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L’appel aux Nations unies d’Helga Zepp-LaRouche au Forum des femmes de l’Eurasie à Saint-Pétersbourg

9 octobre 2015

Le premier Forum des femmes de l’Eurasie a eu lieu les 24 et 25 septembre à Saint-Pétersbourg. Organisée et présidée par Valentina Matvienko, la présidente du Conseil de la Fédération de Russie (la Chambre haute du parlement), la rencontre a rassemblé près de 750 déléguées venues de 80 pays, y compris, comme l’a précisé un communiqué du Conseil de la Fédération « des États-Unis, d’Europe occidentale et d’Australie — malgré les sanctions ». Les représentantes australiennes Gabrielle Peut et Elisa Barwick, déléguées du mouvement de Lyndon LaRouche dans ce pays le Citizens Electoral Concil (CEC), s’exprimaient également au nom de l’Institut Schiller.

Si le Forum n’a pas la prétention de remplacer la tribune des Nations Unies, a expliqué Mme Matvienko lors d’une interview, il s’agit d’une rencontre très sérieuse « où certaines femmes faisant partie de l’élite dans le monde se réunissent (...) à un moment où le monde connaît les tensions les plus exacerbées depuis la fin de la Guerre froide. »

En sa qualité de présidente du Conseil de la Fédération, Matvienko est membre permanent de droit du Conseil de sécurité russe. Ancienne diplomate, vice-premier ministre de 1998 à 2003, elle a été gouverneur de Saint-Pétersbourg de 2003 à 2011.

Au cours de sa conférence de presse le 24 septembre, Matvienko a demandé à Gabrielle Peut de parler au nom de l’Australie. Après lui avoir offert un exemplaire du rapport spécial de l’EIR La Nouvelle route de la soie devient le Pont terrestre mondial paru fin 2014, la représentante australienne a esquissé les grandes lignes de l’appel d’Helga Zepp-LaRouche, la présidente de l’Institut Schiller international, aux chefs d’Etat réunis à l’Assemblée générale de l’ONU, situant dans ce contexte les démarches russes pour éviter la guerre.

A cela, Mme Matvienko a demandé pourquoi l’Australie était partie prenante des sanctions contre la Russie, vu que celles-ci sont « un vestige du passé. » Gabrielle Peut lui a répondu que les décisions prises par le gouvernement sont dictées depuis Londres, mais que beaucoup d’Australiens s’y opposent. Le CEC, a-t-elle poursuivi, appelle à une coopération avec la Russie, la Chine et les BRICS. « Voila la solution ! » s’est exclamée Mme Matvienko.

La déclaration finale du Forum demande en effet la levée des sanctions.

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