 septembre à Morristown (New Jersey), ville qui fut lourdement endeuillée par les attentats. Près de 4000 personnes ont assisté à l’ensemble des concerts.

Lancée par la Fondation pour la renaissance de la culture classique, l’invitation aux concerts reprenait l’image du « Mémorial en forme de larme », une sculpture de 30 mètres de haut érigée à Bayonne, dans le New Jersey, face au « Ground Zero » de l’autre côté du fleuve Hudson, offerte par la Russie aux Etats-Unis après les attentats de 2001 et consacrée à « la lutte contre le terrorisme mondial ». Elle appelait à ce que tous ceux,

En ce mois de septembre, peu avant l’ouverture des Nations unies, qui honnissent la violence et la guerre, mettent de côté leurs différences et se rassemblent pour affirmer solennellement la part d’humanité que nous partageons tous. Que par la musique, Wolfgang Amadeus Mozart parle à nos cœurs et à ce que Abraham Lincoln appelait les ’meilleurs anges de notre nature’.

Une commémoration véritablement historique

Concert le 11 septembre à la cathédrale de Saint-Joseph à Brooklyn.

Chaque année depuis 2001, la cathédrale de Saint-Joseph à Brooklyn organise une marche depuis l’emplacement des tours jumelles jusqu’à ses portes, traversant le pont de Brooklyn, en l’honneur de ceux qui ont péri et souffert, suivie d’une messe solennelle. Sur les centaines de pompiers et d’urgentistes ayant donné leur vie pour en sauver d’autres, beaucoup étaient originaires de Brooklyn. Cette année, l’évêque avait invité l’Institut Schiller à interpréter le Requiem lors de cette messe. L’ensemble de la cérémonie fut retransmis en direct par la télévision du diocèse.

Diapason de Verdi

Le concert du 10 septembre dans l’Église de Saint-Barthélemy à Manhattan, a été interprété au diapason scientifique « de Verdi » (La=432Hz/Do=256Hz). En effet, le compositeur italien Giuseppe Verdi avait établi ce diapason (au la 432Hz) comme étant le diapason naturel de la voix et de la plus haute expression artistique humaine. Son combat fut la base de la campagne internationale menée par l’Institut Schiller pour un retour au diapason scientifique.

Une conférence historique pour changer le cap de la politique étrangère américaine

A l’occasion du quinzième anniversaire des attentats du 11 septembre 2001 et pour saisir ce tournant historique afin provoquer un changement de cap de la politique étrangère américaine, l’Institut Schiller a organisé une conférence à Manhattan sur le thème « Assurer la paix mondiale en poursuivant les objectifs communs de l’humanité » avec la participation de Helga Zepp-LaRouche, la présidente internationale et fondatrice de l’Institut Schiller, Jeffrey Steinberg, de l’Executive Intelligence Review (EIR), l’ancien ministre de la Justice américaine Ramsey Clark, le sénateur d’Etat (Virginie) Richard Black, le représentant permanent de la Syrie aux Nations unies, l’ambassadeur Bashar al-Jaafari, et le député républicain à la Chambre des représentants des Etats-Unis, Walter Jones.

L’objectif de leurs interventions dans cette conférence est de faire changer la politique étrangère anglo-américaine, spécialement par rapport à l’Asie du sud-ouest. De saisir l’opportunité du développement économique tel que le propose la Russie et la Chine par la construction de la « Nouvelle Route de la soie » pour arrêter la politique de confrontation militaire dans cette région. L’autre question soulevée est celle du rétablissement du Glass-Steagall afin de rediriger le crédit dans l’économie physique mondiale.

Helga Zepp-LaRouche, la fondatrice de l’IS, a prononcé un réquisitoire contre la géopolitique transatlantique actuelle, avec le chaos et le terrorisme qu’elle a déclenchés au niveau mondial, appelant à y mettre fin une fois pour toutes.

Jeffrey Steinberg, de l’EIR, s’est félicité des « miracles » que le mouvement politique de Lyndon LaRouche a réalisés, notamment l’adoption à l’unanimité de JASTA (Justice Against Sponsors of Terrorism Act) [1], après la divulgation en juillet des 28 pages du rapport du Congrès sur le rôle saoudien dans le 11 septembre. Il a encouragé les participants à faire en sorte que d’autres « miracles » se produisent, dont l’adoption de Glass-Steagall. (La vidéo en anglais).

En signe de respect, l’ancien ministre de la Justice Ramsey Clark a été accueilli par des applaudissements nourris du public. Il a parlé d’un sujet qu’il connaît bien : comment organiser la paix et le dialogue, évoquant au passage le grand espoir né de l’accord de cessez-le-feu en Syrie annoncé moins de 24 heures auparavant. (La vidéo en anglais).

Le sénateur d’État (Virginie) Richard Black a fait une présentation détaillée sur « les dessous de la guerre en Syrie », illustrée par des photos du récent voyage qu’il a effectué en Syrie, afin de réfuter de nombreux mythes et mensonges évoqués pour justifier la guerre, en Syrie et dans toute la région. (La vidéo en anglais).

Après lui, l’Institut Schiller a eu l’honneur de présenter le Représentant permanent de la Syrie aux Nations unies, l’ambassadeur Bashar al-Jaafari. Après avoir décrit la genèse de la création du wahhabisme au XVIIIème siècle, il a dénoncé virtuellement les différentes opérations de déstabilisation menées depuis contre la Syrie. (La vidéo en anglais).

Un message vidéo du représentant Walter Jones concluait la séance. Hormis le rôle fondamental qu’il a joué dans la publication des 28 pages et dans l’adoption de JASTA, Jones fut également le rapporteur d’une loi appelant à rétablir le Glass-Steagall. Il a remercié plus spécialement le mouvement de LaRouche pour ses efforts infatigables afin de faire connaître la vérité aux Américains. Il s’est engagé à poursuivre cette lutte à la Chambre. (La vidéo en anglais).


Notes

[1Cette loi doit permettre aux familles des victimes des attentats du 11 septembre 2001 de poursuivre en justice un certain nombre de hauts responsables saoudiens mentionnés dans les 28 pages récemment déclassifiées, en particulier l’ancien ambassadeur saoudien à Washington, le prince Bandar, un intime de la famille Bush.

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